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LES CHIENS TRUFFIERS

 


 
 

Le Lagotto
Nationalité italienne

 

La truffe pour antisèche : chien utilisé pour le 'Cavage'
La chasse à l’eau l’a façonné, la truffe l’a anobli.

 
le lagotto
Taille : mâles 43 à 48 cm (taille idéale 46 cm), femelles 41 à 46 cm (taille idéale 43 cm)
 
Son véritable nom est lagotto romagnolo, chien d'eau romagnol. Mais familièrement, on l’appelle le lagotto.
Le berceau de la race est une région autrefois marécageuse, au nord-est de l’Italie, entre Bologne et la côte adriatique.
Sélectionné pour la chasse du gibier d'eau et toujours cantonné dans son terroir dont certains marais furent asséchés au fil des siècles pour en faire des terres arables, le lagotto a pris une autre voie: le cavage. Son don naturel pour la recherche et son nez très fin ont trouvé matière à s'exprimer dans le marquage et le grattage des truffes.
D'abord utilisé dans les plaines et collines de la Romagne, sa notoriété l'a vite propulsé hors des frontières de la péninsule. Mieux, il est devenu le seul chien de race pure spécialisé dans la recherche des truffes (cavage), et soumis à ce titre à un TAN (test d’aptitudes naturelles) sur truffes. Le lagotto a l’aspect d'un petit barbet, bien proportionné, au poil dense et frisé de texture laineuse. Docile, peu exigeant, éveillé, il est parfois un peu réservé mais toujours très attaché à son maitre et facile à éduquer.
Son standard stipule que « son instinct de chasse ayant disparu, il n'est pas distrait au travail par l’odeur du gibier ». Il n'a jamais été question pour lui de pister  des animaux, mais de les rechercher et de les retrouver grâce à sa finesse de nez. Ce sont bien ses mérites comme chien truffier qui font du lagotto le chien d'eau le plus recherché !

APTITUDES ET COMPORTEMENT :
LE LAGOTTO possède un standard de travail qui confirme qu'il s'agit bien d'un chien de chasse. Rédigé par son club Italien, responsable de la race, il décrit un chien dont "l'allure au travail est caractérisée par un trot souple et gai qui dénote une joie et une envie intime de la recherche".
Les mots de quête et de recherche y apparaissent. " En action de recherche, le lagotto est volontaire, avide et déterminé, il démontre son intuition et son initiative. Sa quête s'effectue en grandes diagonales croisées, avec de fréquents changements de direction.
Le terrain doit être exploré de manière minutieuse. Le lagotto doit montrer qu'il possède une intelligence, une concentration et un odorat adaptés à l'allure de la recherche et aux conditions ambiantes. Le chien doit trouver le juste équilibre entre une bonne couverture du terrain, une allure suffisamment brillante. Un vrai chasseur de truffes !
Budget : Prix d’un chiot de 2 à 3 mois à partir de 600 € (en 2011)

 
Lagotto Club de France aller à l'accueilCliquez ici =>     LAGOTTO CLUB DE FRANCE

(mis à jour le 25/04/2019)

Source : Le Chasseur Français / Janvier 2011 / Pages 42-43
 
Pour en savoir plus ... l'histoire du Cavage en France


Le mot « cavage » signifie : action de creuser en l’occurrence pour chercher des truffes.

Le cavage est un sport canin très spécifique et peu répandu en France.

