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La chasse à courre
 
 

 Dimanche 3 Mars 2019

Chasse à courre : un animal réfugié
près des habitations devra être grâcié


Illustration source :
lci.fr
 
 Il ne sera plus possible de poursuivre et d'abattre un animal réfugié à proximité d'habitations dans le cadre d'une vénerie (ou chasse à courre). Un décret paru vendredi indique qu'il sera désormais "gracié".

Une (petite) chance de répit pour un animal traqué dans le cadre d’une chasse à courre. Désormais, s'il parvient jusqu’à une zone habitée ou commerciale, il sera gracié et ne pourra plus être poursuivi ou tué par les chasseurs.
Le décret publié vendredi fait notamment suite à un incident survenu dans l’Oise à l’automne 2017. Des veneurs (pratiquants de la chasse à courre) avaient abattu un cerf ayant trouvé refuge dans le jardin de particuliers, ce qui avait provoqué un vif émoi. Le chasseur avait été suspendu pour "négligences".

60 chiens au maximum
Concrètement, le "maître d'équipage" devra "veiller à ce que l'animal ne soit pas approché" et faciliter son déplacement loin de la zone habitée. Si cela n'est pas possible, les autorités devront être contactées. Après évaluation de la situation, un vétérinaire devra alors, "au frais de l'équipage", anesthésier l'animal pour le déplacer ou "procéder à sa mise à mort".

Le texte, paru au Journal officiel vendredi 1er mars, précise que l’animal doit être “aux abois ou au ferme”, c’est-à-dire entouré ou faisant tête aux chiens. Il précise que l’équipage, désormais, ne pourra comprendre que 60 chiens courants au maximum.

Publié par :
lci.fr

Vendredi 22 Février 2019

 Un séjour découverte de la chasse à courre
pour s'opposer aux "préjugés"
 

Source : actu.orange.fr
 
Entre les murs épais de l'ancienne abbaye du Val des Choues, Michel et Inès Monot accueillent les visiteurs venus découvrir la chasse à courre, soignant l'image d'un "patrimoine culturel" face aux "préjugés" de ses opposants.

Au petit matin, les valets de limier ont été "faire le bois", arpentant la forêt de Châtillon (Côte d'Or) en compagnie d'un chien expérimenté (un limier) à la recherche de traces de sangliers.
L'imposante abbaye tout entière se prépare à la chasse sous le regard curieux de ces spectateurs.
"Toute cette activité, les chiens, les chevaux, la tradition avec l'équipage en tenue: ce sont des choses qui m'émerveillent", commente Daniel Tourneroche, retraité de 74 ans venu de la région parisienne avec sa femme et un couple d'amis.
Dans le chenil, ce sont les aboiements excités des grands anglo-français tricolores ou des poitevins qui composent la meute dont une cinquantaine - environ un tiers - participera à la chasse.
Les "boutons" (chasseurs membres de l'équipage) se présentent à cheval, épingle à la cravate, redingote "grise à parements bleu marin". Certains portent la trompe de chasse en bandoulière.
Aux quelques dizaines visiteurs par an venant suivre une chasse à courre, Michel Monot veut "transmettre une meilleure image de cette passion", régulièrement ciblée par ses opposants qui dénoncent une pratique "cruelle" ou "archaïque".

- "Fossé" entre ville et campagne -
Deux propositions de loi pour l'interdire, comme c'est déjà le cas en Angleterre ou encore en Allemagne, ont ainsi été déposées, fin 2017 et début 2018, par des parlementaires de plusieurs groupes, mais n'ont pour l'heure jamais été inscrites à l'ordre du jour.
"Aujourd'hui, on est à la croisée des chemins. Si on veut convaincre nos concitoyens du bien fondé de la chasse, il faut la leur faire découvrir", selon M. Monot, pour qui elle doit se pratiquer "dans l'éthique" et avec "un profond respect par rapport à l'animal".
"On est confronté au quotidien à un grand fossé entre les gens qui vivent dans les villes et ceux qui vivent encore dans les campagnes. Si on ne porte pas un soin attentif à la communication, trop de préjugés, trop d'a priori feront qu'on risque de disparaître."
Lorsque la chasse s'élance, les visiteurs sont conduits en voitures à travers la forêt par les valets de limiers, qui tentent de les amener aux points de passage de la meute et des cavaliers. Quelques habitués suivent dans leur propre véhicule ou en vélo électrique.
Arrêtés au bord d'une route à la lisière de la forêt, dans la brume, tous sont aux aguets. On entend, au loin, les chiens. De temps en temps, on retrouvera la meute, suivie par les cavaliers. Certains verront des sangliers.

