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SAINT HUBERT & AUTRES LEGENDES
AUTOUR DE LA CHASSE



La légende de Saint Hubert
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Hubert, né vers le milieu du 7ème siècle, était fils d’un duc d’Aquitaine et sa famille était issue du sang des rois mérovingiens. On le dit apparenté à Charles Martel.
On le trouve à la cour de Pépin de Herstal, maire du Palais d’Austrasie (Lorraine) et de Neustrie (Loire, Bretagne, Manche et Meuse).
Il épouse Floribanne, fille du Roi Dagobert. Les chroniqueurs nous disent qu’il était connu par « les folles joies de la vie mondaine ».
Depuis le XVe siècle on dit que le seigneur Hubert était si passionné de chasse qu'il en oubliait ses devoirs. La légende rapporte qu'il n'avait pu résister à sa passion un Vendredi saint, et n'ayant trouvé personne pour l'accompagner, était parti chasser sans aucune compagnie. À cette occasion, il se trouva face à un cerf extraordinaire4. En effet, celui-ci était blanc et portait une croix lumineuse au milieu de ses bois.
Hubert se mit à pourchasser le cerf mais celui-ci parvenait toujours à le distancer sans pour autant se fatiguer. Ce n’est qu’au bout d’un long moment que l'animal s’arrêta et qu’une voix tonna dans le ciel en s’adressant à Hubert en ces termes :

    "Hubert! Hubert! Jusques à quand poursuivras-tu les bêtes dans es forêts? Jusques'à quand cette vaine passion te fera-t-elle oublier le salut de ton âme ?"
Hubert, saisi d'effroi, se jeta à terre et humblement, il interrogea la vision :
    Seigneur ! Que faut-il que je fasse ?
La voix reprit :
    Va donc auprès de Lambert, mon évêque, à Maastricht. Convertis-toi. Fais pénitence de tes péchés, ainsi qu'il te sera enseigné. Voilà ce à quoi tu dois te résoudre pour n'être point damné dans l'éternité. Je te fais confiance, afin que mon Église, en ces régions sauvages, soit par toi grandement fortifiée.

Et Hubert de répondre, avec force et enthousiasme :
    Merci, ô Seigneur. Vous avez ma promesse.
    Je ferai pénitence, puisque vous le voulez.
    Je saurai en toutes choses me montrer digne de vous !

Chanson de chasseur "La Saint Hubert"



1er couplet
Ô Saint Hubert, patron des grandes chasses,
Toi qu'exaltait la fanfare au galop,
En poursuivant le gibier à la trace
Tu le forçais sous l'élan des chevaux.
Nous les derniers descendants de ta race,
Arrache-nous aux plaisirs avilis.
Remplis nos coeurs de jeunesse et d'audace
Dans la forêt fais-nous chasseurs hardis.

2e couplet
Sauve d'abord du bocage à l'Ardenne
Notre forêt si chère aux vieux Gaulois
Pour qu'à ses chants notre jeunesse apprenne
Les fiers secrets gardés par les grands bois.
Fais nos yeux pompts et fais nos lèvres claires
Pour bien lancer quand viendra le danger
Le cri de chasse ou le dur cri de guerre
Sus à la bête et courrons la traquer.

3e couplet
Tu vis un jour qu fond de halier sombre
Où tes limiers se pressaient aux abois
La Croix du Christ que le grand cerf dans l'ombre
Couronnait par l'auréole des bois
Mystique appel qui conquis ta grande âme
Tu dis aux coures un méprisant adieu
Montre à nos yeux cette divine flamme
Et conduis-nous camper sur les hauts lieux.

4e couplet
Quand le Seigneur la chasse terminée
Appellera notre nom à son tour
Epargne-nous les tristes mélopées
Tu sonneras pour nous le point du jour.
Au grand galop pour célébrer ta gloire
Nous bondirons en poussant l'halali
Et nous ferons au fracas des fanfares
En ton honneur trembler le paradis.




 


Artémis la déesse de la chasse

Artémis et ses chiens
Jan FYT
- © Staatliche Museen, Berlin

Artémis (en grec ancien ?ρτεμις / Ártemis) est, dans la mythologie grecque, la déesse de la chasse et une des déesses associées à la Lune (par rapport à son frère Apollon, qui est lui, associé au Soleil). Elle est assimilée dans la mythologie romaine à la déesse Diane. Ses attributs sont la biche, l'arc en or, le carquois, les flèches et le croissant de lune. Elle est la fille de Zeus et de Léto et la sœur jumelle d'Apollon (ou simplement sa sœur, selon l'hymne homérique qui lui est consacré), avec lequel elle partage beaucoup de traits communs.