En effet les principaux adeptes de ce sport se concentrent sur les seules régions trufficoles.
Mais comme la truffe se négocie à des cours assez élevés (800 € le kilo) des régions comme la Bourgogne, Franche Compté, Lorraine redécouvrent des sites de production et se portent candidate à l’organisation de concours.
Je profite pour demander aux responsables de Sociétés Canines Régionales d’en faciliter la mise en place.
L’éducation du chien est très codifiée pour obtenir de bons résultats et nécessite une grande patience de la part du maître et un enthousiasme réel de la part du chien. Sans une parfaite complicité entre les deux, rien n’est possible.Le concours de chiens truffiers met à l’honneur une discipline complexe, dans laquelle la réussite dépend autant des capacités physiques du chien que de sa complicité avec son maître.
Depuis plus de trente ans que ces concours ont lieu, des races très différentes y ont participé.
Entraînés comme des athlètes dès leur plus jeune âge, ces as du diamant noir, s’affrontent quasiment toute l’année pour obtenir leur qualification aux finales du Championnat de France.
Si aujourd’hui les concours de chiens truffiers sont très cadrés, cela n’a pas toujours été le cas.
A partir d’un règlement élaboré par quelques passionnés locaux, le premier concours pour chiens truffiers eu lieu en Dordogne en 1970 ou s’étaient donné rendez-vous tous les amateurs de truffes régionaux.
D’autres départements tels la Corrèze, le Lot puis plus tard la Charente Maritime et la Charente développèrent ces épreuves.
 Ce n’est que le 29 septembre 1982 que le comité de la S.C.C. va homologuer le règlement, et en 1983 une sous commission de la C.U.N. est totalement consacrée au cavage. Par la suite une commission indépendante sera créée le 19 décembre 1991.
C’est un Berger Allemand (Oscar à Mme Tédesco originaire du Lot) qui remporta le 18 mars 1984 le premier championnat de France à Sorges, en Dordogne. Il existait déjà une distinction des chiens LOF et non Lof. Evidemment, seuls les chiens inscrits au Livre des Origines Français verront leurs résultats homologués.
A ce sujet, les statistiques montrent que les concurrents utilisent moins de 20% de chiens non LOF. à ce jour. Une disposition du règlement impose que leur deuxième chien soit LOF
1/ La Truffe :
  • Qu’est ce qu’une truffe ?
Il est courant de dire que la truffe est un champignon souterrain, elle est plus exactement le fruit du mycélium de l’arbre.
Par son aspect, la Truffe est plutôt arrondie, mais peut être irrégulière en fonction du terrain et avec une paroi plus ou moins granuleuse.
Le cycle biologique de la truffe est particulier ; elle est contrainte pour vivre de se rattacher à un autre élément vivant. C’est une symbiose entre l’arbre et le champignon qui lui permet de se développer. De la rencontre des radicelles de l’arbre hôte et du mycélium, naîtra un organisme indispensable aux échanges : la Mycorhize.
Grâce aux mycorhizes, la truffe puise dans les racines de l’arbre les substances organiques sans lesquelles elle ne pourrait vivre.
La mycorhisation se fait soit naturellement par la présence de spores de truffes dans le sol, soit par le fait de planter des chênes déjà mycorhisés.
Une fois l’arbre planté, il faudra une dizaine d’années, le temps nécessaire à la colonisation des racines de l’arbre, pour que les premières truffes apparaissent.
C’est le mycélium, issu des mycorhizes, qui donnera naissance aux petites truffes. En effet vers les mois de mai-juin, le mycélium se rétractera pour former une pelote que l’on appelle « primordia » Si elles
ne dépérissent pas, ces petites truffes prendront leur indépendance courant juillet. Le cycle biologique de la truffe exige trois éléments que sont : le sol, le climat, et l’arbre hôte. Sa couleur et son arôme, la truffe l’acquierera au moment de la récolte, à sa pleine maturité.
 
  • La Truffe et ses mystères
De nombreux mystères entourent la trufficulture car tout est loin d’être connu et maîtrisé dans son développement. On peut constater, dans nos contrées que l’homme a su les entretenir et les garder vivaces. 
 
  • La truffe est-elle aphrodisiaque ?
La réponse est loin d’être établie ; cependant si la truie cherche naturellement des truffes, c’est parce qu’il émane de celles-ci des parfums similaires aux substances que l’on trouve dans les organes sexuels du porc. Et puis, Brillat Savarin n’a-t-il pas écrit ; « Alors continuons d’y croire et surtout d’en manger !» 

Il existe un "substitut" de truffe spécial pour l'entrainement es chiens truffiers.
Le CANITRUF est à commander sur ce site :  Site : http://www.pebeyre.com/   
 

2/ Le Chien :


 
  • Le cavage, pour quel chien, par quel chien ?
Il n’y a pas de races de chiens à proprement parler de chiens truffiers, certaines races semblent avoir de meilleures aptitudes que d’autres.
Parmi les races les plus douées on trouve les chiens de Bergers, et toutes les races dont le caractère correspond bien au dressage. On pourrait penser aux Terriers qui par leur nature conviendraient, mais leur tempérament ne se prête pas bien à cette discipline.
Une particularité : le Lagotto Romagnolo ou Chien d’eau Romagnol, vielle race Italienne recyclée sur la recherche du précieux tubercule depuis plus de 130 ans et qui ne recherche plus le gibier.
Le chien truffier doit avoir du flair, être un animal calme, obéissant et sociable. En effet il ne doit pas manger ou détériorer la truffe découverte ni être distrait par son environnement que ce soit animal ou humain.
Il doit être endurant, puisque la recherche naturelle se fait en hiver et peut durer de 4 à 6 heures sur un sol gelé ou sous une pluie battante. L’essentiel pour le chien truffier est la complicité avec son maître, en compagnie duquel il forme une équipe indissociable.
Les chiens de chasse ne sont pas légion dans les concours mais depuis de nombreuses années des épagneuls Français et autres braques de Weimar tirent leur épingle du jeu et sont sur les podiums des finales, ces mêmes chiens sont présents également en Field Trial.
Quelques sujets à face plate ont fréquenté les concours et n’ont pas démérité. Nous savons tous que les cellules olfactives de n’importe quel chien, cent fois plus nombreuses que chez l’homme, lui permettent de détecter des odeurs insensibles même à Cyrano.
 
