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LE GOUVERNEMENT & LES CHASSEURS

 

Mercredi 29 Août 2018
 
Le prix du permis divisé par deux,
gestion adaptative des espèces…
ce que va changer la réforme

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Le Président Emmanuel Macron a validé les derniers arbitrages de la prochaine réforme de la chasse.
(©Illustration / Adobe Stock)- source :
actu.fr

 
Au cours d’une réunion à l’Elysée, Emmanuel Macron a donné son accord à la baisse de 200 euros du permis national de la chasse. Le point sur cette réforme.

De 400 à 200 euros.
Comme il l’avait déjà annoncé au printemps, Emmanuel Macron a accepté de diviser par deux le prix du permis national de chasse. Le président l’a annoncé au cours d’une réunion à l’Elysée avec la Fédération nationale des chasseurs (FNC), qui a semble-t-il précipité la démission de Nicolas Hulot.

Les mesures ont été présentées par Sébastien Lecornu, secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Transition écologique, lundi 27 août.

« Contribution pour la biodiversité »
Dans une interview au Figaro, il indique que « cette réforme pourrait permettre à plus de chasseurs qui n’ont aujourd’hui qu’un permis départemental, d’avoir un permis national. C’est utile car nous sommes confrontés aux problèmes des dégâts de gibier, causés par les sangliers par exemple » :
  •   " Sur tous les permis, nous mettrons en place une contribution pour la biodiversité. Cinq euros iront sur un fonds géré par les chasseurs. L’État abondera ce fonds à hauteur de 10 euros par chasseur. L’objectif est de le doter de 16 millions d’euros pour des actions concrètes en faveur de la biodiversité : restauration de haies, de chemins forestiers, de zones humides. Cela permettra de voir réapparaître du petit gibier qui est entrain malheureusement de disparaître…"

Contrairement au permis départemental, le permis national permet de chasser sur tout le territoire. Il n’est possédé que par moins de 10% des quelque 1,1 million de Français qui pratiquent la chasse chaque année. Cette mesure s’inscrit dans une plus vaste réforme de la chasse, dont les arbitrages d’Emmanuel Macron ont été détailléd sur Facebook par Willy Schraen, le président de
la FNC.

 
 
Copie d'écran : actu.fr
 

Gestion adaptative : six premières espèces concernées
La « gestion adaptative » des espèces chassables a également été validé. Un comité scientifique va être mis en place cet automne et sera chargé de prendre des décisions d’ici la fin de l’année sur six premières espèces (l’oie, la tourterelle des bois, le courlis cendré, le grand tétras, la barge à queue noire et le fuligule milouin), a expliqué Sébastien Lecornu dans Le Figaro.
  •     "L’état de conservation des espèces sera précisé notamment par les observations des associations de protection de l’environnement et par les données des chasseurs qui devront renseigner le nombre d’animaux prélevés. Nous nous sommes aussi accordés sur l’interdiction de l’engrillagement des domaines chassables par certains propriétaires."

Les cormorans bientôt dans la liste ?
« D’autres espèces viendront compléter cette liste ultérieurement », a précisé le Secrétaire d’Etat. Les chasseurs espèrent par exemple que les cormorans pourront être ajoutées à la liste. Une perspective dénoncée par les défenseurs de l’environnement, notamment par la Ligue de protection des oiseaux. Le militant Allain Bougrain-Dubourg plaide ainsi pour que « la chasse de toutes les espèces sur la liste UICN soit immédiatement interdite, comme la tourterelle des bois ».

Concernant la police de l’environnement et de la ruralité, l’exécutif se donne jusqu’à l’été 2020, pour achever une fusion des différents organismes, « ce qui permettra de regrouper les forces disponibles pour un meilleur contrôle ».
  •     "Dans chaque département, l’idée est d’arriver à un minimum de dix effectifs pour rendre exécutoire la police de l’eau, de la chasse, de l’environnement, lutter contre le braconnage et la chasse illégale. C’est inédit."

Formation obligatoire tous les 10 ans
Enfin, une formation obligatoire pour chaque chasseur, tous les 10 ans, devrait être au programme de la réforme. « Ce sera une formation théorique et pratique de remise à niveau, pas un nouvel examen », assure Sébastien Lecornu.

La nouvelle saison de chasse ouvrira d’ici la fin du mois de septembre partout en France. Ce mardi, la FNC lance une grande campagne de communication dans les transports en commun des grandes villes avec cette question : « Les chasseurs, premiers écologistes de France ? ». Selon la fédération, la réponse est « oui ».


