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LES ACCIDENTS ET INCIDENTS
SAISON CHASSE 2018-2019
 

Mercredi 19 Décembre 2018

   Lot  - Vers - 46

Voiture traversée par une balle :
les chasseurs sont aux abois et attendent le procès


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La balle a traversé de part en part le véhicule. L'impact est mis en évidence par une tige.
/Photo Gendarmerie du Lot - Source :
ladepeche.fr

Le tir qui a atteint et traversé une voiture dimanche, à Vers, a secoué le monde de la chasse dans le Lot où l’on compte près de 10 000 chasseurs.  La balle perdue n’a pas fini de faire du bruit.
 - Cela paraît impensable, infaisable… et pourtant cette scène de chasse où une balle a traversé une mini-austin de part en part, sans faire de blessé fort heureusement, a bien eu lieu dans le Lot, à Vers, au niveau du chemin départemental 653, dimanche après-midi.
 - L’interpellation rapide, le placement en garde à vue de l’auteur présumé de ce coup de fusil maladroit, puis sa convocation, en 2019, à la barre du tribunal correctionnel de Cahors alimentent les conversations des chasseurs lotois aujourd'hui. L’incompréhension et une certaine colère prédominent en eux. Comment ce chasseur des Hautes-Pyrénées a-t-il pu agir ainsi alors qu’en tant qu’invité, puisqu’il n’est pas domicilié dans le Lot, son action de chasse doit être parfaitement guidée et sécurisée ?

«Je ne comprends pas, la justice tranchera»
 - Aucune structure de gestion des territoires de chasse dans le Lot ne cherche à fuir le sujet et personne ne renvoie la balle à l’autre dans ce dossier sensible.
 - Chacun fait confiance aux enquêteurs de la brigade de Saint-Géry pour déterminer les responsabilités de tiers éventuels dans ce dossier sensible.

André Manié, président de la Fédération de chasse du Lot, réagit :
« C’est un accident regrettable, un fait qui ne devrait jamais arriver. Je ne comprends pas comment cela a pu se passer. La justice tranchera. Elle sanctionnera ce chasseur si sa culpabilité est démontrée. La Fédération de chasse du Lot n’a pas à intervenir à ce niveau de justice. Nous ne pouvons pas non plus appliquer des sanctions en interne, d’autant plus que dans le cas présent il ne s’agit pas d’un chasseur du Lot » tient-il à rappeler.

«Ce n’est pas une règle, c’est une obligation»
 - Serein concernant la position et les valeurs de la Fédération qu’il préside, André Manié tape tout de même du poing sur la table en insistant sur la nécessité d’appliquer strictement les règles élémentaires de sécurité. Il s’attarde sur l’importance de la formation.
« Dans le Lot, nous formons les chasseurs et les directeurs de battue en permanence. Notre schéma départemental cynégétique est principalement axé sur la sécurité. Pour nous c’est même une priorité» lance-t-il avec force. Sa colère est palpable. Son envie de voir la justice faire toute la lumière sur ce dossier, également.

 - Jean-Paul Deregnaucourt, président de la société de chasse de Vers, abonde dans le même sens. « La chasse a des règles strictes. Ici, ce n’est  pas seulement une règle, c’est une obligation : on ne tire jamais au travers d’un chemin ou d’une route. C’est formellement interdit». Tout est dit. La balle au cœur de ce dossier est désormais dans le camp de la justice.

« Un chasseur invité doit être encadré »
 - À la tête de la société de chasse de Vers, Jean-Paul Deregnaucourt est particulièrement attentif à l’évolution de ce dossier et à son futur traitement par le tribunal correctionnel de Cahors. Le territoire de Vers est concerné et cité, alors ce responsable veut, à son niveau, faire la clarté sur cette affaire.
« Mon téléphone explose depuis cet évènement. Les chasseurs lotois sont très marqués par ce qui est arrivé. Je tiens d’abord à dire que le groupe de chasseurs qui était présent sur ce territoire ne fait pas partie de la société de chasse de Vers. Je me demande aussi comment une telle chose peut arriver. J’ignore quelles consignes de tirs ont été données par le président, le chef de battue et le chef de ligne. Chacun a une responsabilité bien précise dans toute action de chasse. Le chasseur concerné était bien un invité. Il doit être encadré car, par définition, un invité ne connaît pas bien le territoire où il se trouve, donc il est sous la responsabilité du chef de ligne. C’est à lui de le placer et de lui donner les consignes précises et les angles de tir précis » résume-t-il.