3/ Le Concours :

 

La première idée fut de concourir sur une truffière naturelle, mais comment s’assurer que sous le marquage du chien se trouve bien une truffe sans être contraint de faire une recherche trop profonde ou étendue et de détruire alors tous le système racinaire si précieux.
Donc sur des terrains plutôt vierges et dans une parcelle de 25m² il fut enterré six truffes. Un plan mentionnant la position exacte des truffes placées entre 5 et 10 cm de profondeur, nous servait à les retrouver. Cette disposition permettant de mieux apprécier les qualités olfactives et naturelles du chien ou bien pour constater les fautes.
C’est dans une parcelle de 5m x 5m délimitée par un cordeau que sont enterrées, la veille du concours les 6 diamants noirs. Pour plus de réalisme, il peut être disposé une branche d’arbuste en son centre.
Le chronomètre démarre lorsque le chien pose une patte sur le carré appelé truffière et n’est arrêté qu’à la sixième truffe ou au bout des 8 minutes au maximum que dure l’épreuve. Le temps de chaque truffe levée est ainsi noté.
Le chien doit marquer l’emplacement des truffes d’un coup de patte net. Le maître se charge alors de déterrer la truffe et la porter au ramasseur qui se tient dans un angle de la truffière. Le temps final est alors relevé.
Le maître doit alors reboucher le trou afin d’éviter des fautes de remarquage pénalisées de 5 points. Si le chien marque un endroit sans truffe on lui retire 10 points.
Le jury possède sur un plan la position des truffes et peut ainsi apprécier la prise d’émanations du chien. Le chien peut sortir de la truffière et rentrer en remontant une émanation. C’est une action valorisante qui permet de lui attribuer une très bonne note d’allure générale.
Les meilleurs chronos sont autour de 50 secondes, c’est le temps qu’il faut au maître pour ramener les six truffes car le chien peut faire les six marquages en moins de temps que cela. Mais est-ce la rapidité qui compte ? Non c’est dans la manière de travailler que l’on peut reconnaître un excellent chien doté de grandes qualités de recherche.
C’est pour apprécier ces qualités là qu’un nouveau règlement a vu le jour récemment en se rapprochant du règlement de travail des Lagottos Romagnolos Italiens. A ce règlement est associé le nom de « Van Cappel » En effet Jean Pierre fut un pionnier de ce type de concours, un grand pilier de la trufficulture et un excellent organisateur.
Le chien travaille sur une parcelle de 15m x 60m sur laquelle peuvent se trouver des truffes naturelles mais trois autres truffes sont disposées ça et là.
Il est évident que l’on peut mieux juger l’aptitude naturelle du chien à la recherche sur un terrain ouvert, sa façon d’explorer la parcelle, de prendre et remonter les émanations. On se retrouve quasiment dans les dispositions d’une recherche sur une truffière naturelle.
Là il n’est plus question de chronomètre, mais de mise en conditions réelles de recherche de la truffe comme de nombreux caveurs les connaissent durant les périodes de production.
Le temps de chaque truffe n’est pas noté mais c’est bien la façon dont le chien travaille et fait preuve de ses qualités qui est pris en compte pour lui attribuer le qualificatif correspondant.
Poils ras ou longs, oreilles dressées ou tombantes, de grande taille ou court sur pattes, cela n’a pas d’importance. Ce qui compte c’est l’odorat et par dessus tout de faire plaisir à son maître, par jeu ou par dressage, mais dans une profonde complicité sans laquelle les sommets ne peuvent être atteints.
Par expérience on peut constater que quelle que soit la race et le type de chien, tous nos compagnons peuvent devenir d’excellents caveurs.

Jean Louis Brassat Lapeyriere
Publié par : lecavageenfrance.com


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