- Bredouilles -
"Je ne suis pas chasseur, mais j'adore la nature. C'est le cycle de la vie : quand il y a naissance, un jour ou l'autre, c'est la mort. Ça fait partie de la nature", philosophe M. Tourneroche, qui fait valoir que dans la chasse à courre "l'animal a sa chance aussi".
Après plus de cinq heures, l'issue de la chasse lui donne raison : l'équipage rentre bredouille et la meute des chiens est éparpillée dans une partie de cette forêt grande comme Paris.
Denis Brajon, 55 ans, a vécu le même épilogue la semaine précédente. "Je n'y allais pas pour voir la capture d'un animal", précise ce chasseur (au fusil) de Lozère. "C'est quand même la chasse la plus ancestrale qui soit et le nombre de prises est vraiment dérisoire compte tenu de l'investissement demandé."
"On prend un sanglier une fois sur trois", confirment les veneurs (chasseurs à courre), qui répètent à l'envi que la vénerie n'est en fin de compte "pas très meurtrière".
Pour Daphné Fougea, 23 ans, c'est surtout "une passion que mes parents m'ont transmise" et qu'elle espère, un jour, passer à ses propres enfants.
"Mon grand-père m'a dit un jour "ne te passionne pas trop pour la chasse à courre, parce que je pense que l'année prochaine on ne chassera plus". C'était déjà au tout début des années 2000 et aujourd'hui on chasse encore."

Publié par : actu.orange.fr

Mardi 19 Février 2019
 
   Tarn - Castelnau-de-Montmiral - 81

Les militants anti-chasse s'interposent
pendant la chasse à courre


https://images.ladepeche.fr/api/v1/images/view/5c6a528f8fe56f460108d964/large/image.jpg
    Chasse à courre : les anti s'interposent-Illustration source : ladepeche.fr
 
Face-à-face tendu encore ce samedi matin en forêt de Grésigne à Castelnau-de-Montmiral où une trentaine de militants du collectif AVA Grésigne anti-chasse se sont ont tenté d'empêcher le déroulement de la chasse à courre.

Dans un communiqué, la société de Vènerie dénonce «une pression incessante que les opposants font subir à l'équipage de Grésigne». Les militants se sont interposés à la fin de la chasse entre le cerf aux abois poursuivi et les chiens. «Pour des raisons de sécurité, l'équipage de la chasse à courre a donc décidé de gracier l'animal et retirer ses chiens», informe la société de Vènerie.
«Outre être une entrave illégale au droit de la chasse, tenter de s'interposer entre un animal sauvage et des chiens est particulièrement dangereux et irresponsable», poursuit le communiqué. «Nous sommes dans notre droit», se défend le porte-parole de la société de Vénerie, Manuel Demnard. Les forces de l'ordre étaient là pour apaiser les tensions. Des relevés d'identité ont été menés ainsi que des procès-verbaux. Une procédure va être ouverte et instruite par le magistrat.
De son côté, le collectif se défend du caractère illégal de son intervention : «Lorsque le cerf est aux abois (qu'il a épuisé toutes ses ressources) après avoir été traqué toute la journée, la chasse est terminée. L'action menée n'est donc pas une entrave à la chasse. Nous avons donc demandé à l'équipage de Grésigne de ne pas le mettre à mort. Le cerf s'est prostré en arythmie cardiaque. L'AVA n'a fait que s'interposer pour éviter que la meute de chiens se saisisse du cerf», se défend une militante du collectif qui dit avoir reçu des «menaces de mort». Le cerf serait décédé quelques minutes plus tard. Affaire à suivre...

Publié par :
ladepeche.fr

Dimanche 13 Janvier 2019

   Oise - 60

Face aux polémiques, la chasse à courre s’achète une conduite
 

Saint-Jean-aux-Bois, mercredi. Le cerf a été pris dans l’étang de Sainte-Périne. LP/Alexis Bisson
Illustration source :
leparisien.fr
 
Un arrêté vieux de 40 ans relatif à l’exercice de la vénerie va être modifié à l’issue d’une consultation publique. Selon Alain Drach, maître d’équipage compiégnois, ce texte vise à mieux encadrer les chasses à proximité de zones d’habitation.

C’était le 21 octobre 2017. Dans ce petit lotissement de la rue des Veneurs, à Lacroix-Saint-Ouen, un cerf aux abois enjambe les haies séparant les quelques jardins. Pris au piège.
Sous les yeux médusés des riverains et de quelques militants anti-chasse, Alain Drach, le chef d’équipage qui avait pris en chasse l’animal, se résout finalement à l’abattre, au sein de la propriété. La scène, rapidement diffusée sur les réseaux sociaux, va déchaîner les passions. Et raviver durablement le débat sur la pratique de cette chasse.

