Le 4 mars 2025, une opération a permis de sauver près de 85 chiens maltraités dans un élevage clandestin aux Forges-de-Lanouée, dans le Morbihan. Sous l’ordredu procureur de Vannes, une vingtaine de bénévoles de l’association Action protection animale (APA), avec les gendarmes, ont perquisitionné deux maisons. Ils y ont trouvé des animaux en piteux état.
- Le propriétaire, déjà signalé en octobre 2024 pour un élevage illégal à Bréhan, continuait ses activités malgré les interdictions. Voici les détails de cette intervention marquante.
Une intervention d’urgence aux Forges-de-Lanouée avec 84 chiens saisis
- Ce mardi 4 mars 2025, dès 8 heures, les gendarmes de Josselin, accompagnés de vétérinaires et de bénévoles de l’association APA, ont investi deux maisons mitoyennes au lieu-dit Bocneuf-la-Rivière, dans la commune des Forges-de-Lanouée. - L’objectif : mettre fin à un élevage sauvage signalé par un voisin, excédé par les aboiements incessants. - Sur place, une odeur pestilentielle les a accueillis, trahissant les conditions de vie des 84 chiens découverts. - Les animaux, des chiots et des adultes, étaient entassés dans des cages de transport exiguës. - Certains étaient incapables de se tenir debout. - Parmi eux, des Bergers Américains, des Golden Retrievers, des Beagles et des Beaucerons. Anne-Claire Chauvancy, présidente d’APA, décrit une situation dramatique :
“Il y avait un problème d’hygiène avec des chiens couverts d’excréments, beaucoup de maladies. Ils étaient très craintifs et amaigris.”
- Malgré l’absence de traces de violence physique, selon la gendarmerie, leur état général témoignait d’une négligence grave.
Une saisie pour une seconde chance
- L’opération, soutenue par la Direction départementale de la protection des populations (DDPP), a permis de saisir les 84 chiens.
- Ces derniers étaient répartis entre les deux logements – une trentaine chez l’homme, une cinquantaine chez la femme. - Les animaux ont été évacués vers des refuges bretons : Bréhand et Trégrom (Côtes-d’Armor), Férel (Morbihan) et Landerneau (Finistère). - “Les chiens ont été saisis pour être lavés, soignés et resociabilisés”, explique Anne-Claire Chauvancy. - L’objectif est clair : leur offrir une nouvelle vie loin de cet enfer. - Enfin, une enquête pour maltraitance animale a été ouverte par les gendarmes. Ce couple, déjà dans le viseur des autorités, risque des sanctions très lourdes.
Un passé judiciaire troublant
- En novembre 2024, ces mêmes éleveurs avaient été ciblés par une première saisie à Bréhan, à une trentaine de kilomètres des Forges-de-Lanouée. - À l’époque, 72 chiens avaient été retrouvés dans des conditions tout aussi sordides : maigres, affamés, stressés, certains incapables de marcher. Les sols étaient jonchés d’excréments. Plusieurs cadavres d’animaux gisaient dans des sacs plastiques. La justice leur avait alors interdit de poursuivre tout élevage. Une consigne qu’ils ont ignorée, relançant leur activité illégale dans un nouveau lieu.
“Ces éleveurs avaient reçu des consignes de la part de la justice afin d'arrêter tout élevage de chiens, mais ils avaient pourtant continué leur activité de reproduction”, déplore Anne-Claire Chauvancy.
Une récidive qui pose question sur le suivi des interdictions et la capacité à empêcher ces pratiques. Cette vaste opération dans le Morbihan met en lumière une réalité sombre : celle des élevages clandestins qui prospèrent dans l’ombre, au détriment des animaux. Cette affaire souligne le besoin d’un contrôle renforcé.
La pratique de la chasse expose régulièrement les chasseurs à des niveaux sonores extrêmement élevés.
- Un seul coup de fusil peut avoir des effets néfastes sur l’oreille du chasseur, avec des conséquences parfois irréversibles. - Protéger son audition n’est pas une option, mais une nécessité absolue. - Examinons les différentes solutions disponibles pour préserver ce sens précieux, tout en maintenant une conscience optimale de votre environnement.
