repères Une proximité avec Emmanuel Macron Willy Schraen, qui entretient une relation personnelle avec Emmanuel Macron, a ses entrées à l'Élysée. Il a rencontré le président de la République à plusieurs reprises, et notamment à Chambord où le chef de l'État était venu fêter son 40 anniversaire, en décembre dernier. « Nous sommes de la même région et je connais bien sa belle famille, qui compte beaucoup de chasseurs », confie le président de la FNC. Pendant la campagne présidentielle, le candidat Macron était venu proposer sa vision de la chasse devant les instances cynégétiques. « Aujourd'hui, il fait ce qu'il a dit », souligne Willy Schraen. Dans les tuyaux, entre autres mesures: un permis national ramené à 200 voire 150 €, la « gestion adaptative » des espèces et aussi la réorganisation de la police de l'environnement (et donc de la chasse) au sein d'un nouveau corps de « police rurale » qui puiserait la majeure partie de ses effectifs au sein de l'actuel Office national de la chasse et de la faune sauvage. Lequel ONCFS resterait indépendant de la toute nouvelle Agence française pour la biodiversité. « Sur ces dossiers, nous sommes pragmatiques, nous n'avons pas de positions idéologiques », insiste Willy Schraen qui discute avec le secrétaire d'État Sébastien Lecornu. Et pas avec le ministre Nicolas Hulot, qu'il n'apprécie guère et considère comme un militant antichasse. |
"Chers amis chasseurs, Quelques jours se sont écoulés depuis ma dernière publication après le revers que nous avons essuyé concernant la chasse des oies en février. Ce fut un moment difficile, où j’ai appris que l’échec n’était pas facile à vivre, ni pour vous, ni pour moi. j’accepte les reproches des uns et des autres, et je vous redis que ce dossier reste prioritaire. Il est légitime de réguler les oies en février, et je porterai devant le président de la république, ce dossier qui est devenu un des grands symboles des chasseurs de gibier français. Ce n’est pas le seul, et je continue à me battre sur tous les tableaux. D’autres acquis feront l’objet de futures attaques, et je sais que les nuits seront courtes, mais je ne peux rien lâcher, et je ne lâcherai rien. J’ai voulu que les choses soient transparentes vis à vis de vous, et je continuerai à vous informer de l’ensemble de la situation. Je sais que la chasse du grand tétras semble lourdement menacée, comme le renard que certains rêvent de protéger partout en France, et cela dans les plus brefs délais. Je commence demain un grand tour des régions françaises pour présenter aux présidents de fédération le projet de réforme du permis national à 200€. Là encore, les choses mériteront un engagement sans limite de toute mon équipe pour que nous arrivions à convaincre tous nos collègues que c’est le sens de l’histoire que de redonner une plus grande accessibilité financière a la chasse, si nous voulons que celle-ci se développe à nouveau. Nouveau challenge, et pas dès moindre ! Un dernier point. Je rencontrerai le président de la république le 15 février prochain dans un tête à tête que lui même a souhaité. J’ai beaucoup de choses à évoquer avec lui, et je sais que comme moi, vous attendez des réponses claires à toutes nos questions et préoccupations ( oies, nuisibles, chasses traditionnelles, permis à 200€…). Tant que ce rendez-vous ne sera pas passé, je ne ferai aucune démarche publique successible de mettre en danger les négociations qui ont déjà débutées. Je vous rappelle que manifester pour exprimer sa colère est légitime, mais que si les choses devaient déraper, vous risqueriez de compromettre l’avenir de tous. Je ne suis pas contre la manifestation, il faut juste choisir le bon moment, le bon endroit, et surtout savoir rassembler l’ensemble des composantes de la ruralité pour que la démarche porte ses fruits. Rien ne justifie cela pour l’instant, même si nous n’avons pas pu chasser les oies cette année! Rien n’est perdu pour l’avenir, je vous demande encore un peu de patience, et surtout votre soutien sans fialle, car c’est dans celui-ci que je puise toute mon énergie a me battre pour la chasse et les chasseurs de France. amitiés en st Hubert willy Schraen |