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La chasse à courre
 
 

Mercredi 28 Octobre 2020
« Nous devons défendre toutes les méthodes de chasse »


Les chevreuils causent d’importants dégâts dans les cultures. ©Jean-Luc Vezon-Source : magcentre.fr
Le 2 juillet dernier, trois chefs d’entreprise, Xavier Niel, Marc Simoncini et Jacques-Antoine Granjon, et le journaliste militant Hugo Clément ont émis la proposition d’un référendum d’initiative partagée (RIP) autour de la cause animale, avec le soutien de 57 associations de défense des animaux et de l’environnement.

 - Le RIP est une procédure définie à l’article 11 de la constitution permettant aux citoyens de faire changer la loi. C’est un instrument de démocratie participative qui est une forme particulière du processus législatif français, associant les électeurs à une proposition de loi, via un recueil de soutiens. Le RIP nécessite deux étapes/ être déposé par 185 députés ou sénateurs minimum et recueillir plus de 4 millions de signatures (correspondant à 10 % des électeurs inscrits) en neuf mois.

Six mesures sont présentées dans ce RIP
:
  •     La sortie de l’élevage intensif (accès à l’extérieur obligatoire pour toute nouvelle exploitation, interdiction totale de l’élevage en bâtiment fermé sans accès à l’extérieur, à horizon 2040)
  •     L’interdiction de l’élevage en cage (à horizon 2025)
  •     La fin de l’élevage pour la fourrure (à horizon 2025)
  •     L’interdiction de la chasse à courre, du déterrage et des chasses dites « traditionnelles », telles que la chasse à la glu
  •     L’interdiction des expérimentations sur les animaux si une alternative est possible
  •     L’interdiction de l’utilisation d’animaux sauvages dans les spectacles de cirque ou de parc
 - Hubert-Louis Vuitton, président de la Fédération française des chasseurs de Loir-et-Cher (FDC41), de la Fédération régionale des chasseurs de Centre-Val de Loire (FRC CVL), vice président de la Fédération nationale des chasseurs (FNC) et vice-président de l’Office français de la biodiversité, voit dans le RIP un réel danger pour la biodiversité et l’entretien des espaces naturels.
 
Hubert-Louis Vuitton, président de la fédération régionale des chasseurs du CVL et vice-président de la FNC.
©Jean-Luc Vezon -
Source : magcentre.fr
Vous dîtes que le projet de RIP est nocif pour le monde cynégétique, pourquoi ?
Hubert-Louis Vuitton : Derrière ces six questions touchant le bien-être animal se cache en fait une remise en cause de la chasse dans son ensemble. La vénerie du cerf et la vénerie sous terre sont d’abord visées par ce texte mais au-delà ce sont bien les chasses traditionnelles qui sont attaquées sans aucune raison valable. C’est une partie de notre patrimoine culturel, de notre monde rural qui est dans le viseur des extrémistes de la cause animale déconnectés de toute réalité. Si le RIP venait à passer, les conséquences seraient dramatiques pour l’économie de la chasse.

Où en sont les signatures de parlementaires ?
H-L.V. : À ce jour, 142 parlementaires ont signé le projet de RIP. Notre région est heureusement en retrait avec une seule signature, celle de Stéphanie Rist, députée LREM du Loiret. Je tiens à remercier l’ensemble des parlementaires de la région CVL de ne pas cautionner cette proposition dangereuse. Je compte sur eux pour inciter Mme Rist à revenir sur son choix. J’ajoute que les violentes attaques et menaces des extrémistes sur les réseaux sociaux en disent long sur leur projet à moyen terme : interdire toute forme de chasse. En refusant le dialogue, ces adeptes de l’écologie punitive montrent leur vrai visage, celui de l’intolérance.
 
Les fédérations de chasseurs accompagnent les agriculteurs pour replanter des haies. ©Jean-Luc Vezon-Source : magcentre.fr
Quelles stratégies adoptez-vous face au projet du RIP pour défendre la chasse ?
H-L.V. : Nous devons défendre toutes les méthodes de chasse : sous terre, sur terre ou au vol car il n’y a pas qu’une seule chasse. Non, les chasseurs ne sont pas des assassins mais les premiers défenseurs des espèces et de la biodiversité ! Au quotidien, ils entretiennent et aménagent les espaces naturels de nos campagnes. Il est aussi prouvé que sans les chasseurs, il y aurait moins d’animaux sauvages. Ce message de responsabilité, c’est celui de la FNC dans sa communication mais aussi des fédérations qui agissent pour faire de la pédagogie et changer l’image de la chasse. Cela se réalise au travers notamment nos nombreuses actions (plantations de haies, gestion de milieux naturels…) et d’éducation à l’environnement. Les chasseurs sont conscients qu’ils ont la nature en partage et que les prélèvements doivent être raisonnables.