Jean-Luc Garcia
Publié par : ladepeche.fr

Vendredi 23 Novembre 2018
 
   Lot - Montdoumerc - 46

Un chasseur toulousain, auteur d'un tir dangereux dans le Lot,
sera convoqué devant la justice
 
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L'impact bien visible, situé à une hauteur de deux mètres, confirmait le tir dangereux.
/photo DDM. M. D.-Source :
ladepeche.fr


L’affaire remonte au dimanche 14 octobre : une balle de chasse perdue s’était logée dans le mur d’une habitation à Montdoumerc au lieu-dit Les Malaudies, vers 15h30. Ce tir dangereux survenu lors d’une battue au sanglier avait inquiété la population. L’auteur du tir, un chasseur âgé de 75 ans, domicilié à Toulouse, membre de la société de chasse de Fontanes depuis de nombreuses années, a donc été identifié par les gendarmes suite à leurs investigations.

« Entendu sur les faits, le mis en cause pour la mise en danger par violation manifestement délibérée d’une obligation réglementaire de sécurité et de prudence, s’est vu notifier une convocation devant le tribunal de Cahors, le 13 juin 2019 », précisent les autorités qui indiquent : « L’enquête a révélé que le tireur a quitté son poste de tir assigné, avant de tirer à deux reprises, alors qu’il se trouvait à environ 130 mètres de l’habitation ».

L’impact bien visible, situé à une hauteur de deux mètres, confirmait le tir dangereux. La communauté de brigades de Lalbenque a procédé au contrôle du directeur de battue et des 13 chasseurs présents ce jour-là. Des constatations complémentaires effectuées avec le concours de deux inspecteurs de l’office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) permettront à l’aide d’une caméra endoscopique, de retrouver et d’extraire une balle à sanglier de type « Brenneke », indique la gendarmerie du Lot.

Laëtitia Bertoni
Publié par : ladepeche.fr

Lundi 19 Novembre 2018
 
   Aude - 11

Blessé par son propre fusil, un chasseur héliporté à Toulouse

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Un chasseur et son chien. Illustration. — A. Réau / Sipa
Illustration source :
20minutes.fr
 
 Un chasseur a été victime d’un accident dimanche à Pech-Luna, dans l’Aude…

Un chasseur a dû être transporté en hélicoptère vers le CHU de Purpan, à Toulouse, dimanche en fin d’après-midi. Selon La Dépêche du Midi, l’accident a eu lieu sur la commune de Pech-Luna, à l’ouest de l’Aude, non loin de l’Ariège.
Il semble que l’homme attendait son chien lorsque son fusil a glissé. Le coup est alors parti. Mais le chasseur est également médecin, dans la ville ariégeoise de Pamiers. Touché au bras, il a ainsi pu se prodiguer les premiers soins en posant un garrot, avant l’intervention des secours et son évacuation.

N.S.
Publié par :
20minutes.fr
Samedi 17 Novembre 2018

   Puy-de-Dôme - Châtel-Guyon - 63

Accident de chasse dans le Puy-de-Dôme :
"Notre chien a été abattu comme du gibier !"


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Pablo (à droite) a été abattu dans les bois par un chasseur. © photo DR
Illustration source :
lamontagne.fr

Dimanche matin, Pablo, un malinois de deux ans qui se promenait paisiblement avec son maître a été abattu, par erreur, par un chasseur.

"Tous les soirs, on y pense... Au moindre bruit, on se dit que notre chien va arriver..." Depuis dimanche, Cécile, David et Nicolas, leur fils, pleurent leur chien tué par un chasseur dans les bois de Confolant, dans les Combrailles.

