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LES ACTUALITÉS DU LOUP
 
 

Le loup en France, d’hier à aujourd’hui

 

Déclaré éradiqué sur notre territoire dès 1937, puis protégé en Europe par la convention de Berne en 1979, le canidé a vu ses effectifs augmenter sans cesse depuis. En 2020, l’Office français de la biodiversité a officiellement recensé 624 loups en France, mais leur nombre se situerait plutôt au-delà de 1 000 individus…

 - Du Moyen Âge jusqu’au début du siècle, le loup était aussi dangereux pour les gens que pour les animaux. À la fin du siècle, on dénombrait environ 20 000 loups en France, dont 6 000 à 8 000 étaient tués chaque année, principalement par le piégeage et à courre, seules pratiques pour réguler efficacement ce carnassier. Le loup, depuis les origines de l’Homme, rôdait sans cesse autour des huttes et des villages, enlevant les moutons, égorgeant les chevaux et les chiens dont il préfère la chair à toute autre. Quand venaient un grand froid, les guerres et les épidémies, l’espèce opérait chaque jour, en meute, autour des habitations et dans les villes.

La louveterie
 - De plus, le loup s’est avéré être, au fil des siècles, l’un des principaux vecteurs de la rage, maladie mortelle qui touche particulièrement les carnivores, comme le renard et le chien.
 - Ce fut Charlemagne qui, pour préserver le peuple des massacres causés par le loup, créa les officiers de louveterie, que l’on appelait à l’époque les « luparii ». Ces louvetiers jouissaient de nombreux privilèges. En 1395, Charles VI supprima par ordonnance les louvetiers tout en autorisant les cultivateurs à chasser, sans les tuer, les bêtes sauvages se trouvant dans leurs récoltes. Le résultat est tellement catastrophique que le monarque rétablit, en 1404, les commissions de louvetiers. François Ier détermina de manière plus précise la fonction de grand louvetier en nommant des officiers dans chaque province, responsables de leur région. Le corps des lieutenants de louveterie existe toujours, mais ses missions ont été modifiées, en 1971, par la loi.

 - La louveterie est aujourd’hui chargée de veiller à la régulation des nuisibles et au maintien de l’équilibre de la faune sauvage.
 - En fait, la plupart des louvetiers faisaient de grandes battues appelées « huées » ou « trie traques », auxquelles participait par obligation le petit peuple. Sous le règne de Louis XIII, Louis XIV et Louis XV, de nombreuses contestations s’élevèrent entre les lieutenants de louveterie et les maîtres des Eaux et Forêts.
 - Louis XVI mettra fin à cette querelle en 1785, dans un arrêt où est clairement défini le rôle de chacun. Plus tard, une divergence sur les primes entraîne l’élaboration de divers règlements, mais conduit finalement à la disparition de cette institution par l’ordonnance royale du 9 août 1787, sous prétexte d’économie. En 1804, Napoléon rétablit la louveterie accompagnée de sa législation actuelle.

https://www.lechasseurfrancais.com/wp-content/uploads/2021/12/la_chasse_au_loup_et_au_renard_-_rubens.jpgSource : lechasseurfrancais.com

 

Sa vénerie
 - Pendant des siècles, nobles et nobliaux n’avaient que deux occupations : la guerre et la chasse à courre. Les loups, omniprésents dans les campagnes à cette époque, y faisaient journellement de grands carnages. Les suppliques des serfs et des paysans de leur seigneurie étaient quotidiennes. Mais forcer un loup adulte, d’une vigueur et d’une résistance peu commune, était extrêmement compliqué, voire impossible, même avec une meute confirmée…
 - De l’avis de tous les coureurs de loups, la voie de cet animal est aussi légère, fugace et difficile à chasser que celle du lièvre. On n’y parvenait qu’avec des chiens de premier ordre, à la fois très fins de nez, très rapides, très résistants, des chevaux endurants, sans oublier une science exceptionnelle de louvetier. Cette pratique était méconnue de nos voisins.
 - Malgré toutes les difficultés pour faire chasser une meute dans la voie du loup, des centaines d’équipages, plus renommés les uns que les autres, arrivaient à en prendre régulièrement.
 - Quelques veneurs réussirent même l’exploit de saisir plusieurs milliers de loups au cours de leur vie. Certains, particulièrement talentueux, sont restés célèbres et lire leurs souvenirs est passionnant. Citons Jacques du Fouilloux, Émile de La Besge, Halna du Fretay et, le dernier qui pratiqua cette chasse jusqu’au début du siècle, Julien Bost-Lamondie.

 - Le loup, qui n’est plus une espèce chassable, est devenu un animal protégé en Europe, ce que dénoncent les éleveurs de moutons, fermement opposés à la présence de ce prédateur. Il faut reconnaître que les attaques de loups sont compliquées à vivre pour les bergers, car un mouton n’a aucune défense. Dans l’excitation, le loup tue parfois bien plus que nécessaire et ses morsures sont toujours impressionnantes. Il peut aussi créer des mouvements de panique qui entraînent la chute mortelle de troupeaux dans des ravins.
- La dispersion des loups s’explique par le fait qu’ils vivent en meute sur un territoire d’environ 100 km2, dirigés par un couple dominant. Pour se reproduire, les louvards sont chassés du groupe et partent à la recherche de nouveaux horizons. Ils parcourent parfois plus de 100 km pour se fixer, ce qui explique l’expansion rapide de leur population en France.
- Depuis 1996, l’État, qui cherche à faciliter la cohabitation entre le loup et les bergers, aide financièrement les éleveurs dans différents types de sécurisation, comme le gardiennage renforcé, l’investissement pour l’électrification de clôture, l’utilisation de chiens de protection, et l’analyse de vulnérabilité. La surveillance des troupeaux implique de nouvelles contraintes et un surplus de travail qui peuvent fragiliser la trésorerie des exploitations, malgré les aides, et quelquefois entraîner un abandon de la production ovine.