La saison de chasse 2020-2021 qui a débuté le 27 septembre dernier, est-elle impactée par la Covid-19 ?
H-L.V. : Tout se passe bien sur nos territoires avec comme mot d’ordre la sécurité en action de chasse et la courtoisie envers les autres utilisateurs de la nature. Notre priorité est aussi de prélever le maximum de sangliers dont les dégâts sont considérables sur les cultures et, je le rappelle, intégralement payés par les chasseurs. La facture est d’ailleurs de plus en plus lourde pour nos fédérations. Concernant les validations du permis, elles sont en légère baisse, c’est sans doute l’effet de la crise sanitaire. Je demande surtout aux gestionnaires de respecter scrupuleusement les mesures anti-Covid et de se tenir informé de toute évolution de la réglementation au cours de leurs parties de chasse. À titre personnel, je déconseille, les grands repas de chasse « enfermés ». Chaque président doit prendre ses responsabilités.

Propos recueillis par Jean-Luc Vezon
Publié par : magcentre.fr


Lundi 5 Octobre 2020
« La chasse à courre, c'est le cycle de la nature »

Plus de 80 % des Francais sont contre la chasse a courre, mais les veneurs defendent leur pratique (photo d'illustration).
Plus de 80 % des Français sont contre la chasse à courre, mais les veneurs défendent leur pratique (photo d'illustration). © Lionel Bonaventure / AFP - Source : lepoint.fr
Alors que les critiques et accusations de maltraitance animale s'intensifient contre ce mode de chasse, les veneurs défendent leur pratique. Propos recueillis par Thibaut Déléaz

 - Un cerf à terre, essoufflé, épuisé par des heures de chasse, réfugié dans un lotissement en chantier. Ces images filmées par des militants anti-chasse à courre à Compiègne (Oise) fin septembre ont fait le tour des médias et ont choqué l'opinion. Un incident qui vient braquer les projecteurs sur un mode de chasse ancestral de plus en plus décrié, où l'animal chassé est traqué par une meute de chiens, suivis par les veneurs qui portent le coup fatal.
 - La pratique dérange, et se retrouve de plus en plus associée à de la maltraitance animale par l'opinion. Dans une proposition de loi examinée en commission à l'Assemblée jeudi 1er octobre, finalement non retenue, le député Cédric Villani a même souhaité son interdiction pure et simple. Les veneurs, eux, défendent leur pratique et balaient les critiques.
Entretien avec Antoine Gallon, responsable de la communication à la Société de vénerie.

Le Point : La chasse à courre a-t-elle encore sa place en France, en 2020 ?
Antoine Gallon : Oui, parce qu'elle n'a jamais été aussi vivante. On a 390 équipages, 10 000 pratiquants soutenus par 100 000 sympathisants. C'est un vrai vecteur de rencontres et de partage dans le monde rural. Le très fort développement de la petite vénerie [avec des lièvres, lapins, renards, NDLR] a permis cette explosion. On compte 25 % de femmes, dix fois plus que dans la chasse en général. C'est une chasse plus sportive, sans danger puisqu'elle se pratique sans arme et familiale, qui est une occasion assez unique d'aller à la rencontre de la faune sauvage. C'est ouvert à tous, c'est même une occasion de brassage social.

La vénerie, n'est-ce pas de la maltraitance animale ?
C'est faux. La chasse à courre met en jeu la meute de chiens et l'animal chassé. Les chiens sont nos athlètes, on leur apporte le plus grand soin. Quant aux animaux que nous chassons, nous les plaçons dans leur condition animale depuis des milliers d'années : ils ont toujours eu des prédateurs, c'est comme ça qu'ils se sont développés. Il y a beaucoup d'anthropomorphisme dans les critiques. La maltraitance animale, c'est laisser son chien dans la voiture au soleil ou abandonner son chat. Là, c'est le cycle de la nature.

Une proposition de loi visant à interdire la chasse à courre a été déposée à l'Assemblée, finalement supprimée lors de son examen en commission jeudi 1er octobre. Craignez-vous que cette idée d'une interdiction ne revienne sur la table ?
Il y a une grande confusion des sujets. Je distingue trois sortes d'animaux. Il y a les animaux de compagnie, envers lesquels l'homme a un devoir : s'en occuper. Il y a les animaux de labeur, qu'on élève pour manger, se vêtir, les étudier… L'homme a également un devoir vis-à-vis de ces espèces qu'il a fait naître. Et il y a les animaux sauvages. Là, le devoir de l'homme est de les préserver. Mais il ne faut pas pour autant que les sangliers provoquent des accidents de voiture ou qu'ils détruisent des cultures. On ne contrôle pas les naissances, donc on doit contrôler la mort. Mais certains mélangent tout. Ils voudraient qu'on traite la mère de Bambi comme mon chien de compagnie. Cette confusion est entretenue à dessein par les animalistes pour servir leur idéologie.