La balade dominical a viré au cauchemar
Les yeux rougis par les larmes, Cécile a trouvé la force de témoigner pour éviter qu'un tel drame ne se reproduise. "Dimanche matin, mon ami est parti promener Pablo, notre malinois de 2 ans, aux abords du barrage qui était vide. Et quand il a sifflé le chien pour l'appeler, une détonation s'est produite. Il a alors vu Pablo, basculer en avant dans la terre, et tourner sur lui-même. Il tentait de se léchait le sang qui dégoulinait..."
Une scène d'horreur que David se repasse en boucle. Bouleversée, sa compagne tente de lui apporter ce qu'elle peut de réconfort : "Il ne trouve plus le sommeil. Les images défilent devant ses yeux. Pablo a agonisé sous ses yeux. C'est l'horreur", détaille la mère de famille, la voix brisée par l'émotion.
  • "David se trouvait à une dizaine de mètres lorsque Pablo a été tué... il aurait pu se faire tirer dessus ! cécile (Habitante de Châtel-Guyon)
Terrassée par la mort de son chien, la Châtelguyonaise ne peut s'empêcher de penser à pire. "David se trouvait à une dizaine de mètres lorsque Pablo a été tué... il aurait pu se faire tirer dessus ! On ne peut plus se promener en sécurité, ça devient de la folie !"
L'auteur du tir, accompagné de son fils, est arrivé sur les lieux de l'accident quinze minutes après le coup de feu mortel. De quoi exaspérer les propriétaires du chien. "Il n'est pas arrivé tout de suite. Mon conjoint a eu le temps de nous appeler avec mon fils et de prévenir les gendarmes. Le chasseur a dit qu'il avait confondu notre malinois avec un chevreuil... Comme si un chien ressemblait à du gibier ? Et puis, quand on a une arme on tire sur tout ce qui bouge ? Sans vérifier ?"
Malgré leur immense chagrin, Cécile et David ont trouvé la force de porter plainte pour "sévices et acte de cruauté envers un animal domestique et chasse sur le terrain d'autrui sans le consentement du propriétaire", auprès de la gendarmerie de Pontgibaud (Puy-de-Dôme).
 
https://www.lamontagne.fr/photoSRC/Gw--/pablo-abbatu-dans-les-bois_4082122.jpegIllustration source : lamontagne.fr
 

La famille vit un calvaire depuis dimanche.
Une étude de corps prévue à l'école vétérinaire de Lempdes va permettre d'analyser la trajectoire de la balle. En fonction de ces conclusions, la plainte pourrait-être requalifiée en "mise en danger de la vie d'autrui".
Une épreuve de plus pour la paisible famille Puydômoise qui, depuis dimanche est contrainte de conserver la dépouille de son animal. "Il repose dans le congélateur du garage en attendant d'être examiné. Notre chat doit sentir sa présence car il refuse de quitter les lieux. Vous imaginez la scène ? Cette histoire est un calvaire..."
Selon les dires du fils du chasseur mis en cause, une vache et un cheval auraient également été blessés sur le secteur des Combrailles par les balles perdues de chasseurs au cours de ces deux dernières années.

Carole Eon-Groslier
Publié par : lamontagne.fr

Mardi 13 novembre 2018

   Cher - Saint-Léger-le-Petit - 18

Une femme atteinte par balle à la gorge
pendant une partie de chasse


https://image1.leberry.fr/photoSRC/VVNUJ1paUTgIBhVOCRAHHQ4zRSkXaldfVR5dW1sXVA49/4074554.jpeg
Photo illustration © Stéphanie Para - Source : leberry.fr

Une partie de chasse a failli virer au drame, ce dimanche après-midi, vers 15 heures, sur la commune de Saint-Léger-le-Petit, en bordure du département du Cher et de la Nièvre.

Un couple, qui habite la commune de Saint-Léger-le-Petit, chasse avec des amis lorsque l’homme épaule son arme et tire sur un sanglier. La balle ricoche. Sur quoi, dans quelles circonstances ? C’est ce que l’enquête des gendarmes devra, sans aucun doute, approfondir.
La balle atteint l’épouse du chasseur. La victime, âgée de 47 ans, se trouvait à quelques dizaines de mètres de l’endroit du tir. Le projectile est venu se loger dans sa gorge.
Très vite, les secours sont intervenus, notamment une équipe médicale du Samu de la Nièvre. Le pronostic vital de la blessée n’était pas engagé, en fin d’après-midi. Transportée dans un centre hospitalier, elle devait y subir une intervention chirurgicale afin d’extraire la balle.

Publié par : leberry.fr

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