LES BRAQUES FRANCAIS 

LES CHIENS D'ARRET

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Le Braque du bourdonnais

(Nationalité Française)

Le Braque Dupuy

(Nationalité Francaise)

Origines : Connue depuis le XVlll' siècle, cette race fut sauvée de l'extinction par un garde-chasse qui vivait ssous la Révolution francaise et lui donna son nom. Elle est probablement issue d'un croisement entre Braque et Lévrier.
Standard :  Le Braque Dupuy est un chien noble d'allure et de formes. Fin et léger, sa taille ne doit pas dépasser 68 cm pour un poids variant entre 22 et 28 kg. Les femelles sont plus petites (65 à 66 cm). La tête est longue et étroite, le museau légèrement busqué, le nez noir et épais. Ses lèvres sont fines, ses dents solides, ses yeux jaune d'or ou marron, avec une expression douce et rêveuse, ses oreilles longues et papillotées. Son cou léger ne doit présenter aucune trace de fanon. Sa queue portée basse et de moyenne longueur ne doit pas dépasser les jarrets. ll a un poil court et lustré, une robe blanche avec des taches marron foncé pouvant former manteau.

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(mis à jour le 24/04/2019)

Le Braque Français

Ses talents : Il s'agit avant tout d'un expert de la perdrix rouge et du lièvre ce qui en dit long sur ses qualités.

C'est la plus ancienne race de chiens d'arrêt à poil ras connue en France. L’étymologie de son nom remonte au Moyen Âge et appartient à une famille de mots dérivés de «  bracco », dont est également issu « braconnier ". Très répandu, il prit tout naturellement vers 1850 le nom  de «  braque français », bien qu'il semble que déjà à cette époque, la race ait été retranchée dans le Midi sous une appellation locale,  comme en témoigne le compte- rendu de la première exposition canine d'Auch, dans le Gers, en 1880.
Les braques gascons étaient brillamment représentés par un bon nombre de beaux sujets : race robuste et de bon service,  belle taille à large poitrine, à forte ossature,  sous pelage largement taché de brun ; la tête est forte, puissante mais un peu court.
Avec la reconnaissance des races régionales, la souche mère  avait été supplantée et presque abandonnée par les chasseurs.
Certains éleveurs, qui lui étaient  restés fidèles, l'ont néanmoins jalousement conservée et élevée entre Garonne et Pyrénées, où elle est restée assez vive. Au point qu'en 1909, la Société centrale canine (SCC) reconnaissait deux modèles, la variété originelle et une  forme allégée. La création en 1919  d'un club présidé par le Dr Castets,  dont le père élevait ces chiens  depuis 1875, lui donna un nouvel élan. Plus récemment, quelques étapes importantes ont accompagné la sauvegarde de cette noble race. En 1967, les deux standards furent entérinés par la Fédération cynologique internationale (FCI).
En 1971, le croisement entre les deux types fut interdit. Au plan pratique, son éducation ne présente aucune difficulté particulière. Car comme le précise Jean Castaing dans son manuel de dressage*: « Les vieux chasseurs gascons auraient été bien étonnés si on leur avait dit qu'on doit apprendre au chien à arrêter, à respecter les perdreaux à l'envol et le départ d'un lièvre ».  D'origine méridionale, il résiste parfaitement aux températures élevées et conserve toute sa puissance olfactive dans les circonstances défavorables. Il ne craint pas le fourré et y chasse avec énergie. Il s'adapte avec diligence et habileté à tous les terrains et genres de chasse.
Le braque type Gascogne est un chien intelligent au caractère doux et débonnaire. ll maintient la même allure longtemps. Son galop est souple et économique, parfois entrecoupé de trot. Sa quête est étendue, mais ne doit jamais donner une impression "mécanisée". S'il fait quelques crochets en dedans, ralentit ou repasse presque à la même place, c'est qu'il possède une perception I'avertissant qu'il y a risque de passer un gibier ou de le faire voler.
Cette caractéristique ainsi que les contrôles au sol, s'ils sont justifiables, ne sont pas des fautes. Son arrêt est très ferme mais pas trop cataleptique, idéalement dans une position debout, la tête dans l'angle de l'émanation, l'oreille un peu relevée, l'æil fixe, le fouet légèrement relevé. Le coulé peut être énergique et rapide mais toujours à l'ordre de son conducteur. ll doit rester sage à I'envol du gibier ainsi qu'au coup de feu. Sa façon de retrouver le gibier est bien plus importante et utile gue la façon de le rapporter. La dent douce est très recherchée.
Prix d'un chiot : de 700 à 1000 €. Cest un chien souple de caractère, docile, un peu débonnaire, mais bien équilibré.(prix de 1974)
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* Dressage et utilisation du chien d'arrêt,  Crépin-Leblond, 1961.
Par Claude Rossignol
Le chasseur Français- Janvier 2014- Page .36