Autorisation d’abattage d’un loup à l'origine d'une attaque sur une randonneuse
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© Shutterstock - Source : lechasseurfrancais.com Au Pays Bas la province d’Utrecht vient d’autoriser l’abattage d’un loup à l’origine d'une attaque sur une randonneuse, mais aussi d'autres attaques.
- En mai dernier une randonneuse est attaquée par un loup ( voir notre article).
- Les tests ADN permettent l’identification du loup.
- C’est le même loup a l'origine de 2 attaques sur des enfants en 2024.
Abattage d’un loup à l’origine de l'attaque d'une randonneuse, mais aussi sur des enfants -
- Fin mai sur le domaine Den Treek-Henschoten à Leusden.
- Un loup sort inopinément des buissons et mord une randonneuse.
- Les autorités de la province précise que cette attaque ne fait pas suite à une « provocation » de la randonneuse.
- Des tests ADN révèlent qu'il s'agit du loup GW3237m.
- C’est ce même loup qui avait été identifié lors de précédentes attaques en 2024.
- La province demande alors en septembre dernier l’autorisation d’un « conditionnement négatif ».
- Ce qui correspond à la capture de l’animal, la pose d’un collier GPS.
- Pour enfin le relâcher ailleurs.
- Mais les associations pro loups crient au scandale. Saisissent la justice.
- Le juge comprend certes les inquiétudes des autorités, mais le loup est une espèce strictement protégée.
- Il estime que la province n’a pas fourni assez d’éléments justifiant cette mesure.
- Mais aussi qu’il « n’est pas possible de vérifier si ce loup représente réellement un danger pour la sécurité publique »…
- Cette nouvelle attaque en mai dernier change la donne.
- La Région de Utrecht précise dans un communiqué. « Selon les spécialistes des loups, cela démontre clairement que ce loup représente une menace immédiate pour l'homme. Ils recommandent donc son abattage. Conformément au Plan interprovincial pour la protection des loups ».
L’ADN n’est pas une preuve fiable selon les pros loups.
- Certains membres d'organisations de défense des loups expriment des doutes quant à l'identification de l'animal responsable. - Selon eux, la présence d'ADN ne suffit pas nécessairement à prouver une attaque.
- Ils rejettent aussi la faute sur l’homme.
- Estimant que certains comportements anormaux chez les loups peuvent résulter d'un conditionnement lié à l'alimentation par l'homme.
Les conseils de la Province pour éviter de nouveaux incidents
- Afin de minimiser le risque de nouveaux incidents, la province d'Utrecht conseille aux résidents et aux usagers récréatifs de rester vigilants et de prendre en compte les conseils suivants :
- Il est préférable de pénétrer dans les forêts de l'Utrechtse Heuvelrug en groupe.
- Soyez particulièrement vigilant lorsque vous courez, montez à cheval ou faites du VTT en forêt. Ces activités peuvent réveiller l'instinct de chasse du loup.
- En tant qu’organisateur d’événements, prenez les mesures appropriées pour éviter les confrontations entre les loups et les visiteurs/participants.
- Restez toujours sur les sentiers en forêt.
- Évitez les bois entre le coucher et le lever du soleil.
- Gardez votre chien en laisse courte.
- Ne laissez pas les enfants de moins de 10 ans entrer seuls dans la forêt.
- Il est préférable que les enfants de moins de 10 ans soient à la vue d'un adulte.
- Évitez les situations inattendues qui pourraient effrayer les loups, comme jouer à cache-cache.
- Soyez conscient de ce qu’il faut faire si vous rencontrez un loup.
- Les établissements de restauration, les campings et autres entreprises de loisirs peuvent être visités, en tenant compte des conseils ci-dessus
Par Isabelle Leca. Pour
lechasseurfrancais.com
Attaque d’abeilles sur des passants : les butineuses vont être euthanasiées
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© Shutterstock - Source : lechasseurfrancais.com Il y a une dizaine de jours une surprenante attaque d’abeilles s’est déroulée à Aurillac. La procureur a décidé d’euthanasier toutes les abeilles de la ruche.
- Mais quelle mouche a piqué ces abeilles pour qu’elles s’en prennent à des passants ? On ne le saura sans doute jamais. Mais les autorités ne veullent pas prendre de risques !!!! Une décision qui laisse perplexe.
Une attaque d’abeilles exceptionnelle en plein centre ville d’Aurillac
- Dimanche 6 juillet, 10h, en plein centre-ville d’Aurillac.
- Soudainement, sans signes avant coureurs, les abeilles d’une ruche située sur le toit d’un hôtel attaquent les passants.
- Du jamais vu. Les butineuses s’en prennent aux passants.
- Une scène apocalyptique pour certains.
- Bilan : 24 personnes piquées. Le maire d’Aurillac précise : « Une personne de 78 ans a été piquée 25 fois ». Trois d’entre elles sont en état d’urgence absolue.
Mais que s’est il passé ?
Pierre Mathonier, maire (PS) d’Aurillac, explique à France 3 : « Une hypothèse semble tenir la route. Il y avait des ruchers installés sur le toit terrasse du Grand Hôtel de Bordeaux, depuis plus de 10 ans. Des frelons asiatiques ont dû menacer la ruche, ce qui a provoqué l’agressivité des abeilles. Ces abeilles agressives se sont répandues sur l’avenue de la République…L’apiculteur propriétaire des ruches est intervenu. Il n’avait jamais connu un tel comportement des abeilles ».
La procureure de la république ne veut pas prendre de risques : les abeilles seront euthanasiées
- Une enquête pour blessures involontaires a été ouverte.
