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LA CHASSE AVEC DES RAPACES
 
 

Mardi 5 Mars 2019 

   Eure - Fontaine-Bellenger - 27
Jean-Philippe et son fils Corentin
pratiquent la chasse avec des rapaces


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Jean-Philippe Roussel avec une buse de Harris.
©La Dépêche de Louviers -
Illustration source : actu.fr
 
Aigle royal, faucons et Buses de Harris. Tels sont les compagnons de chasse de Jean-Philippe et Corentin Roussel qui délaissent depuis plusieurs années le traditionnel fusil.

Depuis une vingtaine d’années, un habitant de Fontaine-Bellenger nourrit durant ses loisirs une passion originale pour la fauconnerie.

Jean-Philippe Roussel s’explique.
    « C’est l’amour de la chasse et le dégoût du fusil qui m’ont amené à m’intéresser aux rapaces. Ils permettent de continuer à pratiquer en respectant la nature. »

L’affaitage
Après l’obtention du certificat de capacité et de détention, il achète alors en élevage ses premiers faucons et Buses de Harris (plus faciles à éduquer selon lui).
L’affaitage, le dressage à la chasse en langage de fauconnerie, s’appuie sur la recherche de nourriture.
    « Le plus tôt possible, il faut leur apprendre à venir la chercher sur le gant protégeant la main puis s’éloigner peu à peu. »
Cet apprentissage garantit le retour à leur point de départ des oiseaux à l’issue de leur entraînement une ou deux fois par semaine en plaine.
    « Ils sont nourris avec des rats ou des souris congelés achetés en boutique spécialisée et c’est leur poids, vérifié chaque jour, qui détermine ceux qui ont faim et sortiront chasser les lapins, les lièvres ou les pigeons. »
Une peau traînée derrière un quad ou un appât attaché sous un drone à 150 mètres du sol seront utilisés pour exercer l’instinct de chasseur des rapaces plus aguerris.
 
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Jean-Philippe a transmis sa passion à son fils Corentin, ici avec un aigle royal.
(©La Dépêche de Louviers)-Illustration source :
actu.fr
 

« L’animal est un prédateur naturel »
« Nous n’intervenons qu’avec l’accord du propriétaire du terrain et l’on passe beaucoup de temps pour prélever peu car il arrive souvent qu’aucune proie ne soit débusquée », souligne le fauconnier.
Il veut mettre à mal la croyance selon laquelle ce type de chasse prélève tout le gibier sur la parcelle où il intervient alors que :
    « L’animal est un prédateur naturel, il se contente d’une proie pour assouvir sa faim. »

Chasse en famille
Enseignant spécialisé au Centre de Ressources Autisme à Rouen, il a d’abord communiqué sa passion à son père puis à son fils.
« Il m’a vu faire tout petit et il a commencé à 5 ans à essayer de chasser avec une poule », s’amuse Jean-Philippe Roussel. Devenu adulte, Corentin est de pratiquement toutes les sorties avec ses propres oiseaux dont un aigle royal impressionnant destiné à la chasse au chevreuil.

« Voisins conciliants »
« C’est une passion très prenante car les animaux sont très fragiles et nécessitent une attention permanente », indique Jean-Philippe Roussel.
Il reconnaît une chose :
    « Il vaut mieux avoir moins d’oiseaux pour les faire voler plus souvent et des voisins conciliants, comme les miens que je remercie, car quelquefois les volières sont bruyantes. »
Le père et le fils sont à l’écoute de toutes les demandes même éloignées, chaque sortie permettant de compléter l’entraînement de leurs pensionnaires. Ils sont déjà intervenus dans des communes souhaitant réduire des populations de lapins devenues trop encombrantes et sont disponibles pour toute démonstration et pour partager leur passion.
Informations pratiques
Jean-Philippe Roussel : 06 86 74 08 25.
Corentin Roussel : 06 98 30 45 51.


Publié par : actu.fr

 

Chasse au vol


Ce mode de chasse très ancien n'a été légalisé qu'en 1954. Il consiste en la capture d'un gibier (Perdrix, Faisan, Lièvre d'Europe, Lapin de garenne, Pigeons, Corvidés et même Chevreuil) avec un rapace dressé, avec l'aide ou sans l'aide d'un chien d'arrêt.
On distingue le bas-vol, pratiqué notamment avec des autours, des buses de Harris et des éperviers, principalement sur le lapin, et le haut-vol, pratiqué par des faucons, par exemple sur la Perdrix.

Les chasseurs au vol doivent faire partie d'une association agréée par le ministère chargé de la chasse, afin de bénéficier des dérogations nécessaires permettant de détenir ces oiseaux protégés et de les utiliser (Arrêté du 30 juillet 1981 qui précise les conditions d'utilisation des rapaces).

Le Préfet doit délivrer une autorisation de détention et d'utilisation pour la détention d'oiseaux pour la chasse au vol.

Ce mode de chasse est très peu pratiqué en région Champagne-Ardenne où seulement quelques personnes possèdent des rapaces et les utilisent.


Source : http://www.chassechampagneardenne.com


 

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