Ruralité en fête dans les Hauts-de-France c’est l’événement de la rentrée de septembre 2025 qu’il ne faut absolument pas manquer !
- Ruralité en Fête, c’est anciennement la Fête de la Chasse. - Deux jours dans le parc du Château de Compiègne au cœur de la ruralité des Hauts-de-France pour les petits et les grands, les amoureux de la nature, les chasseurs, les pécheurs et tous les curieux.
Ruralité en Fête : un programme riche et varié pour petits et grands
- Au cours du premier week-end de septembre, le parc du Château de Compiègne redeviendra une grande aire de jeux pour petits et grands grâce à l’évènement régional « Ruralité en fête dans les Hauts-de-France ». - Ruralité en fête avait rassemblé 140 stands d'exposants et plus de 38 000 personnes sur deux jours en 2022 (Fête Régionale de la Ruralité 2022 à Compiègne). - Repoussée en 2024 pour cause des Jeux Olympiques, elle revient en 2025 pour remettre du bonheur, de la joie et de la passion dans les yeux des petits ruraux et citadins des Hauts-de-France, passionnés par les loisirs ruraux. - Village des produits du terroir, équipements chasse, artisans d'art, spectacle équestre, jeux picards, tir à l'arc, ferme pédagogique, spectacle de fauconnerie et de nombreuses autres animations.
Quelques temps forts de l’événement :
Samedi 6 septembre à 10h : Inauguration
Dimanche 7 septembre à 10h : Messe de Saint-Hubert
Spectacles équestre de Mario Luraschi : samedi à 11h30 et 16h30 / dimanche à 11h30 et 16h45
Spectacle de rapaces : samedi et dimanche à 11h00, 14h00 et 16h00
Animation la chasse au Moyen Âge : 12h00, 15h00, 17h00
Spectacle la vènerie à travers les âges : samedi à 15h30 et dimanche à 15h15
Concours de trompes : samedi et dimanche à 12h30
En savoir plus sur Ruralité en Fête dans les Hauts-de-France
Informations pratiques :
Samedi 6 septembre de 9h30 à 19h
Dimanche 7 septembre de 9h30 à 18h
Parc du Château de Compiègne
Entrée gratuite - Parking gratuit
Restauration sur place
Ruralité en Fête (anciennement La Fête de la Chasse) est un événement organisé par la Fédération régionale des chasseurs des Hauts-de-France, les Fédérations des Chasseurs de l’Oise, de l’Aisne, de la Somme et du Nord et du Pas-de-Calais et avec le soutien de la Région Hauts-de-France.
Trop c’est trop : 90 millions d’euros de dégâts de gibier payés par les chasseurs, pour Willy Schraen “l’heure n’est plus au rafistolage et aux compromis”.
- Ce matin Willy Schraen conviait la presse cynégétique pour parler de la saison de chasse qui s’ouvre, l’occasion de taper du poing sur la table sur le dossier des dégâts de gibier.
Pour Willy Schraen : Combien de temps, encore, allons-nous tolérer l’hypocrisie qui entoure le système d’indemnisation des dégâts de gibier ?
Chaque année, des millions d’euros s’évaporent pour compenser des cultures agricoles ravagées par des sangliers toujours plus nombreux… Et rien ne change. Pire : on fait semblant de croire que les chasseurs, seuls, pourront continuer à payer l’addition pour des dégâts qu’ils ne peuvent pas maîtriser totalement.
Non ! Les chasseurs ne sont pas responsables de la prolifération des sangliers. Cessons de culpabiliser ceux qui paient et qui font le « job » ! Ce système est injuste et ruineux.
Il pénalise ceux qui agissent - les chasseurs -, protège ceux qui ferment les yeux - certains propriétaires de territoires qui refusent la régulation -, et entretient l’illusion d’une réponse institutionnelle. Car, l’État s’en mêle ponctuellement lorsque la situation dérape comme au début de la guerre en Ukraine ou lorsqu’une obligation de résultat ne peut se faire sans une obligation de moyens. Je pense évidemment aux accords de mars 2023 signés par la FNC avec le monde agricole et avec l’État. C’est dans le cadre de ces mêmes accords qu’il a été jugé nécessaire de poursuivre la réflexion sur une réforme globale et durable du financement des indemnisations aux agriculteurs.
Dégâts de gibier : Alors, qu’attendons-nous ?
C’est la défense de notre souveraineté alimentaire qui est en jeu !
Sauf que personne n’ose réellement mettre les mains dans le cambouis. De rares parlementaires plus téméraires que les autres ont déposé des propositions de loi afin de tenter de répondre à l’enjeu du financement pérenne des dégâts de grand gibier. Ces dernières dorment tranquillement dans les cartons du Sénat et de l’Assemblée nationale.