- La procureure de la République, Sandrine Delorme prend une 1ere mesure avec « la décision d’euthanasier les abeilles une fois la procédure terminée ». Elle explique à France 3 : « Les abeilles ont été déplacées dans l’Aveyron, dès que les premières investigations ont été faites. Les ruches peuvent contenir environ 70 000 abeilles. Les investigations sont en cours pour essayer de voir s’il y a une raison particulière au fait que les abeilles se soient énervées alors qu’elles étaient là depuis des décennies. On va vérifier que la réglementation a été suivie ».
- Sur la raison de l’enquête la procureur reste prudente. « La piste des frelons asiatiques est une piste parmi tant d’autres dans la mesure où, en l’état, on n’a pas de frelon asiatique sous la main. Il n’y a pas de piste privilégiée. Certains évoquent la présence de frelons asiatiques. On peut se demander s’il y a eu une erreur de manipulation. On n’a rien pour favoriser une piste ou une autre. C’est pour cela qu’une enquête est en cours et que l’on va faire appel à des experts qui pourront peut-être plus facilement expliquer pourquoi des abeilles peuvent à ce point s’énerver et prendre pour cibles des passants ».
Par Isabelle Leca
Pour lechasseurfrancais.com
PACA :
la ministre de l’Agriculture en visite… sous l’ombre du loup
Hier, Annie Genevard, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, s’est rendue dans les Alpes-de-Haute-Provence, notamment à Sisteron, pour rencontrer éleveurs et bergers confrontés aux ravages persistants du loup. Nos confrères de BFM et du Dauphiné Libéré relèvent l’atmosphère lourde de tension : perte de bêtes, inquiétude des jeunes générations, et impression d’“impasse” pour le monde pastoral
Rencontre avec le monde de l’élevage
- Rendez-vous au GAEC de Saint?Domnin, à Sisteron, où la ministre a été accueillie par Guillaume Garcin, éleveur ayant récemment perdu un bélier attaqué devant sa maison. “ On a l’impression que le mot produire est un gros mot ”, lui a-t-il confié.
- Face à ce constat alarmant, Genevard a reconnu la gravité de la situation : “ c’est l’impasse pour vous ”, comme le rapporte Le Dauphiné
- Plusieurs décisions concrètes sont attendues : régulation renforcée, simplification des tirs de défense, et aides aux bergers.
Un périple symbolique
- En parallèle, la ministre a visité un domaine pistache — symbole de résilience agricole — puis rencontré les élus régionaux, notamment GAEC et Chambre d’agriculture PACA, pour évoquer les enjeux du pastoralisme, de la gestion de l’eau et de la filière pistache dans un climat méditerranéen en souffrance.
- Mais c’est bien le loup, avec ses attaques répétées et le découragement des éleveurs, qui occupe les esprits. - Les syndicats agricoles réclament des mesures immédiates : quotas de régulation augmentés, simplification administrative et indemnisation rapide — un cocktail de mesures que la ministre doit désormais transformer en actions.
Une région qui n’attend plus
- En PACA, le contexte est plus que tendu.
- Christian Estrosi, président de région, a déjà débloqué 2,5 millions d’euros pour soutenir chasseurs et bergers, proposant même une loi régionale pour renforcer la régulation du loup.
- L’État ne peut plus se contenter des communiqués?: la situation exige du concret, et vite.
L’illusion de la cohabitation douce
- Pendant que certaines ONG tentent d’imposer leur vision idéologique, les chasseurs, éleveurs et élus locaux agissent au quotidien.
- L’expérience montre qu’on ne s’accommode pas avec le loup, on gère sa présence, avec pragmatisme et réalisme.
- Pas de slogans, pas de postures, mais des mesures adaptées au terrain, avec chasseurs et bergers mobilisés, prêts à tenir la ligne pour préserver leurs troupeaux, leurs emplois, et la vitalité des territoires.
Par Frédéric Buszkowski
Pour chassons.com
171 faons sauvés par les chasseurs de Haute-Savoie grâce aux drones thermiques
Chaque printemps, alors que les agriculteurs préparent la première coupe des prairies, un drame silencieux menace les jeunes faons tapis dans les hautes herbes. Cette année encore, la Fédération Départementale des Chasseurs (FDC) de Haute-Savoie, avec le soutien du Département, s’est mobilisée pour sauver ces jeunes cervidés grâce à une technologie de pointe : les drones équipés de caméras thermiques.
- Ce sont 12 télépilotes professionnels et bénévoles qui ont été déployés sur le terrain pour mener à bien ces opérations de sauvetage.
- Entre fin mai et début juillet, ces spécialistes ont survolé près de 60 communes, principalement rurales, pour repérer la présence des faons blottis dans les herbes hautes avant le passage des engins agricoles.
- Le bilan 2025 est particulièrement encourageant : 171 faons ont été localisés et mis en sécurité, à l’écart des zones de fauche.
- Une performance rendue possible par une organisation rigoureuse, une réactivité de tous les acteurs concernés et une étroite coopération entre les agriculteurs, les chasseurs et la FDC.
- « C’est une véritable chaîne de solidarité locale qui se met en place chaque année », souligne un représentant de la Fédération. « Sans l’engagement des agriculteurs, qui préviennent en amont des dates de fauche, et sans le soutien technique et humain des chasseurs et des bénévoles, ces opérations seraient impossibles. »
- Ce dispositif ne pourrait voir le jour sans le soutien financier du Département de la Haute-Savoie, qui permet de financer le matériel, la formation des télépilotes, ainsi que les opérations de terrain.
- Une preuve que les politiques publiques peuvent efficacement contribuer à la protection de la biodiversité locale.
