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LA TROMPE DE CHASSE

 

Romuald Ferré :
La trompe, un art de vivre à la française

 

Source : chassons.com

La France se singularise comme étant un pays de terroirs, de valeurs et de traditions. Le tout est constitutif d’un art de vivre à la française, porté par ailleurs par un patrimoine matériel et immatériel exceptionnel. Dans cette dynamique s’inscrit incontestablement la trompe ad libitum, reconnue depuis 2020 par l’UNESCO. Au tournant des XVIIe et XVIIIe siècle, l’instrument a été conçu et pensé en premier lieu pour servir le monde cynégétique et aristocratique, puis au XIXe siècle, il connait une flexion plus musicale et savante que d’aucuns qualifient de fantaisie. Forte de cette base commune, la trompe se veut un instrument patrimonial et accompli qui peut aussi bien promouvoir l’univers festif, religieux qu’érudit. En somme, la trompe est intrinsèquement portée par des individus et des communautés qui la joue et l’incarne. Qualifiés de sonneur, de groupe, d’équipage ou de rallye, ils représentent l’art de vivre à la française par la convivialité et la festivité de moments du quotidien et de temps forts comme la Saint-Hubert ; par l’esthétisme qu’ils défendent en se représentant dans les hauts lieux du patrimoine français et européen du parvis de Notre-Dame au village de Villers-Perwin ; enfin par la volonté constante de formation et de professionnalisation de l’univers trompistique pour en faire un levier de rayonnement de la culture française. Cela nous conduit dès lors à comprendre pourquoi la trompe est-elle constitutive de l’art de vivre à la française ?

 - A cette fin, nous présenterons dans un premier temps l’ensemble des rapports entretenus par les sonneurs avec la société qui non seulement sont source de convivialités et de festivités mais encore levier de valorisation d’us et coutumes séculaires. Puis dans un second temps, nous aborderons l’esthétisme de la trompe qui met en scène tant les hauts lieux du patrimoine français et européens que les diverses ruralités comme moteur de l’attractivité de la France. Enfin, il convient de présenter la volonté sincère de professionnalisation de l’univers trompistique portée par des figures comme Hubert Heinrich ou des collectifs comme la FRTM -Fondation pour le Rayonnement de la Trompe Musicale- ou la FITF -Fédération Internationale des Trompes de France- dont la finalité serait de concourir à l’excellence à la française. Comme l’aime à le rappeler Louis Cottin, cofondateur de la FRTM, l’un des principes de cette fondation est de « rassembler les Gaulois dans la plaine ». Or, cette image d’Epinal convoque une réalité ancienne, la vocation de la trompe à fédérer, tant à l’occasion de festivités que de convivialités. L’imbrication de la trompe et du festif est notable dans les arts visuels à l’image de l’huile sur toile de Michel Barthélémy Olivier, intitulée, Fête donnée par le Prince de Conti en l’honneur de Charles Guillaume Ferdinand, en 1766. On y aperçoit au centre une grande tente abritant la société nobiliaire le tout animé en bas à droite par des sonneurs. De fait, cette peinture comme bien d’autres témoigne du rôle majeur de la trompe dès le XVIIIe siècle pour animer les grandes festivités aristocratiques de l’époque. Ces dernières sont étroitement liées à la chasse. D’ailleurs, la trompe primitive apparue dans les années 1660 dans l’équipage royal a pour vocation d’accompagner l’univers cynégétique. Il en est de même pour les vingt-huit premières fanfares composées par le marquis de Dampierre au XVIIIe siècle. Il n’empêche que déjà la trompe a pour ambition d’exalter, de rassembler des convives à des fins festives. L’évolution musicale que connait la trompe au XIXe siècle lui permet de gagner un public plus varié et particulièrement d’essaimer au delà du monde aristocratique, pour devenir un creuset des convivialités à la française. Il suffit de s’intéresser au profil sociologique des équipages actuels pour montrer sa démocratisation tant genrée que sociale. Preuve en est, selon le professeur émérite Jean-Pierre Chaline2, sur près de 400 équipages recensés actuellement, on dénombre 20% de femmes ; 14% d’employés, 10% d’agriculteurs et d’ouvrier. Dans la même logique, il convient également de s’intéresser au répertoire variée de la trompe pour en établir la grande diversité du public visé. A cet effet, nous pouvons citer le programme des manifestations de Printemps 2022 de l’association Les Amis de Nicolas.
 - Cette dernière organise des concerts conjuguant la trompe de chasse avec des ensembles musicaux à l’image de l’orchestre et le Bagad de la 9e Brigade d’Infanterie de Marine ou encore avec l’ensemble Électrotromp ou plus traditionnellement lors de son stage international. En somme, la trompe et son univers sont résolument un monde ouvert et éclectique, définis par la passion commune pour la culture. Il s’agit désormais de s’intéresser plus en détail aux us et coutumes portés par la communauté trompistique afin de comprendre en quoi ils favorisent l’art de vivre à la française. En effet, les festivités de sonneurs ont en commun les chants entonnés pour rythmer le moment et a fortiori pour aviver notre culture. Il suffit pour s’en rendre compte de citer les plus populaires que sont Le printemps de Novel ou le refuge. Elles ont en commun de célébrer le terroir local et plus précisément la montagne.

