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LES ACTUALITES DU JOUR


Un éleveur conteste l’estimation de l’effectif de loups en France


 

N’allez pas croire qu’il s’agit d’un simple coup de gueule sur l’estimation de l’effectif de loups en France, Sylvain Rigeade parle de fraude scientifique, chiffres à l’appui.

 - Sylvain Rigeade, éleveur à Eygalayes ( Drôme) fait les comptes. Il compte et recompte.
 - Analysant les chiffres officiels de l’effectif des loups.
 - Demandant des compléments d’informations, en vain.
 - Déposant même début août un signalement pour fraude scientifique à la Mission d’intégrité scientifique du CNRS.
 - Mais rien n’y fait. Ses demandes restent lettre morte.
« La méthode d’estimation du nombre de loups en France repose sur un partenariat scientifique entre le CNRS et l’OFB depuis plus de dix ans. Je suspecte que des scientifiques aient surestimé le taux de mortalité lié à l’utilisation du tir de défense. Et ce pour limiter ou arrêter la croissance officielle de la population de loups ».

L’estimation de l’effectif des loups : une fraude scientifique de nature à influencer les politiques publique

Dans un communiqué, Sylvain Rigeade détail son combat.

Ce jour ( le 8 décembre), j’ai transmis un courrier à Madame la Préfète en charge de piloter le plan national d’action loup.

Suite à un audit débuté en avril 2025, je décris les anomalies répertoriées au sujet des données scientifiques relatives à la démographie du loup. Ainsi qu’à l’absence de réponse des structures concernées. Ces fraudes scientifiques supposées, seraient de nature à influencer les politiques publiques. J’aborde l’éventualité de questionner la justice sur la constitution des délits : « faux et usage de faux par personne détentrice de l’autorité publique », « prise illégale d’intérêt », « association de malfaiteurs ».
 - 
Le courrier et les annexes joints au dossier adressés à la Préfète montre « qu’il n’y a aucune justification raisonnable, en dehors d’une position partisane, qui expliquerait de ne pas considérer ni débattre, des éléments rapportés. La science est une discipline qui se pratique de manière horizontale. Par le partage des données, le contrôle des méthodes et des résultats. Mais aussi par débat contradictoire. La verticalité que nous impose actuellement l’OFB, le CNRS, ne pourrait s’apparenter, de près ou de loin, à des pratiques scientifiques.
La question que je pose, n’est pas de savoir si individuellement, vous êtes pour ou contre le loup. La question que je pose est de savoir s’il serait possible d’avoir une cohabitation réaliste, pragmatique. Qu’elle soit souhaitée ou non, si la « politique loup » était basée sur des connaissances scientifiques truquées ? Quel que soit notre opinion personnelle, la réponse est non
 ».

Qu’affirme Sylvain Rigeade ?

  • La méthode actuelle d’estimation des effectifs de loup ne serait pas une méthode CMR comme cela devrait être le cas selon l’arrêté ministériel du 03/12/2024.
  • L’équation permettant la projection de l’effectif de loup du temps t au temps t+1 serait mathématiquement fausse (OFB/CNRS/MNHN 2025).
  • La probabilité de décroissance décrite à 56% serait fausse et devrait être comprise, selon le même tableau, entre 23% et 25%, associée à une probabilité de croissance de 75% (au lieu de 44%) (OFB/CNRS/MNHN 2025).
  • Les taux de prélèvements présentés seraient falsifiés en utilisant pour leurs calculs, des effectifs faux (OFB/CNRS/MNHN 2025).
  • Il serait entretenu depuis 2017, une confusion entre le quota de tir et le taux de prélèvement. Ce dernier présenté à 19% (OFB/CNRS/MNHN 2025) alors qu’il serait en réalité autour de 6%.
  • L’effectif de loups serait sous-estimé d’un facteur 1,7 à 2. Il y aurait eu donc, en 2024 entre 1 700 et 2000 loups sortie d’hivers, soit autour de 3000 loups en pleine saison.

Si vous voulez en savoir plus sur les calculs menés par Sylvain Rigeade, lui permettant de parler ainsi vous pouvez consulter son dossier à ce lien.


   Moselle - 57

 

Moselle :

chute dramatique des densités de cerfs, la FDC57 lance un signal d’alarme

 
 
 
 

La saison cynégétique 2025-2026 en Moselle est singulière : l’analyse des tableaux de chasse révèle une chute préoccupante des densités de cerfs dans la plupart des massifs mosellans, selon les derniers chiffres connus au 3 décembre. Cette tendance est corroborée par les observations publiées récemment, qui parlent d’une baisse nette des prélèvements de cerfs, signe que l’espèce se fait plus rare dans massifs forestiers mosellans.

Une saison de chasse marquée par une baisse alarmante des prélèvements

 - Dans le détail, pour les zones où le nombre d’animaux au plan de chasse est significatif les chiffres sont parfois édifiants.
 - Par exemple pour le Massif de Canner, seulement 22 % du plan de chasse soit 17 animaux a été réalisé.
 - Pour Féné Est seulement 40% avec 6 cervidés.
 - Donon, région qui compte historiquement le plus grand nombre d’animaux, accuse un faible 45 % d’atteinte du plan de chasse avec 281 prélèvements sur une attribution totale de 620.
 - Dans une moindre mesure Sanon avec 70 % des prélèvements réalisés est le seul massif à s’en sortir relativement mieux.

