en savoir plus « Veut-on encore de l’élevage ? » La présence de loups dans le Montmorillonnais remettrait en cause le modèle d’élevage en plein air développé depuis les années 1930, après l’éradication du prédateur. « Les pouvoirs publics veulent-ils encore de l’élevage ? s’interroge Jean-Marc Guillot, président du Marché au cadran. On est dans une situation schizophrène : d’un côté on nous demande d’élever nos animaux à l’herbe, en plein air. De l’autre, on n’empêche pas le loup de s’installer. Le marché au cadran, c’est 15 à 20 millions de chiffre d’affaires par an et ce n’est qu’une partie de l’activité liée à l’élevage. Faut-il mettre en péril toute cette économie pour satisfaire des hurluberlus ? Les pouvoirs publics doivent choisir leur camp. Des jeunes qui veulent s’installer dans le coin, ils ne sont déjà pas nombreux, se mettent à hésiter. » L’arrivée de loups, si elle est confirmée, s’ajouterait à un autre fléau pour les éleveurs, la dispersion depuis quatre à cinq ans d’une mouche dont les larves parasitent et mutilent les animaux. |