 - A travers elles, les sonneurs et leurs convives commémorent des territoires français parfois marginalisés à l’aune de la mondialisation et de la métropolisation. De même, ces festivités sont jalonnées de fanfares à l’instar de la Saint-Hubert, de la marche des Cerfs ou du chant final. Elles concourent à célébrer différents pans de la culture française que sont la chasse, l’art musical ou le catholicisme. C’est d’ailleurs ce qui explique le succès de la trompe en France et dans le monde. Etre sonneur, c’est se faire le porteur d’une culture riche et diverse à la croisée de l’art cynégétique et musicale, de Saint-Hubert à Sainte-Cécile. En outre, les sonneurs se singularisent par des mobilités plurielles. Elles s’inscrivent tant à l’échelle régionale, pour les formations et animations régulières que à l’échelle nationale voire internationale pour les plus engagés. Cette dynamique s’inscrit dans une société à individus mobiles qui confère aux sonneurs en représentation tant en France qu’en Europe, le rôle de passeur de culture. Ils contribuent alors à la promotion d’us et coutumes locales au gré de leurs pérégrinations. Par ailleurs, comme tout spectacle vivant, la trompe conduit les spectateurs à s’approprier progressivement l’univers musicale en action. Il est vrai qu’assister à une messe de Saint-Hubert, à un repas animé par les sonneurs ou un hommage solennel, conduit tout à chacun à chanter, à fredonner voire à mimer. Ceci étant, les spectateurs sont de surcroît amenés par les chansons comme Ah que nos pères et les fanfares comme les honneurs ou les templiers à se familiariser avec les aspects patrimoniaux, folkloriques et culturels de la trompe. En définitive, l’art musical des sonneurs de trompe se définit par des chansons, des fanfares, un habitus et in fine une capacité à agréger les pratiques locales de chaque terroir pour mieux les transmettre. Après avoir esquissé à grands traits les rapports des sonneurs avec la société, il convient de s’intéresser aux territoires de la trompe afin de comprendre comment les communautés trompistiques structurent, influencent et interagissent avec notre espace vécu. Le territoire se définit préalablement comme étant un espace approprié, limité et géré par un groupe humain. De fait, la Fédération des Trompes de France dans les années 1930 devenue internationale en 1965 s’est efforcée d’articuler les territoires de trompe pour mieux les valoriser. A cette fin, les près de 200 groupes rassemblés par la FITF sont organisés en 20 régions françaises, suivant les circonscriptions administratives. A la tête de chacune, un délégué est élu par les adhérents régionaux afin d’assurer l’administration du territoire. De même, la FITF comme le rappelle son président Antoine de la Rochefoucauld, se veut internationale de par l’adhésion et la représentation du Bénélux, de l’Allemagne, de la Pologne, de la Suisse, de l’Italie, de l’Angleterre et des Etats-Unis. L’ensemble permet à la FITF et particulièrement à ses adhérents d’incarner une communauté efficiente, capable de défendre ses traditions et ses valeurs.