 

Tirs de défense autorisés
 - Devant cet échec et grâce à une dérogation de son statut d’espèce protégée en 2004, l’État – contre l’avis des écologistes – a mis en place de façon très encadrée la possibilité de tuer des loups afin de prévenir des dégâts majeurs sur les troupeaux. L’éleveur bénéficie d’une autorisation de tir de « défense » ou de « défense renforcée ». Il dispose aussi d’une permission de prélèvement : opération collective qui a pour but l’élimination d’individus en cas de dommages importants et récurrents. Ces dernières années, l’État a créé une brigade spéciale chargée des tirs permettant de moins dépendre des chasseurs bénévoles louvetiers, mais aussi d’intervenir directement sur les territoires les plus touchés.
 - Le plan 2018-2023 prévoit d’abattre au maximum 40 canidés en 2018, puis, chaque année, entre 10 et 12 % de la population lupine. Un plafond calculé sur la base de travaux scientifiques de manière à ne pas nuire à la conservation de l’espèce. 
 - Les tirs de défense seront privilégiés au printemps et en été, tandis que les tirs de prélèvement ne pourront s’effectuer que du 1er septembre au 31 décembre dans les territoires victimes d’importantes attaques. En fait, l’État cherche à trouver un équilibre entre la protection du loup, le pastoralisme et les écologistes.

 - Des dédommagements financiers sont prévus pour les éleveurs ayant subi des dommages de la part du loup. L’argent provient du Fonds national, financé par le ministère de la Transition écologique : environ 100 € par brebis tuée ou mortellement blessée, 82 € pour un agneau et plus de 300 € pour un bélier.

Par :

Le suivi de la population des loups en France

 
Le loup est une espèce protégée, il est essentiel de concilier sa présence sur le territoire et les activités humaines. L’Office français de la biodiversité est chargé par l’Etat du suivi du loup selon un protocole précis. Interview de Loïc Obled, directeur général délégué à la police, la connaissance et l'expertise à l'Office français de la biodiversité.
Source : youtube.com
Mardi 14 juillet 2020

   Hautes-Alpes - 05

Abattage du loup au col du Lautaret :
les louvetiers menacés de mort


Source : chassepassion.net
 
La semaine dernière Hugo Clément a diffusé une vidéo contenant la séquence d’un tir de défense renforcé d’un loup par des louvetiers près du col du Lautaret, ce dernier avait alors fustigé cet abattage en disant que le loup passait dans ce coin sans agressivité, faisant fi des attaques repoussées de Canis Lupus par les patous des éleveurs sur ce secteur de Monetiers les Bains.

 - Devenue virale sur les réseaux sociaux, les défenseurs de la cause animale ont alors déversé leur haine envers les lieutenants de louveterie qui ont reçu de nombreuses insultes ainsi que des menaces de morts, comme l’indique la préfète des hautes Alpes qui rappelle que « Bien que l’émotion soit légitime, il est important de garder son calme et cela ne doit pas conduire les défenseurs de la nature à enfreindre la loi ».
 - Quant aux louvetiers, ces derniers ont porté plainte, ce qui, là aussi, est légitime tout comme les tirs de protection et de défense.

Dans le même temps, « l’affaire du loup » continue de susciter de vives réactions puisque Hugo Clément a proposé au berger qui a poussé un violent coup de gueule de le rejoindre pour « en parler », mais pas avant un an !

Publié par : chassepassion.net


Lundi 1er juin 2020

Combien coûte le loup en France ?


Illustration source : chassepassion.net
 
Le site Internet « les éleveurs face au loup » publie tous les ans les chiffres du coût du loup en France depuis 2004.

Il y a 16 ans le coût du loup en France était de 1.794 255€, aujourd’hui il serait de 30 200 000€. Une somme astronomique financée par l’état en grande partie, donc nos impôts. Le site rajoute que la mesure où seulement 80% des moyens de protections sont financés par l’état, et donc 20% restant sont à la charge des éleveurs, un loup en France pourrait coûter à la collectivité 60 000€, dans l’hypothèse où le nombre de loups en France est de 500 comme l’estiment les pouvoirs publics.

En 15 ans le montant du coût du loup a donc été multiplié par presque 17 ! Pour mieux comprendre, en 2019 la répartition de ce coût se fait ainsi : 3 070 000€ pour l’indemnisation des pertes aux éleveurs, 26 840 000€ pour la mise en place des moyens d’urgence, 110 000€ de crédits d’urgence et enfin  200 000€ de rémunération des 40 agents de l’OFB.

Par : Jacques Cheval
Publié par : chassepassion.net

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