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LES CHIENS DE THERAPIE
 
 
Mardi 27 Octobre 2020
 
Octobre rose :
le projet KDOG continue les recherches
pour la détection du cancer du sein par odorologie canine


 

Source : wamiz.com
Tous les ans, l’« Octobre Rose » est l’occasion de sensibiliser au dépistage du cancer du sein, et de récolter des fonds pour la recherche. Profitons-en pour mettre en lumière KDOG, un projet de détection précoce du cancer du sein par odorologie canine !

 - Lancé en 2016 par l’Institut Curie, le projet KDOG est une vraie source d’espoir pour le dépistage précoce des cancers du sein.
Simple et peu coûteuse, cette technique pourrait être un pré-test efficace pour dépister plus de femmes précocement, leur donnant ainsi l’occasion de se faire traiter plus rapidement.
 - Wamiz avait interviewé Isabelle Fromantin, responsable scientifique du projet KDOG, et découvert par la même occasion toutes les incroyables capacités de ces chiens qui détectent les maladies humaines :
Un projet ambitieux qui repose sur une alliance inattendue

 - Le projet KDOG est soutenu par son mécène SERIS, une société de sécurité privée, qui a l’habitude de former des chiens renifleurs à détecter des explosifs et armes à feu ! Le succès de KDOG repose donc sur une alliance originale entre une équipe de chercheurs, médecins, vétérinaires, chiens et éducateurs canins issues d’une entreprise de sécurité privée.
 - Car pour ce projet, trois experts cynophiles de SERIS travaillent à temps plein sur le projet KDOG, afin de faire avancer la recherche sur la détection précoce du cancer du sein. Un partenariat original mais finalement plein de sens !
Didier, Cécile et Florian, trois membres de l’équipe cynophile KDOG, forment chacun un chien qui participe à ce projet :

 
chien renifleur cancer du sein projet KDOG
Nougaro et Didier - Crédit photo KDOG 2020-Source : wamiz.com
chien renifleur cancer du sein projet KDOG
Odin et Cécile - Crédit photo KDOG 2020-Source : wamiz.com
 
chien renifleur cancer du sein projet KDOG
Owen et Florian - Crédit photo KDOG 2020-Source : wamiz.com

Le dépistage du cancer du sein, un enjeu de santé mondiale
 - En plus d'être le cancer le plus fréquent en France aujourd'hui, le cancer du sein est la première cause de mortalité par cancer chez les femmes (Chiffres Santé Publique France et INCa). L’équipe de KDOG fait donc un travail de la plus haute importance, et nous avons hâte de découvrir les résultats de l’étude clinique qui est en cours !
 
Publié par : wamiz.com
Mardi 7 Janvier 2020

Cancer du sein : Isabelle Fromantin : ses chiens ont du flair

Cancer du sein: Isabelle Fromantin: ses chiens ont du flair
Source : notretemps.com

Stupéfiants d’efficacité, les chiens d’Isabelle Fromantin, une infirmière-chercheuse, dépistent le cancer du sein à l’odeur. Nous l'avons rencontrée.

"Regardez les images, elles parlent d’elles-mêmes!" Dans le local qui jouxte son bureau, Isabelle Fromantin projette un petit film percutant. Nykios, un berger belge de 3 ans, se poste joyeusement devant un cône en inox relié à un bocal contenant une compresse portée une nuit par une patiente. En une fraction de seconde, le chien livre son diagnostic. Il s’arrête devant le cône d’olfaction ? C’est oui, il a repéré l’odeur du cancer. Il passe au cône suivant sans pause ? C’est non. Avec déjà plus de 90% de succès sur les exercices simples !

