BIEN PRENDRE EN COMPTE LA DOULEUR DU CHIEN
L’inconfort ou la douleur chez les chiens est parfois difficile à remarquer, car les chiens vont plutôt utiliser des changements de posture ou de comportement pour nous signifier qu’ils sont inconfortables.
Donc contrairement à la croyance populaire, ce n’est pas parce que le chien ne se lamente pas qu’il n’a pas mal. Initialement, les signes d’inconfort peuvent être subtils, d’où l’importance d’être à l’affût de ces derniers. En apprenant à les reconnaître, vous aurez plus rapidement la puce à l’oreille et peut-être que ceci nous évitera de prolonger trop longtemps des souffrances.
Voici une liste exhaustive des signes d’inconfort ou de douleur chez les chiens :
- Changement de posture (se tenir le dos rond, se coucher différemment, refuser de lever la tête, etc.)
- Modification de la démarche (boiterie, ataxie, traîner les pattes, etc.)
- Refuser de faire de l’exercice physique ou diminuer la longueur de ses activités
- Changements de comportement (être plus grognon, plus réticent aux caresses ou aux manipulations, moins d’interaction avec ses propriétaires, etc.)
- Lamentation ou vocalisation
- Comportement agressifs
- Diminution de l’appétit (mange moins ou ne mange plus)
- Dort plus
- Incapacité de trouver une position confortable (se tourner régulièrement, avoir de la difficulté à s’asseoir, etc.)
- Respiration rapide, halètement excessif ou inhabituelle
- Léchage ou mordillement exagéré ou répétitif
- Refus de monter sur les lits / divans / escaliers
- Diminution des performances (courir moins longtemps, sauter moins haut, diminution de la vitesse de marche / course)
Le défi par la suite est de trouver la cause de l’inconfort et de la traiter. Souvent plusieurs tests peuvent être nécessaire pour identifier la cause (bilan sanguin, radiographies, etc.). Pour atténuer la douleur, des médications sont souvent employées et ajustées selon la réponse du patient.
Pour évaluer, la réponse au traitement, souvent on aura recours à une échelle de perception de la douleur. Sur cette échelle, le 0 représente l’absence de douleur et 10 représente une douleur intense (en fait la plus intense).
L’objectif est évidemment d’atteindre l’absence de la douleur, mais parfois cet objectif est inatteignable. Dans ces cas, on cherchera à atteindre un seuil minimal d’inconfort, qui assure tout de même une bonne qualité de vie à l’animal.
Les chiens aussi peuvent ressentir la douleur et, comme les humains, ils peuvent exprimer cette douleur.
Mais les symptômes de la douleur sont très variables. Ils dépendent du caractère du chien et de sa tolérance à la douleur. De nombreux chiens ne manifestent pas leur douleur de manière évidente, mais cela ne signifie pas qu’ils n’ont pas mal.Un questionnaire simple peut vous aider à déceler les signes les plus fréquents de la douleur.
Quelque chose d’aussi discret que des tremblements ou une baisse d’appétit peut être considéré comme le signal que quelque chose ne va pas.
En fait, le signe le plus courant d’une douleur est vraiment un changement de comportement du chien. Tout ce qui représente une légère modification du comportement, et qui pourrait être attribué au vieillissement ou au caractère, peut en fait être l’expression d’une souffrance.
A la fois l’expression et les seuils de douleur chez le chien peuvent beaucoup varier, pas seulement selon l’espèce et l’âge, mais aussi selon les individus.
Certains chiens cherchent à dissimuler leur douleur, par réflexe de protection ; ne pas le montrer ne signifie pas qu’ils n’ont pas mal.
Repérez ces signes et apprenez à interpréter les changements de comportement chez votre chien. Si vous avez remarqué l’un de ces signes, la meilleure chose à faire et d’aller consulter votre vétérinaire.
Le vétérinaire est le mieux placé pour identifier les causes de la douleur animale, et pour proposer la conduite à tenir la plus adaptée. Alors n’hésitez pas à questionner votre vétérinaire car le problème risque de s’aggraver avec le temps s’il n’est pas traité correctement.
L’avis de l’expert Vétoquinol : « Les patients qui reçoivent l’UCII (collagène de type II issu du cartilage de sternum de poulet) montrent une augmentation significative de leurs activités quotidiennes et une amélioration de leur qualité de vie. Chez le chien, l’UCII améliore la mobilité et la souplesse articulaire. (Gupta et al. 2012). De nombreuses études chez le chien confirment également l’intérêt de l’UCII dans le soutien du métabolisme articulaire lors d’arthrose et ont montré la supériorité de l’UCII par rapport à la glucosamine et la chondroïtine sulfate sur l’amélioration des signes cliniques. (Lopez et al. 2012). »Vous pouvez retrouver le collagène de type II (UCII) associé à des omégas-3 et de la vitamine E dans le Flexadin Advanced. |