 - En revanche, il convient d’interroger l’impact réel du monde de la trompe sur les territoires français et européens. La faculté à organiser l’espace est un fait commun au monde associatif à l’instar de la Fédération Française de Football. Par contre, peu d’associations parviennent tant à servir qu’à mettre en
valeur les hauts lieux du patrimoine français. Il suffit pour en attester de parcourir l’actualité du site de la FRTM. L’Institut Musical Dromer engagé par cette dernière avec le soutien de la FITF a tant joué dans les jardins de Malmaison qu’à la Chapelle expiatoire et au square Louis XVI à Paris, sans oublier les Invalides et le Domaine départemental de Sceaux. De même, comme le rappelle Sophie de Laporte à l’occasion d’un colloque consacré à la trompe de chasse, ad libitum en 2018, la FRTM par ses commandes a su mobiliser la trompe pour et par le patrimoine français. Que ce soit à l’occasion d’un concert à la cathédrale Saint-Louis des Invalides, Hommage à Maurice Druon en 2009 ou lors de messes de Saint-Hubert à la cathédrale Notre-Dame de Paris, et enfin pour l’inauguration de la restauration du moment de Pershing-La Fayette à Versailles, en 2017. Force est de constater que la trompe permet non seulement de servir l’héritage et la culture de la France mais encore de les transcender en imbriquant patrimoine matériel et immatériel en un temps, en un lieu et en un dessein commun. L’art musical des sonneurs apparaît dès lors comme une ressource saillante, au service de l’attractivité de la France, première destination touristique du monde.
 - Pour Philippe Dulac, président de la Fondation François Sommer, « la vénerie a enfanté la trompe de chasse ». Cette réflexion nous permet alors d’aborder un aspect fondamental de la trompe, qui est son ancrage dans la terre, dans les ruralités. Ce concept entendu comme l’ensemble des représentations collectives associées à la vie dans les espaces ruraux interroge le contenu de l’espace rural et particulièrement de son environnement, de son patrimoine et de ses paysages. Or, la trompe est intrinsèquement liée à la vénerie, pratique résolument rurale. Cette dernière représentée par la Société de vénerie, mobilise tant la « petite vénerie » chassant à pied le lièvre ou le renard que la « grande vénerie » courant à cheval le cerf, le chevreuil ou le sanglier. C’est ainsi que depuis la fin du XVIIe siècle, le cor puis la trompe servent l’univers cynégétique comme l’atteste le traité de Jacques Du Fouilloux, La Vénerie, au XVIe siècle. Ce dernier présente les différents temps de la chasse au cerf, que le cor doit notifier. Ils vont de l’appel du chasseur , au hourvari et enfin au retour des chiens. Ces pratiques ancestrales animent inlassablement les territoires ruraux. De nos jours, les 387 équipages de la vénerie française s’afférent dans toutes les campagnes à l’exception des régions les plus montagneuses et les plus urbanisées. Ils contribuent de fait, à l’attractivité et à la cohésion des territoires ruraux. A ce titre, des célébrations locales comme la Fête de la nature et de la chasse ou de grands événements comme le Grand Parquet de Fontainebleau et le Game Fair à Lamotte-Beuvron sont des temps incontournables. Le premier, situé au coeur de la forêt de Fontainebleau, organise plus de 24 événements attirant près de 350 000 visiteurs par an. Le second, en Sologne, rassemble chaque année près de 80 000 visiteurs dont beaucoup viennent pour assister à la messe de Saint-Hubert, célébrée au son des trompes. Ils tendent à ériger la ruralité en idéal, de sorte que la trompe soit un acteur de la « renaissance rurale». Elle concoure dès lors à retrouver une sociabilité, à entretenir une proximité à l’opposé d’un prétendu anonymat urbain. Il apparaît qu’à l’heure d’une
métropolisation toujours plus forte à l’image de la loi MAPTAM -modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles- de 2014, ces moments portés par le monde de la trompe constituent des leviers notables pour les espaces ruraux. Ils s’inscrivent dans une dynamique engagée par une myriade d’acteurs à différentes échelles. L’Union Européenne d’une part avec le FEADER -Fonds Européen Agricole pour le Développement Rural- dont l’une des finalités est de revitaliser les zones rurales. L’Etat français à travers l’action de l’ANCT (Agence Nationale de la Cohésion des Territoires) s’efforce de réduire les inégalités entre les territoires. Enfin, à l’échelle locale, la mise en oeuvre des PETR -Pôle d’Equilibre Territoriaux et Ruraux a pour objectifs de promouvoir un modèle de développement durable et d’en améliorer la compétitivité, l’attraction et la cohésion. En définitive, la trompe s’inscrit dans ce projet commun.  de revitalisation et d’attractivité des espaces ruraux. Elle contribue non moins à promouvoir l’idée d’une nature tant à exploiter qu’à préserver.