Objectif : limiter les incidents
Quinze mois plus tard, plus question pour le veneur compiégnois de revivre une telle polémique. Le maître d’équipage vient de prendre part à la modification de l’arrêté du 18 mars 1982 relatif à l’exercice de la vénerie. Objectif : « limiter les incidents en fin de chasse à proximité des lieux habités. »
Alain Drach serait-il ici juge et partie ? « Non, il n’y a aucune contradiction à prendre ma part à cette modification, insiste le chasseur. J’en avais très envie. Vu la controverse, cela semblait logique que j’apporte ma pierre à l’édifice. Ces modifications ne pouvaient être apportées que par des personnes qui sont forcément partie prenante. »

Désormais, si l’animal se trouve à proximité d’habitations, il est épargné
L’arrêté remis au goût du jour entend « redéfinir les conditions suivant lesquelles un animal chassé peut être gracié à proximité de zones d’habitation ». Tout d’abord en limitant à 60 le nombre de chiens en action de chasse. Surtout, il donne un cadre juridique sur la démarche à suivre lorsqu’un animal traqué se retrouve dans un lotissement. Désormais, selon le texte, « lorsque l’animal est aux abois et qu’il se trouve dans le périmètre de lieux d’habitation […] il est gracié (épargné, NDLR). »
« C’est une mise à jour nécessaire et satisfaisante, apprécie Alain Drach. Jusque-là, c’était nébuleux, il y avait une règle tacite. Désormais, c’est réglé, les choses sont claires. »
Florence de Lageneste, chef de l’équipage de Rivecourt, approuve la démarche : « Il faut évoluer. Ce qui était possible il y a encore 50 ans ne l’est plus aujourd’hui. Gracier un animal en zone urbanisée ne me pose aucun problème. On est prêt à faire le maximum pour que les choses se déroulent dans ces conditions. Même si l’accident reste possible, ça n’est pas une science exacte. »

« De la poudre de perlimpinpin »
Le texte devrait être mis en œuvre à l’issue d’une consultation publique, disponible jusqu’au 25 janvier, à l’initiative du ministère de la Transition écologique et solidaire. Consultation qui a déjà recueilli plus de 4 000 commentaires.
Parmi eux, des voix discordantes s’expriment. Les opposants à la chasse à courre voient dans ce texte un simple effet d’annonce. « De la poudre de perlimpinpin, ironise Stanislas Broniszewski, porte-voix du collectif Abolissons la vénerie aujourd’hui (AVA) dans le Compiégnois. On crée un semblant de consultation sur quelque chose qui, dans les faits, existe déjà. Il n’y a aucune avancée spéciale. Ça ne vise qu’à redorer le blason de cette pratique, si tant est qu’elle ait déjà été dorée. »

 
  • Béatrice Martin, maire de Vieux-Moulin : « Je n’y crois pas »
Au lendemain de l’incident survenu au sein de sa commune, le maire (LR) de Lacroix-Saint-Ouen, Jean Desessart, s’était dit « choqué ». Et de rappeler l’arrêté municipal qui interdit la chasse à courre sur le territoire de la commune.
Aujourd’hui, l’élu du Compiégnois reste circonspect quant aux ambitions de ce texte. « Il ne faudrait pas que cela soit une remise en cause de l’autorité du maire et de son droit de police, avance l’édile. Ce texte doit aller dans le sens de l’intérêt de général et il convient de travailler davantage dans la concertation. »

Béatrice Martin, maire (SE) du village forestier de Vieux-Moulin est plus catégorique. « Je n’y crois pas, des textes officiels ne changeront rien sur la conduite des veneurs », tranche l’élue qui s’oppose depuis longtemps à l’entrée des chasseurs dans sa commune.

«Si ce texte est respecté, c’est positif »
Sans attendre un cadre légal plus favorable, l’édile a signé au mois d’octobre « un protocole d’accord » interdisant toute entrée d’un équipage dans Vieux-Moulin. Un protocole également signé par Alain Drach, le chef d’équipage de la Futaie des amis. « A la différence d’un arrêté municipal, cet accord nous engage tous, glisse l’élue. Depuis, les chasses se font plus loin. Ça a eu son petit effet. »
A Bonneuil-en-Valois, le maire (PCF) Gilles Laveur, veut y voir un bon point à mettre au crédit des veneurs. « Si ce texte est respecté, c’est positif, note l’édile, qui s’était élevé contre un équipage de chasse à courre en décembre 2018. Je note surtout que cette modification vient valider notre arrêté municipal qui existe depuis des années. »

Alexis Bisson
Publié par : leparisien.fr

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