Les sondages montrent depuis plusieurs années qu'une écrasante majorité de Français, plus de 80 %, est contre la chasse à courre. Comment expliquez-vous un tel rejet ?
On est certainement restés trop longtemps dans notre bulle sans communiquer. C'est une activité du monde rural, ça fait partie de la vie pour les ruraux, ça a toujours été là. On a peut-être raté le coche de parler aux non-ruraux que ça pouvait questionner. 99 % des gens ne sont jamais allés à la chasse à courre. Et, à chaque fois que vous amenez quelqu'un, la réaction c'est « ah, bah je ne pensais pas que ça se passait comme ça ». Beaucoup sont séduits. On a donc un énorme boulot : il faut qu'on parle beaucoup plus au monde, parce qu'on est dans un contexte qui mélange tout sur la relation entre hommes et animaux, qui ne nous est pas favorable.

Un cerf épuisé réfugié dans un chantier, un autre abattu dans un jardin sous les yeux des riverains… Des images de chasses à courre ont été largement relayées et ont indigné ces dernières années. Comprenez-vous qu'elles puissent choquer ?
Oui, je comprends que ce soit choquant. C'est l'irruption dans le monde urbanisé d'une activité et d'un animal qui n'y ont pas leur place. Ça arrive parce que les villes gagnent sur les campagnes. Le lotissement en construction à Compiègne où s'est réfugié le cerf, c'était la forêt il y a cinq ans . On ne chasse plus comme au temps de Louis XV : depuis deux ans, quand on arrive en zone urbanisée, on arrête la chasse et on fait retourner l'animal en forêt. Il y a en France trois équipes d'acharnés qui nous harcèlent [les militants d'AVA, qui traquent les veneurs pour filmer leurs faits et gestes, NDLR]. C'est une opposition qui s'exprime de manière provocatrice. Les veneurs sont des gens très calmes. Essayez d'aller dans une tribune du PSG crier « Allez l'OM ! », ça ne se passera pas aussi cordialement. Ils ont une obsession pour le moment de la mort. La mort, ce n'est jamais un joli moment. Quand on doit tuer l'animal, ce qui n'arrive pas à chaque fois, il faut que ce soit rapide, il ne doit pas souffrir. On ne peut pas résumer une journée de chasse à courre par ce moment de la mort. Ce qui nous intéresse, c'est tout le reste, de voir les animaux ruser pour échapper à leurs prédateurs, les chiens.


La vénerie doit-elle se transformer pour s'adapter au monde d'aujourd'hui ?
On se doit d'expliquer qui nous sommes, ce que nous faisons et pourquoi c'est bien de chasser comme ça. On doit tenir compte de notre environnement, des riverains des territoires où on chasse et de leur volonté. Ce sont les deux piliers de ce que l'on doit porter : expliquer et avoir un comportement irréprochable.

Publié par : lepoint.fr

Mercredi 30 Septembre 2020
 
  Seine-Maritime - 76
En Seine-Maritime,
les actions se multiplient contre la chasse à courre,
et les adeptes répondent

En Normandie, le premier collectif contre la chasse à courre date de 2018. Le référendum d'initiative populaire qui souhaite son abolition a renforcé les intiatives contre la vénereie.
En Normandie, le premier collectif contre la chasse à courre a été créé 2018. Le référendum d’initiative populaire qui souhaite son abolition a renforcé les initiatives contre la vénerie. (©Illustration Adobe stock) -Source : actu.fr

En Seine-Maritime, des actions ont lieu contre la chasse à courre. Opposants et adeptes mettent en avant leurs arguments dans le contexte du référendum d'initiative populaire.

 - On connaissait les actions contre la chasse à courre en forêt d’Eawy (Seine-Maritime) depuis 2018. Samedi 26 septembre, une antenne d’AVA (Abolissons la vénerie aujourd’hui) a mené une autre action en forêt de Brotonne et bientôt « ce sera en forêt d’Arques-la-Bataille », indique Nicolas Mogis, membre de l’association. Dans le contexte du référendum d’initiative populaire lancé par des associations animalistes et soutenu par le journaliste Hugo Clément,défenseurs de la cause animale et adeptes de la vénerie s’opposent parfois même dans la violence, comme à Ardouval, samedi dernier, où une enquête est en cours pour déterminer ce qu’il s’est vraiment passé.