  Dans un dernier temps, il convient de convoquer les acteurs tant collectifs qu’individuels de la trompe. Être sonneur, c’est résolument incarner la somme des éléments développés précédemment. En effet, ils se singularisent par leur vocation à animer des festivités diverses et variées, à célébrer notre patrimoine matériel et immatériel ; le tout en favorisant la cohésion et l’attractivité des territoires parcourus. Or, pour être sonneur, il faut en premier lieu s’inscrire dans une dynamique d’apprentissage, de pratique et de performance propre à l’instrument. A ce titre, l’univers trompistique a su tout au long du XXe siècle se structurer pour mieux rassembler. De fait, la FITF fédère prés de 200 groupes de sonneurs. Elle propose alors d’accueillir ses membres dans les stages et les concours organisés dans les 20 régions françaises et les pays européens associés. De même, la FITF s’est dotée d’une commission chargée de la gestion, du contenu et de la pédagogie des stages proposés. La finalité est d’accompagner les formateurs afin que l’enseignement prodigué soit harmonisé et efficient. Par ailleurs, les rallyes constituent le corps de la trompe. Ce sont eux qui à l’échelle régionale structure le territoire et fournissent aux adhérents un cadre de formation et d’expression. C’est le cas du Rallye Trompe des Vosges pour le Grand Est ou du Débuché de Paris pour la Bourgogne-Franche-Comté mais encore du Rallye Atlantique pour les Pays de la Loire. Tous les groupes sont constitués en association loi 1901 à l’exception de deux formations : les Trompes de chasse de la Garde républicaine et le groupe de trompe de chasse de l’Office nationale des Forêts. L’esprit de rigueur et de cohésion de ces groupes se ressent par ailleurs par le port d’une tenue arborant les couleurs du rallye. A cette fin, la FITF a réglementé la tenue portée pour les célébrations publiques. Elle s’apparente à la « tenue de vénerie » composée d’une cape ou d’une casquette, d’une cravate de chasse, d’une veste, d’une culotte et de bottes de cheval ou de bas. L’univers trompisitique apparaît alors comme un monde forgé de traditions et de valeurs au sein duquel chaque sonneur et suiveur peut s’identifier. Enfin, chaque groupe est constitué d’individualités issues de milieux socio-professionnels très divers du Barreau à l’Artisanat. Aussi, la FITF a institué dès 1953 un « Brevet du sonneur » qui conduit à la mise en place de cinq catégories de niveau ; le tout ouvrant l’accès à des compétitions régionales, nationales et internationales. En parallèle, la trompe a su intégrer les femmes avec l’instauration dès 1951 d’une Coupe des Dames. L’ensemble conduit à une reconnaissance des meilleurs sonneurs par leurs pairs à l’instar de Guyaume Vollet et Nicolas Dromer tout deux cinq fois champion international. Or, ces titres sont l’illustration d’un monde qui s’est professionnalisé, qui aspire inlassablement à porter toujours plus haut et plus juste l’art musical des sonneurs. Que ce soit par ses instances, ses groupes et ses artisans, la trompe a su sans cesse se réinventer pour devenir un art de l’excellence à la française.
A l’occasion du colloque sur la trompe de chasse ad libitum, Sophie de Laporte, présidente de la FRTM, rappelait en ouverture la volonté profonde de professionnalisation de la trompe. Pour ce faire, elle évoquait le projet d’ouvrir une classe au conservatoire de Neuilly avec le soutien du maire, Jean-Christophe Fromentin et du directeur du conservatoire, Olivier d’Ormesson. Quand bien même, le projet n’ait pu aboutir ; la dynamique est là. En effet, une pléiade de sonneurs -que sont Hubert Heinrich, Sylvain Oudot, Christian Conte ou Nicolas Dromer s’efforce par leur formation musicale d’étendre le répertoire traditionnel de la trompe tout en le perfectionnant.
