Depuis quelques années, aussi bien pour les chevaux que pour les chiens, tout est possible ! Le prélèvement et la congélation de semence sont très fiables et font que vous pourrez obtenir un descendant de votre chien chéri jusqu’à environ 15 ans après sa mort ! Le principe est simple : le CERREC (Centre d’Etudes et de Recherches en Reproductions d’Espèce Canine) situé au cœur des écoles vétérinaires (Lyon, Maisons-Alfort, Nantes) propose ce service.
Comment s’y prendre ?
Contactez le service concerné (coordonnées en bas de page) pour un rendez-vous,
Allez-y avec votre chien, la carte d’immatriculation (tatouage ou micro puce) et son pedigree,
Un examen indispensable (test sanguin) concernant les maladies sexuellement transmissibles chez le chien (M.S.T.) sera effectué avant la « mise en congélation » de la semence de votre chien,
Un spermogramme sera ensuite effectué pour connaître la « valeur » (le pourcentage de spermatozoïdes vivants et bien formés) du chien,
Vous pourrez ensuite disposer à tout moment de la semence de votre chien, et ce, durant des décennies.
La congélation a lieu à environ -200 degrés.
Les avantages
Lorsqu’un chien meurt, accidentellement, prématurément ou de vieillesse, et que vous avez congelé sa semence, vous pouvez procéder à une insémination sur la chienne de votre choix,
Vous restez propriétaire à vie de la semence de votre chien,
Aucune autre personne ne peut prétendre bénéficier de cette semence sans votre autorisation écrite ou votre présence lors de l’insémination artificielle (cette insémination artificielle s’effectue toujours au CERREC où votre mâle a été prélevé),
Le fait de conserver « une lignée » par le biais de la semence congelée, permet (si le chien en vaut la peine génotypement ) de « retremper » ou de réinsérer cette lignée, deux, trois, quatre (voire plus) générations plus tard, afin de « fixer » (ou de conjuguer) les qualités déjà existantes de ce mâle, ou bien encore, de travailler en consanguinité à deux, trois ou quatre générations – la consanguinité étant « un fixateur » de qualités si les chiens « piliers » dont on se sert sont indemnes de tares.
Les inconvénients : aucun, si ce n’est le déplacement jusqu’à l’Ecole Vétérinaire.