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LES ACTUALITES DU LOUP
 
 
Vendredi 11 octobre 2019
 
La justice européenne encadre strictement la chasse au loup


Les défenseurs de l'environnement et des espèces protégées ont salué jeudi une décision de la Cour de justice de l'UE (CJUE) qui souligne que les dérogations à la chasse au loup sont strictement encadrées.

 - La justice européenne se prononçait sur le cas de sept loups en Finlande, pour lesquels l'Office local de la faune sauvage avait délivré une autorisation d'abattage à des chasseurs, dans le cadre d'une opération de contrôle de la population. Cette décision était contestée par une ONG finlandaise qui a porté l'affaire devant un tribunal local, qui a lui-même sollicité l'avis de la CJUE. Dans son arrêt, la juridiction établie à Luxembourg explique que la directive de l'UE sur la conservation des habitats et la lutte contre le braconnage doit être interprétée «en ce sens qu'(elle) s'oppose à l'adoption de décisions accordant des dérogations à l'interdiction de mise à mort intentionnelle du loup». Des dérogations sont possibles mais seulement sous certaines conditions très précises.

 - Il faut d'une part, précise la CJUE, que l'objectif des dérogations soit «étayé de façon claire et précise», et d'autre part, qu'il soit bien établi que l'objectif poursuivi ne puisse être atteint par une autre solution. L'arrêt souligne aussi que les difficultés rencontrées pour contrôler le braconnage «ne peuvent constituer un élément suffisant» pour accorder une dérogation. Par ailleurs, il doit être garanti que les dérogations «ne nuiront pas au maintien, dans un état de conservation favorable, des populations de l'espèce concernée». Enfin toute dérogation doit être précédée d'«une évaluation de l'état de conservation des populations de l'espèce concernée». Il revient désormais au tribunal finlandais de vérifier dans ce dossier si toutes ces garanties sont données.

 - «Le jugement d'aujourd'hui remet en question les éléments avancés par le gouvernement finlandais pour justifier la capture et l'abattage de ces loups», a réagi l'ONG ClientEarth dans un communiqué. «L'arrêt réitère les conditions strictes prévues par le droit communautaire et précise que la protection de ces animaux importants ne peut être annulée que dans les cas les plus exceptionnels», a analysé Anna Heslop, avocate chez ClientEarth. «Nous pensons que ces circonstances sont susceptibles de ne s'appliquer à la chasse que dans d'extrêmement rares occasions», a-t-elle ajouté. Le Bureau européen de l'environnement, autre ONG basée à Bruxelles, s'est également félicité du jugement. A ses yeux l'arrêt protège la population des loups en Finlande, qui est actuellement «bien en-deçà des niveaux considérés sains» pour la survie de l'espèce.

Publié par : lefigaro.fr

Dimanche 7 Juillet 2019
 
Le préfet de Meurthe-et-Moselle a autorisé l’abattage
du seul loup du département


A wolf is seen at an enclosure at a wolf center on June 27, 2019 in Verden an der Aller, northern Germany. (Photo by PATRIK STOLLARZ / AFP)
 Photo d’illustration. (Patrik Stollarz / AFP) - source : nouvelobs.com
 
Ce loup, « qui a un comportement erratique et anormal » est responsable de 50 attaques depuis le début de l’année, selon les autorités.
 
C’est le seul loup du département, souligne France Bleu. Pourtant, la préfecture de la Meurthe-et-Moselle va autoriser dans les prochaines semaines un tir de prélèvement pour abattre ce loup à l’origine, selon elle, d’une multitude d’attaques de troupeaux, notamment dans le sud du département, a-t-elle annoncé jeudi 4 juillet.
« Nous attendons un arrêté ministériel qui, entre autres mesures, permettrait de tuer un loup quand, sur une zone déterminée, il provoque un nombre de dégâts excessifs », a annoncé le préfet, Eric Freysselinard, lors d’un point de presse.