Les risques auditifs liés à la pratique de la chasse
- Uncoup de fusil traditionnel génère un bruit d’environ 140 à 165 décibels, largement au-dessus du seuil de douleur (120 dB) et du seuil de danger immédiat (85 dB). - À titre de comparaison, un avion au décollage produit environ 130 dB. L’exposition répétée à ces niveaux sonores peut entraîner :
Acouphènes : sifflements ou bourdonnements persistants
Hyperacousie : sensibilité excessive aux sons courants
Perte auditive temporaire : sensation d’oreille « bouchée » après le tir
Surdité permanente : dégradation irréversible de l’audition
Les bouchons d’oreille : solution simple mais efficace
- Première ligne de défense contre les traumatismes sonores, les bouchons d’oreille se déclinent en plusieurs catégories :
Bouchons en mousse : économiques et jetables, ils offrent une atténuation d’environ 25 à 30 dB. Faciles à transporter, ils constituent une solution de secours appréciable.
Bouchons réutilisables : en silicone ou thermoplastique, ils proposent un meilleur confort et une durabilité supérieure.
Bouchons sur mesure : moulés selon l’anatomie exacte de vos conduits auditifs, ils offrent une protection optimale et un confort inégalé, idéal pour leslongues sessions de chasse à l’affût.
- Des fabricants comme Peltor, Num’Axes ou Alvis Audio proposent des gammes adaptées aux besoins spécifiques des chasseurs. - Pour une activité occasionnelle, optez pour des modèles réutilisables de qualité (20-40€). - Pour une pratique régulière, l’investissement dans des protections sur mesure (150-250€) se révèle judicieux sur lelong terme.
Les casques anti-bruit : protection maximale
- Pour une protection renforcée, particulièrement lors dessessions de ball-trapou d’entraînement intensif, les casques anti-bruit constituent la référence :
Casques passifs : ils atténuent tous les sons environnants de manière égale, offrant une protection d’environ 25 à 32 dB.
Casques avec compression : ils bloquent uniquement les sons dangereux tout en permettant d’entendre les conversations et les bruits environnants. Idéal pour maintenir la communication lors desbattues au sanglier.
- Les modèles haut de gamme comme le Peltor SportTac, le Walker Razor RC ou le MSA Sordin Supreme Pro-X offrent un confort optimal et une excellente réduction sélective du bruit, essentiels pour rester à l’écoute de l’environnement et identifier la présence du gibier.
Les solutions électroniques : haute technologie au service de l’audition
- Les protections électroniques représentent l’avancée la plus significative dans ce domaine :
Bouchons électroniques : équipés de microphones et d’amplificateurs, ils permettent d’entendre normalement les sons ambiants tout en bloquant instantanément les bruits de tir. Des modèles comme le GSP Ghost Stryke ou le Walker’s Silencer offrent cette technologie dans un format compact.
Casques électroniques : combinant confort et technologie avancée, ils amplifient les sons faibles (conversations, bruissement de feuilles) tout en coupant instantanément les bruits dangereux. Le Peltor ComTac XPI ou le Howard Leight Impact Pro représentent l’excellence dans cette catégorie.
- Ces solutions, bien que plus onéreuses (150-500€), offrent un avantage considérable : elles permettent de rester parfaitement conscient de son environnement tout en protégeant efficacement l’audition. - Un atout majeur pour améliorer la qualité de votre tir et votre sécurité sur le terrain.
Choix et entretien de vos protections auditives
- Pour sélectionner la protection la plus adaptée à votre pratique, considérez ces facteurs essentiels :
Type de chasse : pourl’approche ou l’affût, privilégiez les solutions électroniques qui préservent l’acuité auditive.
Fréquence de pratique : chasseur occasionnel ou régulier, votre budget et vos besoins diffèrent.
Confort : une protection inconfortable ne sera pas portée, donc inefficace.
Compatibilité : assurez-vous que votre protection n’interfère pas avec votre position de tir, particulièrement si vous utilisez une carabine avec lunette.
- Entretenez régulièrement vos protections auditives : nettoyez les bouchons réutilisables à l’eau tiède savonneuse, remplacez les mousses de confort des casques, et vérifiez l’état des piles pour les modèles électroniques. - Un entretien approprié garantit non seulement l’hygiène mais aussi l’efficacité et la durabilité de votre équipement.
L’importance d’une sensibilisation précoce
- Comme le souligne le Dr. Laurent Fombeur, ORL spécialiste des traumatismes sonores liés aux armes à feu : « La perte auditive due aux tirs est progressive et souvent indolore. Lorsque le chasseur commence à s’en apercevoir, les dommages sont déjà considérables et généralement irréversibles. » - Il est donc crucial de sensibiliser les jeunes chasseurs dès l’obtention de leur permis de chasser. Une bonne habitude prise tôt se maintient toute une vie et préserve ce sens précieux qu’est l’ouïe.