Chasseresse à l'arc d'or
Coureuse des forêts, sauvageonne insoumise et fière, Artémis appartient avant tout au monde sauvage, alors que son frère Apollon se présente comme un dieu civilisateur. Seule parmi les dieux, à l'exception de Dionysos, elle est constamment entourée d'une troupe d'animaux sauvages, d'où son épiclèse de ?γημ?νη / Hêgêmónê, « Conductrice ». Elle est aussi à la tête d'une troupe de nymphes (20 nymphes du mont Amnisos, selon Callimaque) et de jeunes mortelles, qu'elle mène à travers les forêts. L'Iliade en parle comme de « l'agreste Artémis […], la dame des fauves (π?τνια θηρ?ν / pótnia thêr?n)11 ».
Surnommée « la Bruyante » (Κελαδειν? / Keladein?), elle mène sa meute et la pousse de la voix. Artémis possède en effet le double visage de la compagne des animaux sauvages et de la chasseresse. La biche symbolise bien son ambivalence : la bête est sa compagne favorite, et de nombreuses représentations la montrent à son côté. Néanmoins, Artémis est aussi celle qui est réputée pour suivre de ses flèches cerfs et biches, même si peu de textes l'attestent.
Didrachme d'Ionie représentant la déesse Artémis.
La déesse sagittaire est enfin appelée par Homère Artémis khrysêlakatos, « à l’arc d’or », et par Hésiode iokhéairê, « l'archère »12. Chez Homère, l'arc se dit βι?ς / biós, qui se rapproche de β?ος / bíos, « la vie ». C'est pourquoi, Artémis, encore appelée « la radiante », est aussi celle qui guide les égarés, les étrangers, ou les esclaves en fuite au cœur de la nuit. Aussi Artémis porte-t-elle en latin le nom de Trivia, « celle qui éclaire la route aux carrefours de la vie ».
Sa dextérité à l'arc est illustrée dans l'épisode nommé catastérisme où elle tue par erreur son amant Orion.


Statuette en Oxolyte (poudre de marbre et résine) représentant la célèbre sculpture
''la déesse de la chasse et de la lune'' exposée au musée du Louvre à Paris.

 


La légende du sanglier de Salies-de-Béarn



Le sanglier : symbole de Salies-de-Béarn-(Source : www.salies-de-bearn.fr)

Selon la légende, Salies-de-Béarn aurait été découverte suite à une partie de chasse. Un sanglier traqué aurait échappé à ses poursuivants. La bête blessée aurait été retrouvée dans un marécage quelques jours plus tard en train d’agoniser, les soies couvertes de cristaux de sels. Dans un dernier souffle de vie, le sanglier leur aurait déclaré en béarnais "Si you nou eri mourt, arres n'y bibéré" : « Si je n'y étais pas mort, personne n'y vivrait.". c’est ainsi que les hommes auraient découvert la présence de l’eau salée à Salies-de-Béarn et s’y seraient installés.
Cette fable, moins récente qu'on ne le croit parfois fut transmise par des auteurs anonymes des XVIlème et XVIllème siècles. Nombreux sont pourtant ceux qui persistent à croire que cette légende du sanglier fut écrite il y a à peine une centaine d'années pour charmer les touristes qui commençaient à affluer dans la cité thermale naissante.
En fait, la désormais fameuse légende du sanglier remonte à un peu plus loin dans l'histoire. Elle figure en effet dans un rapport du maire de Salies-de-Béarn, le citoyen Larrouy-Soulenx, juste après la Révolution française, adressé au citoyen Guinebaud alors préfet des Basses-Pyrénées (le département s'appelait ainsi, à l'époque). Le texte, reproduit ci-après tend à prouver l'ancienneté de cette histoire :
"Suivant une ancienne tradition confirmée par un monument dont les traces sont à peine effacées, un sanglier donna lien à la découverte de la fontaine salée possédée par les descendants des propriétaires de la partie de la forêt dans laquelle elle fut trouvée.
Ce sanglier, poursuivi lors d'une chasse, se réfugia dans un marais bourbeux, où il fut blessé par ses poursuivants. Il s'élança sur le coup et alla mourir au loin. On le suivit et on le trouva couvert de cristaux de sel produits par l'évaporation de l'eau de ce bourbier. C'est à cette découverte que la cité de Salies-de-Béarn doit son origine."        
"Pour exploiter cette source, les propriétaires de cette forêt dressèrent alors des établissements dont le premier fut une simple maison béarnaise (la maison "Montesquiut" ou du "Grand Balcon", 1611). Cette maison, on la voit encore à l'un des coins du bassin du Bayaà où la source dépose ses eaux. L'aspect et la construction gothique de cette demeure attestent son antiquité. Au-dessus de la petite porte qui sert d'entrée à l'édifice, on distinguait encore il y a quelques années sur une pierre marquée par l'empreinte des siècles, les pieds d'un sanglier avec cette inscription écrite en béarnais : "Si you nou eri mourt, arres n'y bibéré" , Si je n'y étais pas mort, personne n'y vivrait."
De nos jours la fontaine du sanglier, nichée dans un angle de la place du Bayaà de Salies-de-Béarn, date, elle, de 1927. Cette fontaine à la sculpture de tête de sanglier est devenue l'emblème de la cité et on la retrouve reproduite sur nombre de cartes postales. Au-dessus de la tête sculptée de l'animal, sur une stèle, on peut lire gravés les mots en gascon (béarnais) cités plus haut.

Sources : wikipedia & graphikdesigns.free.fr


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