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LE VARRON ET LA TRICHINOSE

 





 


L'hypodermose ou varron

 



L'hypodermose, ou varron, est une maladie parasitaire des cervidés due aux larves d'une mouche, la myase.

L'hypodermose, nommée aussi œstre sous-cutané ou encore maladie du varron, se rencontre chez le cerf, le chevreuil, le chamois et chaque gibier ayant un parasite qui lui est propre. C'est une grosse mouche jaunâtre, velue d'un centimètre de long. Durant l'été les femelles prêtes à pondre déposent sur la peau des flancs, ou du ventre, des œufs qui se collent aux poils.

Après trois ou quatre jours une larve sort de l'œuf, se forge un passage dans la peau et migre vers la région du dos. Elle grossit en cours de route et, en janvier-février, arrive à destination. Elle se développe sous forme de nodules situés sous la peau : ceux-ci sont pourvus d'un petit trou de respiration.

Après avoir terminé son évolution en mars-avril, la larve qui mesure entre 25 et 30 mm quitte son nodule, tombe et se transforme en nymphe.

Cinq semaines plus tard, la mouche naîtra pour une vie très brève. Le tissu musculaire avoisinant réagit à l'agression en formant une tuméfaction de tissus inflammatoires qui soulèvent la peau. Du pu peut entourer le nodule.

 


Chamois atteint par le varron
 

Autour du trou, les poils sont collés par la sécrétion de la plaie. Comme pour l'œstre du larynx, les gibiers en bonne santé cherchent à échapper à la mouche en faisant des bons et des mouvements rapides. Les gibiers affaiblis sont plus facilement parasités.  

Ces bosses ou nodules témoignent de la présence de larves de  mouche  hypodermes. La mouche pond ses œufs dans le repli de la cuisse et du ventre.

Après éclosion, les larves migrent au travers du système digestif, vers le dos du gibier provoquant  de   nombreuses   lésions musculaires.

Au moment du dépouillement on peut constater des lésions sur le dos d'un cervidé par de nombreuses bosses sous la peau, liées à la présence de larves de mouches qui percent la peau pour pouvoir respirer.

Ces larves migrent au travers du système digestif vers le dos et provoquent des lésions sur la venaison du muscle du dos.

 


Cape de chevreuil contaminée par le varron
 

Pas de commercialisation et pas de consommation personnelle avant que cette carcasse n'ai subi un  examen vétérinaire approfondi.

 

 
   
 
La trichinose ou trichinellose, est une parasitose due à un ver rond qui vit dans les intestins après avoir été ingéré par un rongeur contaminé.
 
 

Phase intestinale, migration larvaire et phase musculaire chez l’Homme.
Source iconographique : www.chasse-ardennes.be


Pendant une dizaine de semaines, ce ver devenu adulte dans l'intestin, pond et produit en abondance des milliers de jeunes larves qui sont disséminées par le sang dans tout l'organisme, le cerveau, les poumons et les muscles où elles s'enkystent.

Seules survivront les larves parvenues aux muscles, où elles provoquent une inflammation locale.
Elles ne bougent plus pendant des semaines, voire des années, jusqu'à ce que le muscle de ce rongeur soit consommé cru par un prédateur.

Le réservoir de ce parasite est principalement le renard, qui consomme ce rongeur infecté.
Par contre, un vecteur de cette maladie pour l'homme est principalement le sanglier qui est omnivore et mange aussi des rongeurs infectés et se contamine lui-même.
L'homme, en consommant de la venaison de sanglier mal cuite, du jambon cru, ou du saucisson, s'infecte à son tour et le cycle de ce ver recommence.

 
Malgré la congélation des morceaux de venaison, les larves ne se détruisent pas, hormis par une cuisson prolongée.

La maladie débute par des troubles digestifs et de la fièvre, puis des crampes, des douleurs musculaires et des œdèmes de la face et des membres.


 
La trichinose
 
 
Les abats et carcasses ne doivent pas être consommés : prévenir un vétérinaire et faire une déclaration en cas de maladie.

En ce qui concerne le sanglier, lors du dépouillement, les vérifications externes, celles des organes abdominaux, des organes thoraciques et la vérification interne de la carcasse sont identiques pour tous les gibiers mais il faut effectuer pour le sanglier des analyses plus approfondies pour vérifier la présence de trichinose, analyse qui se font en laboratoire.

Effectivement pour pouvoir commercialiser ce type de gibier, il faut obligatoirement faire des recherches de larves de trichine et dans les zones infectées, des recherches de peste porcine. Pour pouvoir effectuer ces analyses, il est nécessaire de prélever des organes et des morceaux de venaison bien précis.



Informations transmises par Max Marras, admisnitrateur de la FDCV
Eugène Mertz, formateur réfèrent de l'examen sanitaire initial du gibier sauvage auprès de la Fédération des Chasseurs de Moselle.


 

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