Fermeture préfectorale et réactions locales

 - Face à ces chiffres jugés insuffisants et à la réalisation du minimum autorisé dans le massif d’Hémilly, une fermeture de la chasse du cerf a été prononcée par arrêté préfectoral le 27 novembre dernier.
 - Cette décision marque un tournant dans la gestion cynégétique du cerf en Moselle.
 - Elle illustre la gravité de la situation, reconnue désormais par les autorités administratives.
 - En effet, ce niveau de prélèvement correspond à des densités de population nettement plus faibles que les années précédentes.
 - Une réalité qui trouble profondément les associations locales de chasseurs et de gestionnaires.
 - Pour la FDC57 (Fédération Départementale des Chasseurs de Moselle), cette chute des densités n’est pas un phénomène passager : elle constitue un signal d’alerte urgent.
 - Un certain nombre de voix soulignent que dans d’autres départements, la tendance est également à la réduction des populations de cerfs, avec parfois des baisses de l’ordre de 30 % à 60 % selon les massifs. 

Vers une compréhension des causes et des pistes d’explication

 - La baisse actuelle des densités de cerfs en Moselle résulte d’une combinaison de facteurs, parmi lesquels la pression cynégétique cumulative occupe une place majeure.
 - Si les plans de chasse sont établis plusieurs mois à l’avance, leur construction repose aussi sur des demandes fortes de l’ONF et de certains exploitants forestiers, soucieux de limiter l’impact du cervidé sur la régénération naturelle ou les plantations.
 - Dans plusieurs massifs, cette pression institutionnelle et économique a conduit, au fil des années, à des objectifs de prélèvements particulièrement élevés.
 - Certains gestionnaires forestiers défendent même des positions très strictes, visant à réduire drastiquement les populations locales pour protéger les peuplements jeunes, au risque de déséquilibrer durablement la présence du cerf dans les forêts mosellanes.
 - À cette dimension s’ajoutent les contraintes écologiques : fragmentation des habitats, dérangements répétés, sécheresses et appauvrissement de certaines stations forestières.
 - Les animaux disposent de moins d’espaces tranquilles et de ressources alimentaires plus irrégulières.
 - Enfin, la prédation et les perturbations climatiques, les hivers doux, les printemps secs et épisodes extrêmes, fragilisent particulièrement les faons, essentiels au renouvellement des hardes.
 - L’ensemble forme une dynamique préoccupante, où les pressions humaines et environnementales se renforcent mutuellement, expliquant certainement la chute observée cette saison.

Une alerte à ne pas ignorer

 - Les chiffres des prélèvements de cerfs révèlent donc une baisse inquiétante des densités, sauf dans quelques massifs comme celui de Sanon, où la réalisation du plan reste correcte. Cette situation, confirmée par les données de terrain et la décision préfectorale de fermeture anticipée, incite à une réflexion approfondie sur la gestion cynégétique locale.
 - Que cela soit par l’ajustement des plans de chasse, l’amélioration du suivi des populations ou une meilleure prise en compte des facteurs écologiques, il est essentiel de prendre au sérieux cette tendance avant qu’elle ne devienne durable et compromette la présence du cerf dans les forêts de Moselle.

Par Arnaud Valmont
Pour chassons.com


 

Consultation publique :
changement de statut du loup et actions possibles des chasseurs

C’est un virage attendu depuis des années par le monde rural. La consultation publique ouverte jusqu’au 19 décembre porte sur un projet d’arrêté qui valide enfin en France le reclassement du loup décidé à Berne en décembre 2024 et transposé dans la Directive Habitats en juin 2025. Dans ce projet d’arrêté, le rôle clé des chasseurs dans la gestion du loup est enfin pris en compte.

Un cadre réglementaire profondément remanié.

 - Le loup va donc officiellement quitter son statut d’espèce strictement protégée.
 - Concrètement, cela signifie que les prélèvements ne nécessiteront plus de démontrer l’épuisement de toutes les solutions alternatives ni l’existence de dommages graves aux troupeaux pour pouvoir demander un tir de défense face à un animal problématique.
 - Une simplification majeure après des années de procédures complexes qui laissaient les éleveurs démunis face aux attaques.
 - Le projet instaure un système de cercles selon la pression de prédation.
 - Dans les zones les plus touchées (cercles 0, 1 et 2), une simple déclaration en préfecture suffira donc pour autoriser les tirs.
 - Seul le cercle 3 conservera un régime d’autorisation individuelle. Il faudra malgré tout respecter les quotas imposés selon la population estimée par l’OFB.

Les chasseurs pleinement intégrés au dispositif.

 - C’est sans doute l’avancée la plus significative du texte mais aussi celle qui fait lever les boucliers de toutes les associations anti-chasse.
- Les chasseurs pourront en effet être mandatés par les éleveurs pour réaliser des tirs d’effarouchement ou des tirs de défense létaux en binôme.
 - Il faudra tout de même respecter les conditions requises, à savoir posséder permis de chasser valide, une arme déclarée au SIA et avoir suivi la formation dispensée par l’OFB.
 - Pour les tirs de prélèvement, la louveterie et l’OFB conservent l’entière responsabilité des opérations mais pourront s’appuyer sur des chasseurs formés.
 - Le matériel à visée thermique leur reste toutefois réservé.
 - Il faut tout de même attendre de voir si le gouvernement maintiendra le cap face aux associations qui crient déjà au scandale. Une chose est sûre : pour les acteurs de terrain, ce texte reconnaît enfin un savoir-faire trop longtemps ignoré par l’administration.

 - Vous pouvez donner votre avis sur la consultation publique jusqu’au 19 décembre


Pour chassepassion.net


 

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