L’Université de Yale aux États-Unis vient de développer un vaccin censé prévenir la maladie de Lyme. Ce tout nouveau vaccin, encore en phase d’essai sur certains patients, utilise la prometteuse technique de l’ARN messager.
- Ce vaccin n’est pas censé empêcher la contamination transmise par les tiques lorsqu’elles piquent, mais de créer une réaction du corps humain permettant d’identifier rapidement que l’on est malade.
- Lorsqu’une tique mord il arrive que quelques semaines après une rougeur apparaisse autour de la piqûre, mais ce n’est pas systématique. Cette rougeur accompagnée de démangeaisons permet souvent d’orienter le diagnostic des médecins et d’agir en conséquence.
- Ce vaccin pourrait permettre d’amplifier la réaction cutanée lors de la piqûre pour que dans un maximum de cas les malades puissent être détectés plus vite. Une fois la maladie détectée elle peut être traitée par des antibiotiques à spectre large. Plus il est administré tôt, plus le traitement est efficace
- Ce vaccin n’est pas le seul en cours d’essais cliniques, le Dr Mark Klemper de la faculté de médecine UMASS également aux USA teste un vaccin depuis fin 2020.
- 66 patients ont commencé les essais de ce vaccin, fonctionnant à l’aide d’anticorps directement injectés (PrEP)
Publié par : chassepassion.net
- Au printemps 2020, les personnes piquées par une tique dans leur jardin représentaient 47% des piqûres recensées contre environ 30% durant les trois années précédentes. Cette tendance est surtout la conséquence du confinement de mars 2020 qui avait obligé les Français à ne pas se déplacer et à profiter d’autant plus souvent de leurs jardins. Néanmoins, cette information prouve tout de même que la tique a su migrer depuis son territoire habituel de prédilection pour approcher des habitations.
- En ce qui concerne la diffusion de la maladie de Lyme, les scientifiques ont pu rassembler des données et il s’avère qu’une tique est porteuse de la bactérie dans 15% des cas. Elle est porteuse d’un autre agent pathogène dangereux dans 14% des cas.
- Voici une carte établie grâce aux données récoltées par le programme CiTIQUE qui permet d’observer la répartition des piqûres et de leur incidence sur l’ensemble du territoire :
- Pour en savoir plus sur les piqûres de tiques dans les jardins et terrains privés, de nouvelles études sont en cours afin de savoir s’il s’agit d’un véritable phénomène de rapprochement des tiques auprès des habitations ou si l’incidence n’est pas avérée. Le programme lancé porte le nom de TIQUoJARDIN et a été présenté sur le site de l’INRAE via un communiqué de presse dont voici un extrait :
« TiQUoJARDIN est un dispositif original, porté par INRAE et l’Anses, qui doit permettre de mieux connaître le risque lié à la présence de tiques dans les jardins, comprendre les caractéristiques de ces jardins et identifier si ces tiques sont porteuses d’agents pathogènes.
À partir d’un kit de prélèvement transmis aux foyers volontaires de la ville de Nancy et des communes voisines, ce sont plus de 200 jardins qui vont être investigués et vont permettre à des citoyens volontaires de participer à des recherches novatrices, selon un protocole bien défini. L’ensemble des résultats sera mis à disposition de la communauté scientifique nationale et internationale ainsi que des citoyens, comme pour tous les résultats issus du programme CiTIQUE. »
En attendant, l’institut recommande la plus grande vigilance et offre de précieux conseils :
Pour en savoir plus sur le programme et les actions menées par l’INRAE vous pouvez vous rendre sur leur site web.