 - A cette fin, Hubert Heinrich a composé Echos à l’empereur en 2013 à l’occasion des Journées Européennes du patrimoine. De même, Christian Conte et Henri Chalet ont mis en musique, en 2015, Hommage à Saint-Louis écrit par Jean d’Ormesson de l’Académie Française. Enfin, en l’honneur d’Hubert Germain, dernier compagnon de la Libération, Sylvain Oudot a tant mis en musique un poème écrit par Étienne de Montety, grand Prix du roman de l’Académie française 2020, Ode à Hubert Germain que composé une fanfare, La Hubert Germain. Or, dans son Dictionnaire de musique, Jean-Jacques Rousseau définit la composition musicale comme « l’art d’inventer et d’écrire des chants, de les accompagner d’une harmonie convenable, de faire, en un mot, une pièce complète de musique avec toutes ses parties ». De fait, la composition requiert un esthétisme qui utilise les règles de l’écriture musicale, qui si on la compare avec la littérature, convoque la grammaire et la syntaxe comme moyens de créations artistiques. L’écriture musicale par définition peut donner lieu à de nouvelles règles puisque la composition est l’art d’assembler des sons en dehors de l’idée de tout parangon formel. Cette considération introduit alors la singularité de certains sonneurs qui ont su repenser leur univers. A cette fin, ils ont pour la plupart suivi une formation de musicien professionnel à l’instar de Nicolas Dromer, 1er Prix de trompette, du Conservatoire national supérieur de musique et danse de Paris. Ils disposent alors non seulement d’une expertise musicale mais encore de la maîtrise des codes trompistiques pour en faire un instrument de concert, ad libitum. En outre, cette dynamique est appelée à se décliner et à se généraliser. Que ce soit le Rallye Trompe des Vosges avec l’Institut Hubert Heinrich ou le Débuché de Paris avec Sylvain Oudot, les groupes de sonneurs ont à leur tête tant des directeurs musicaux que des compositeurs reconnus. L’ensemble illustre sans conteste la flexion prise par la trompe depuis le XIXe siècle, renforcée depuis ces dernières décennies par la formation des pairs. Enfin, l’extraordinaire concurrence entre les deux meilleurs sonneurs actuels, Guyaume Vollet et Nicolas Dromer anime en tout point la trompe d’aujourd’hui et de demain. Elles poussent les challengers à relever leur niveau pour les surpasser et ce en assurant la promotion d’un instrument qui se veut de plus en plus incontournable de la basilique Saint-Denis au Panthéon.
En définitive, à quelques encablures d’une élection présidentielle pour le moins disputée, la question de la France, de son identité et qui plus est de son art de vivre demeurent centrale. C’est pourquoi, il convient d’interroger ses leviers pour mieux comprendre son essence. Or, la trompe tant de chasse que de fantaisie sert en tout point l’histoire et la culture de France. Elle promeut tant les convivialités que les hauts lieux de notre patrimoine par une pléiade d’artisans qui tendent à la sublimer. C’est en ce sens, qu’elle s’inscrit résolument dans l’art de vivre à la française, elle sait promouvoir nos traditions tout en aspirant à la modernité.

Publié par : chassons.com

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