• Être utile, du Togo à Curie
 - Avant de prendre des chiens pour partenaires médicaux, Isabelle Fromantin était une infirmière presque comme les autres. Une vocation depuis l’enfance. "Je n’ai jamais changé d’avis et je ne l’ai jamais regretté", pose-t-elle tranquillement. Avec déjà de la suite dans les idées : "Notre famille a accueilli, quand j’avais 10 ans, un étudiant du Togo qui m’avait décrit les besoins en santé des enfants en brousse. Dès que j’ai eu mon diplôme, je suis partie là-bas."
 - Cette mission humanitaire de dix-huit mois loin de son Strasbourg natal confirme son goût du terrain. À son retour en France, elle intègre le service de cancérologie pédiatrique de l’Institut Curie. "J’y avais fait un stage, se remémore-t-elle. Je m’y sentais bien en raison de la qualité des relations nouées avec les patients pendant cette période très particulière, quelle que soit l’issue de la maladie." Candidate à y démarrer la première unité mobile de soins palliatifs, il y a vingt ans, elle mesure le problème des plaies tumorales.
 - Un choc. Ces complications douloureuses et angoissantes, terriblement malodorantes, touchent 5 à 10% des cancers métastatiques. Isabelle Fromantin se passionne pour le sujet. Lauréate d’un prix, elle convertit le chèque en invitation à une réunion à Las Vegas. De ce premier contact avec le monde de la recherche, elle revient avec de tous nouveaux pansements réparateurs à base d’alginates (algues marines) ou de charbon, un plus pour ses patients, et la détermination de trouver des solutions contre les odeurs.
"Il me fallait mesurer et caractériser les composés organiques volatiles qui les composent", explique-t-elle. Un investissement qui lui vaut d’être nommée chevalier de l’ordre national du Mérite. La cérémonie va changer le cours de sa vie.

• Un pansement à base de cannelle
Autour des petits fours, la direction de Curie et des responsables de laboratoires partenaires lui proposent de mener une thèse sur ses travaux. "Je ne mesurais pas le travail qui m’attendait : un master de biochimie via une validation des acquis de l’expérience, plus trois années de recherches, et cela au moment où je devenais maman ! L’impératif d’aider les patients à moins souffrir m’a portée", se souvient-elle, lumineuse.

L’infirmière devenue docteure en sciences se fixe deux objectifs. D’abord créer un pansement efficace contre les odeurs: c’est chose faite en 2016 avec un textile à base de cannelle. Puis déterminer la "signature olfactive " des cancers. "Je connaissais les histoires de patients atteints de tumeur venus consulter parce que leur chien n’arrêtait pas de les renifler", raconte-t-elle. Elle avait aussi lu dans les romans comment la police scientifique s’appuie sur les compagnons canins pour retrouver les corps de victimes.

Alors, quand des spécialistes du dressage lui proposent leur aide, elle n’hésite pas une seconde : "Ils m’ont décrit l’efficacité des chiens pour repérer des traces d’explosifs ou de la drogue. Dépister une tumeur enfouie dans un sein est certes plus difficile en raison des odeurs corporelles associées, mais pourquoi pas ? "

• K comme cancer, Dog comme chien
Le projet Kdog est né. Essuyer des refus pour le financer ne fait que renforcer la détermination de la jeune femme : les fonds viendront des citoyens via un financement participatif, 8000€ rassemblés en un mois ! Des volontaires commencent à porter des compresses contre leurs seins, majoritairement des femmes de 50 à 75 ans après une mammographie rassurante ou en consultation de suivi de cancer. Les premiers chiens, Nykios, puis les labradors Nougaro et Odin, sont formés dans la Marne.
Leurs performances épatent, mais doivent être validées : c’est l’objet d’une étude commencée à Paris, Nantes et Valenciennes en octobre 2019 auprès de plus de 450 femmes dont la moitié porteuses d’une tumeur
"Il faut mesurer la fiabilité des chiens : dépistent-ils toutes les tumeurs, y compris celles encore invisibles à la mammographie ? s’interroge Isabelle Fromantin. De longues séries sans échantillon positif vont-elles les décourager, eux dont le plaisir est de trouver ? "
Une quinzaine d’équipes travaillent désormais sur le sujet, en Italie, en Hongrie, en Suisse, au Mexique, aux États-Unis… La Française les a rassemblés à Paris fin 2019, lors du premier congrès sur ce thème. "Ils ont tous répondu présents, hypermotivés par cette technique de dépistage mieux adaptée en cas de handicap psychique, ou quand se mettre debout devant un mammographe est compliqué, ou encore dans les régions dépourvues d’appareils", déclare-t-elle.
Les regards amusés de ceux qui la jugeaient sympathique mais farfelue ont cédé la place à la curiosité. Tous attendent les premiers résultats. Ce sera en 2020.
D’ici là, pas d’inquiétude excessive si votre ami à quatre pattes vous flaire avec véhémence: une simple plaie ou l’envie d’un câlin peut expliquer ses ardeurs. Ouaf!


Agnès Duperrin
Publié par : notretemps.com

 

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