Elles n’ont d’autre mérite que celui d’exister !
Pendant ce temps-là, les agriculteurs, face à leurs parcelles ravagées s’enfoncent dans la colère, et les chasseurs dans le découragement.
Nous sommes arrivés au bout d’un modèle conçu, il y a plus de 50 ans. Cette époque est révolue. Aujourd’hui, les densités de gibier continuent de progresser, les équilibres écologiques sont parfois rompus, les territoires agricoles deviennent alors des zones de combat… Et que fait on ? Rien. On indemnise. On paye toujours plus. Et on recommence jusqu’à ce que cet engrenage fatal s’arrête faute de sous et indirectement faute de chasseurs. Ceux-là mêmes qui pratiquent cette indispensable régulation.
Dégâts de gibier : Cela suffit.
Nous demandons une réforme de fond.
Une réforme qui dise clairement que la régulation n’est pas un choix du monde de la chasse, mais, dans ce cas précis, une obligation.
Il faut que les responsabilités doivent être partagées.
Que ceux qui refusent que l’on chasse les sangliers doivent en assumer les conséquences.
Mais aussi que les agriculteurs qui rechignent à mettre en place des dispositifs de prévention ne peuvent exiger toujours plus du système qui existe aujourd’hui.
Il est temps de remettre un peu d’ordre, de cohérence et de courage.L’heure n’est plus au rafistolage et aux compromis.L’heure est à la responsabilité et à l’action.
À Castanet, dans l’Aveyron, l’été rime avec convivialité. Depuis trois décennies, l’association « Lou Pesquié si daccord » anime les soirées du village et bien au-delà, transformant ce coin de campagne en véritable lieu de rencontre. Entre repas, bals, concerts, jeux de quilles et soirées contées, la guinguette est devenue un point de ralliement incontournable pour les habitants comme pour les visiteurs.
Trente ans de convivialité
- Pour fêter ses 30 ans d’existence, l’association a vu les choses en grand. Plus de 90 personnes se sont retrouvées autour d’un repas festif, où la star du menu n’était autre que… le sanglier, généreusement offert par la société de chasse locale.
La générosité des chasseurs
Une fois encore, les chasseurs ont prouvé qu’ils ne sont pas seulement des acteurs de régulation, mais aussi des artisans de convivialité au cœur du monde rural. - Leur don de viande de sanglier a permis de réunir petits et grands autour d’une table, dans un esprit de partage et de solidarité.
La ruralité dans ce qu’elle a de meilleur
- « Lou Pesquié », ce n’est pas seulement une guinguette. - C’est l’image même de cette ruralité paisible où la fête, la gastronomie et l’amitié se conjuguent naturellement. - Ici, la chasse se vit aussi dans l’assiette, comme un trait d’union entre traditions, terroir et vie associative.
C’est un chiffre que l’on aurait préféré ne jamais voir apparaître et pourtant, il est tout de même symptomatique d’une tendance des violences commises envers les chasseurs en forte hausse. Sous couvert de l’idéologie animaliste et d’une propagande des associations anti-chasse, certains pensent pouvoir s’en prendre parfois physiquement aux chasseurs et leurs chiens, ce qui a fait monter le nombre de plaintes déposées en 2025.
Un taux de plaintes qui a doublé par rapports aux signalements des dernières années.
- Lors de son point presse de début de saison, la Fédération Nationale des chasseurs a communiqué sur les violences faites aux chasseurs et le moins que l’on puisse dire, c’est que les chiffres sont effrayants. - Du 1er juin 2024 au 31 mai 2025, le nombre total des signalements de violences faites aux chasseurs effectués sur la plateforme de la FNC a atteint les 229. On sait bien que tous les évènements de ce genre ne sont d’ailleurs pas déclarés, ce qui démontre que les atteintes aux chasseurs deviennent de plus en plus récurrentes. - Pire encore, ces signalements ont débouché sut 65 plaintes déposées auprès des autorités, ce qui correspond à un taux de plainte de 28% par rapport aux signalements. - Ce taux est en forte hausse puisque la FNC indique que les années précédentes, il était d’environ 15%.
Un ratio à 60/40 entre les attaques sur les biens et sur les personnes.
- Quand on parle de violences faites aux chasseurs, ces dernières peuvent prendre différentes formes, même les plus extrêmes car certains sont injuriés, menacés de mort et parfois même agressés physiquement. - Selon les études menées par la FNC sur les chiffres recueillis, 36.7% des signalements concernent des atteintes aux personnes et63.3% des atteintes aux biens : - Cette hausse du nombre de plaintes doit faire prendre consciences aux autorités qu’il est nécessaire de lutter efficacement contre la radicalisation de certaines associations animalistes et des idéologies qu’elles défendent, au point de légitimer les altercations avec les chasseurs et les dégradations sur leurs biens.