Filmer pour dénoncer
 - Samedi 26 septembre pendant près de quatre heures, des membres de l’association AVA dont Nicolas Mogis sont intervenus en forêt de Brotonne où tous les mercredis et tous les samedis ont lieu des chasses à courre : « Nous intervenons dans des forêts domaniales, donc là où on a le droit de le faire, et notre but c’est évidemment de montrer aux gens que la chasse à courre n’a plus lieu d’être en France ; pour ça on filme ce qu’il se passe. » Au même moment, c’est le collectif anti-chasse qui est intervenu sur une chasse à courre cette fois en forêt d’Eawy, où AVA avait l’habitude de se rendre auparavant : « Nous sommes tous contre la chasse à courre, mais AVA ne soutient pas les méthodes de ce collectif. » Un des membres a déposé plainte pour agression, les chasseurs quant à eux ont également déposé plainte. « C’est l’enquête qui dira ce qu’il vraiment passé, nous n’avons aucun commentaire à faire », indique un membre de la société de vénerie. En attendant d’y voir plus clair, les actions d’AVA, elles, se multiplient en Seine-Maritime. Bientôt, le collectif Ava entend intervenir en forêt d’Arques-la-Bataille.
   - Paysagiste de profession, Nicolas Mogis habite « à la campagne depuis toujours à côté de Yerville. Comme quoi quand les adeptes de la chasse à courre disent que les actions sont menées par des citadins qui n’y connaissent rien à la campagne, c’est loin d’être vrai. »
  •     "Je n’ai jamais été un fan de la chasse, mais ce sont surtout les méthodes de la chasse à courre qui me heurtent profondément, soutient Nicolas.
Et d’énumérer : « les chiens qui sont affamés la veille pour mieux traquer les animaux en forêt pendant la chasse, les proies mangées vivantes par les chiens, une tradition totalement archaïque au moment où les gens veulent se battre pour préserver les espèces… » Pour le défenseur de la cause animale qui n’est « pas végétarien », précise-t-il, « la chasse à courre en 2020 doit être tout simplement interdite ».

« Des extrémistes qui jouent sur l’émotion »
Antoine Gallon, directeur de la communication de la société nationale de vénerie admet : « C’est vrai qu’en Seine-Maritime comme en Picardie, les collectifs contre la chasse à courre sont de plus en plus nombreux. » Mais selon ce dernier, loin d’être lié à une prise de conscience, il s’agit plus « d’une affaire de leaders politiques extrémistes qui jouent sur l’émotion animaliste pour emmener des personnes naïves dans leur combat ». Aux arguments évoqués par Nicolas Mogis, Antoine Gallon répond : « Non, les chiens ne sont pas affamés, vous connaissez, vous, des marathoniens qui ne mangent pas avant de courir une épreuve ? Nos chiens sont traités comme des athlètes. »
  •     "Oui, c’est vrai que nos chiens, qui sont des carnivores, mangent une part de la proie qu’ils ont chassée pendant des heures, c’est leur récompense et on le revendique. Mais il faut arrêter avec l’image du cerf majestueux, cela ne concerne que 9 % des chasses à courre en France. Pour les reste, on chasse, et le nombre limite nous est donné par la préfecture : des chevreuils, lapins et sangliers à 91 %", indique encore Antoine Gallon.
 - Pour ce dernier, « tous les arguments de ce référendum qui n’est pas démocratique et prône entre autre la fin de la chasse à courre sont faux ». En France, on compte 10 000 adeptes de la chasse à courre sur un million de chasseurs. La Seine-Maritime compte six équipages.

Publié par :
actu.fr


Mardi 29 Septembre 2020
Chasse à courre :
la préfète de l’Oise autorise l’usage de la force

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Source : chassons.com
La chasse à courre a repris en France et le collectif AVA (une poignée d’une trentaine de personnes) agit toujours sur le terrain notamment en Forêt de Compiègne. Harcelant les veneurs au cours de la chasse, il n’est pas rare que certains activistes s’en prennent directement aux hommes, aux chevaux ou aux chiens alors que cette pratique est totalement légale.

Ce mode de chasse est naturel et ne perturbe en aucun cas la faune sauvage puisqu’un seul animal est chassé au cours d’un laisser courre. Avec la présence presque systématique de perturbateurs en forêt de Compiègne, la préfète de l’Oise a pris un arrêté afin que les forces de l’ordre puissent faire usage de la force après sommation. Espérons que cela dissuade certains d’entre eux de se rendre en forêt…

Publié par :
chassons.com

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