Ce canidé, « solitaire et atypique », selon lui, a commis 39 attaques en 2017, 63 en 2018 et 50 depuis le début de l’année malgré les mesures de protection, dans une zone comprenant le sud de la Meurthe-et-Moselle, le nord des Vosges et la Meuse.
Selon lui, « ce loup met en danger le pastoralisme » et la biodiversité dans ce secteur en décourageant par sa prédation les éleveurs qui peuvent être tentés de s’orienter vers la culture de céréales :
  • « Il attaque, ces derniers temps, environ deux fois par semaine et risque de mettre en cause gravement toute la biodiversité de la région en mettant fin au pastoralisme. »  A lui tout seul.
Environ 80 photos et des analyses génétiques ont confirmé qu’il s’agissait d’un seul individu. Ses attaques ont coûté près de 2,5 millions d’euros aux trois départements en indemnisations et subventions de mesures de protection.
Un arrêté préfectoral des trois départements, pris à la suite de l’arrêté ministériel, permettra à la brigade loups de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), des chasseurs et des éleveurs, munis d’un permis de chasse, de réaliser « un tir de prélèvement ».
« Il dessert la cause du loup »
Huit élevages bénéficient déjà d’un arrêté de tirs de défense dans le département, les autorisant à faire feu en cas d’attaque.
« Ce loup, qui provoque des dégâts tout à fait excessifs, peut être tué sans mettre en cause l’espèce et je crois même que le tuer serait sage, car il est en train de mobiliser toute une population contre lui et il dessert la cause du loup », a souligné Eric Freysselinard, rappelant que la France comptait plus de 500 loups sur son territoire.
Sur 53 loups pouvant être tués en 2019, 38 l’ont été. En 2020, ce chiffre augmentera à une centaine de loups.

Un « contexte de plaine » particulier
Mais, pour plusieurs associations environnementales, le comportement de ce loup s’explique surtout par son implantation géographique : « C’est un état d’excitation propre aux prédateurs, comme le renard dans le poulailler », analyse Nicolas Simonet de l’Association de secours et de placement des animaux (Aspa) dans les Vosges, auprès de France Bleu. Il évoque un « contexte de plaine » :
« Dans les alpages, les moutons peuvent se sauver, en plaine non, car ils sont parqués. »
Pour le président de l’Aspa, une fois ce loup tué, « un autre reviendra qui fera exactement pareil ». Il ajoute par ailleurs qu’en autorisant les tirs, la France se met en infraction par rapport à la législation européenne.
Dans un communiqué, des associations de défense de l’environnement lorraines rappellent en outre que « le loup est une espèce protégée par la Convention de Berne (1979) et par la directive européenne relative à la conservation des habitats naturels (1992) […], deux textes (qui) interdisent toute mise à mort intentionnelle du loup ».
 
Publié par : nouvelobs.com avec AFP

 
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Lundi 1er Juillet 2019


  Bas-Rhin - 67

Deux siècles après son éradication, le loup est de retour
dans la vallée de la Bruche




Le loup est de retour en Alsace, après deux siècles d'absence. 

 
C'est une photo prise par un piège qui a permis d'identifier l'animal après l’attaque d’un troupeau de montons et de boucs dans la commune de Ranrupt, en mai.
 
Le loup a fait son retour dans la vallée de la Bruche, dans le Bas-Rhin, plus de deux siècles après en avoir disparu, éradiqué par l'homme, rapporte mardi 2 juillet France Bleu Alsace. C’est l’attaque d’un troupeau de montons et de boucs dans la commune de Ranrupt, à la fin du mois de mai 2019, qui a permis de confirmer le retour du loup dans la vallée. Durant l’attaque de ce troupeau, le loup a été photographié grâce à un piège-photo. Un bouc avait été égorgé, et un agneau n'a jamais été retrouvé.

Une agricultrice en colère
"Nos ancêtres l’avaient éliminé. Je ne vois pas pourquoi il est là à nouveau", s’est étonné l’éleveuse concernée à France Bleu Alsace. "Pour nous, c'est un problème en plus et on en a déjà suffisamment", a ajouté l’agricultrice, qui a perçu 130,80 euros d’indemnisation pour ses deux bêtes perdues.
"C'est une bonne nouvelle pour la régénération des forêts, car le loup permet de réguler cerfs et chevreuils qui sont en surpopulation", a quant à lui déclaré Thierry Sieffer, le maire de la commune de Ranrupt à France Bleu Alsace. Mais l'élu entend également l'inquiétude des éleveurs de son village dont les bêtes participent à l'entretien des prés de la commune. Et redoute que les loups ne soient trop nombreux.
 
Publié par : francetvinfo.fr

 

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