L’Europe a adopté une réglementation ferme et drastique en ce qui concerne certaines espèces, à tel point que la découverte d’un de ces animaux mort peut mener à une véritable enquête. C’est le cas récemment en Suisse ou un lynx a été découvert non loin de notre frontière.
Un lynx retrouvé mort, la piste d’un braconnage privilégiée.
- Un lynx a donc été retrouvé mort à La Chaux-de-Fonds en Suisse. - Cette commune se situe a quelques encablures de la frontière avec la France et par conséquents les associations comme Athénas ont rapidement pris l’affaire en main elles aussi. - Le lynx a été retrouvé en bordure de route et comme c’est le cas dans plusieurs pays d’Europe, cette découverte a déclenché certaines investigations. - Tout d’abord, la carcasse de l’animal a été récupérée pour qu’une autopsie soit réalisée, ce qui a révélé que le lynx avait été victime d’un coup de feu. - La raison de la mort de la bête a débouché sur le lancement d’une instruction pénale des autorités Suisses pour déterminer les circonstances de l’abattage de cette espèce pourtant protégée. - Un appel a témoins a même été lancé pour savoir si quelqu’un a pu entendre ou voir quelque chose le jour estimé de la mort du lynx afin de tenter de confondre le ou les responsables des tirs. - La police a également lancé un appel pour que le tireur puisse se dénoncer de lui même auprès des autorités.
Le centre Athénas pointe du doigt les chasseurs.
- Forcément, quand on entend parler du lynx, le centre Athénas n’est jamais très loin et encore une fois, ce dernier a décidé d’incriminer les chasseurs en tenant des propos que l’on pourrait trouver déplacés, pour les nemrods de France comme pour nos voisins Helvètes. - Selon l’association qui s’est exprimée dans les colonnes de France 3 Régions, « la bêtise et la barbarie sont de toute évidence transfrontalières. Il y a de grandes similitudes entre les chasseurs Neuchâtelois et leurs homologues francs-comtois : la même intolérance aux grands prédateurs.« - Les Fédérations de chasseurs Suisses et Françaises apprécieront…
La saison 2023/2024 avait été une bien triste saison pour le département de l’Orne ou plusieurs accidents de chasse s’étaient déroulés. Bien que les chasseurs aient poussé le curseur à fond en ce qui concerne la sécurité, il y a encore parfois des comportements déviants qu’il faut sanctionner sévèrement mais qui peuvent malheureusement avoir des conséquences extrêmement graves. Ce jeudi 13 mars, le tribunal d’Alençon a statué dans ce sens au sujet d’une affaire datant de 2023.
Un chasseur tué lors d’un accident de chasse en décembre 2023.
- L’affaire avait fait beaucoup de bruit en décembre 2023 lorsqu’un chasseur d’une quarantaine d’années avait trouvé la mort lors d’un accident de chasse sur le territoire de Ferrières-la-Verrerie. - Une enquête avait donc immédiatement été ouverte et il aura fallu deux ans pour que la justice puisse décider de passer aux audiences après avoir réuni suffisamment d’éléments. - Selon les premiers constats, l’homme était traqueur et s’était avancé sur un sanglier pour le servir quand il a été touché par une balle tirée par un autre chasseur. - La question était donc de savoir s’il y avait eu des manquements à la sécurité, si le tir était direct ou issu d’un ricochet, etc.
Deux chasseurs condamnés.
- Deux ans après les faits, l’audience a donc eu lieu au tribunal d’Alençon et les juges ont estimé que deux des acteurs de cette chasse devaient être condamnés. - L’auteur du tir et le responsable de la chasse, tous les deux âgés de 75 ans, ont été considérés comme responsables de manquements à la sécurité, notamment sur l’angle de 30° lors du tir comme le rapporte France Bleu. - Le tribunal a condamné les deux chasseurs à trois ans de prison dont deux avec sursis et un an sous bracelet électronique. - Leurs permis de chasse ont été annulés et ils ont l’interdiction de porter ou de détenir une arme. - Les avocats de la défense du tireur devraient faire appel de cette décision, estimant que lorsqu’il a tiré, leur client pensait le faire en toute sécurité.