Publié par : actu.fr

 
Qui est Thierry Coste, le lobbyiste des chasseurs
qui a fait craquer Hulot ?
 


La présence inattendue du puissant lobbyiste des chasseurs lors d'une réunion à l'Élysée lundi sur la chasse a précipité le départ de Nicolas Hulot du gouvernement.

Nicolas Hulot a provoqué un effet de surprise en annonçant mardi matin qu'il claquait la porte du gouvernement. Même s'il a assuré que sa décision avait été «mûrie» au cours de l'été, son départ a été précipité par la présence d'un invité surprise, le lobbyiste Thierry Coste, lors d'une réunion sur les chasseurs lundi à l'Élysée. «On avait une réunion sur la chasse. J'ai découvert la présence d'un lobbyiste qui n'était pas invité à cette réunion. C'est symptomatique de la présence des lobbys dans les cercles du pouvoir. Il faut poser ce sujet sur la table parce que c'est un problème de démocratie», a estimé sur France Inter le désormais ex-ministre de l'Environnement.
 
Un lobbyiste au plus près du pouvoir
Lors de cette réunion, les chasseurs pouvaient en effet compter sur Thierry Coste pour tenir le bras de fer à l'écologiste Nicolas Hulot. Ancien agriculteur devenu représentant de la Fédération nationale des chasseurs (FNC), le lobbyiste a toujours su s'intégrer dans les cercles politiques. À l'Élysée, c'est lui qui murmurait à l'oreille de Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et François Hollande pour plaider la cause des siens. Longtemps, il a arpenté les couloirs de l'Assemblée nationale, soignant son réseau de députés de droite comme de gauche. Au risque parfois de jouer avec le feu comme en 2012 où un député de droite s'arrange pour lui fournir un badge de «collaborateur bénévole» qui lui permet de circuler comme bon lui semble dans le Palais Bourbon. Un passe-droit découvert par Bernard Accoyer, au perchoir à l'époque, qui le met alors à la porte.

Malgré cette mauvaise expérience, son carnet d'adresses reste intact. À côté de la politique, il lui arrive de travailler pour les intérêts d'autres pays, comme la Russie, le Tchad ou la Turquie. «J'assume totalement d'aider des régimes dits “autoritaires”», justifie-t-il au site Les Jours, se présentant aussi comme un «professionnel du renseignement et de la manipulation».

Jamais loin de Paris et de l'Élysée, il rencontre Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle par l'intermédiaire de François Patriat, devenu chef de file du groupe LaREM au Sénat - également grand chasseur. Depuis, les deux hommes entretiennent de bonnes relations. Le 15 décembre 2017, Thierry Coste se retrouve même à Chambord pour fêter les 40 ans d'Emmanuel Macron autour d'un «tableau de chasse» en pleine forêt.

 

Coste affirme qu'il était convié à la réunion
Lundi soir à l'Élysée, le pouvoir d'influence du lobbyiste s'est-il une nouvelle fois déployé ? Emmanuel Macron a accepté de diviser par deux le prix du permis national de chasse, le fixant à 200 euros. Une requête des chasseurs perçue comme un «cadeau» du chef de l'État. Autre explication: Emmanuel Macron ne souhaite pas se brouiller avec cet électorat en vue des européennes : le fameux «vote des chasseurs» représentant en effet un peu plus d'un million de voix. Dans ce contexte, le rapport de force semblait difficile à tenir pour l'écologiste. «Quand Nicolas Hulot n'est pas content, j'adore lui rappeler qu'aujourd'hui, on est dans le même camp, celui d'Emmanuel Macron. C'est presque jouissif pour moi», confiait «dans un éclat de rire» Thierry Coste au Monde en janvier dernier.

Sur Twitter, la FNC se dit «surpris que Nicolas Hulot ait pris pour prétexte la rencontre de [lundi] avec Emmanuel Macron pour démissionner. Il avait validé toutes les réformes. Ce n'est pour autant pas une mauvaise nouvelle. Il n'a jamais été l'ami des écologistes de terrain».
Thierry Coste assure de son côté qu'il était bien convié à la réunion élyséenne et que Nicolas Hulot ne semblait pas surpris de le croiser. «Il n'a jamais demandé à Emmanuel Macron ce que je faisais là. Le matin, j'étais encore dans le bureau de Sébastien Lecornu (secrétaire d'État auprès de Nicolas Hulot, NDLR) pour préparer la réunion. Il m'a salué en attendant le président, il m'a serré la main à la fin...»
, s'étonne-t-il au Figaro.

Par Pierre Lepelletier
Publié par : lefigaro.fr

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