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ALERTE PESTE PORCINE
 
Samedi 26 janvier 2019
L'armée française mobilisée contre la peste porcine

Plusieurs cas de peste porcine ont été détectés en Belgique. Pour protéger les élevages français, le ministre de l'Agriculture a décidé d'envoyer des militaires à la frontière.
 

 
Par francetvinfo - Source : actu.orange.fr
La suite

 
Peste porcine :
l’armée mobilisée pour abattre 500 sangliers à la frontière


 
 
 Il a y quinze jours, le ministre de l’Agriculture Didier Guillaume (à dr.) s’était déjà rendu dans les Ardennes, rencontrer son homologue belge René Collin. Une mobilisation maximale avait été alors annoncée.  Photo d’archives CD
Il a y quinze jours, le ministre de l’Agriculture Didier Guillaume (à dr.) s’était déjà rendu dans les Ardennes, rencontrer son homologue belge René Collin. Une mobilisation maximale avait été alors annoncée.
Photo d’archives CD - Source :
estrepublicain.fr


Les déclarations du ministre sont intervenues quelques heures avant le deuxième déplacement du ministre de l’Agriculture dans les Ardennes. Là-bas, il a eu l’occasion de clarifier cette intervention des militaires, précisant qu’il ne s’agissait pas de les envoyer en Belgique. Ils interviendront dans la zone blanche de dépeuplement des sangliers, créée entre la frontière belge et la clôture en cours de déploiement dans les départements des Ardennes, de la Meuse (puis de la Meurthe-et-Moselle). Les militaires viendront épauler numériquement les chasseurs et les agents de l’État, en posant des pièges par exemple. Ou en rabattant des sangliers lors de battues. Dans cette zone blanche, la population des sangliers est estimée à 500, voire 600 individus.

L’armée française va aider la Belgique à abattre quelque 500 sangliers risquant d’être infectés par la peste porcine africaine, a annoncé ce vendredi sur France 2 le ministre de l’Agriculture Didier Guillaume. L’objectif, a-t-il ajouté, est de les « tuer dans les deux à trois semaines pour faire le vide sanitaire et pour assurer que la France reste indemne », en précisant avoir obtenu « l’autorisation du président de la République et du Premier ministre ». Ceci étant, « c’est avant tout les chasseurs, l’offfice national de la faune sauvage, l’office national des forêts, qui vont travailler ».
Ces déclarations interviennent alors que Didier Guillaume a décidé de revenir dans les Ardennes, 15 jours après un premier déplacement. En fin de matinée, le ministre a présidé un comité régional de suivi des actions de dépeuplement de sangliers, dans le cadre du plan de prévention de la peste porcine africaine qui sévit actuellement en Belgique. Une zone blanche de dépeuplement des sangliers a été décrétée le long des départements frontaliers des Ardennes, de la Meuse et de la Meurthe-et-Moselle.

Satisfaction de la FNSE
« S’il faut l’armée, mettons l’armée », s’est aussitôt félicitée sur France Info Christiane Lambert, la présidente de la FNSEA. « Je pense que l’armée avec des moyens suffisants en nombre donnerait la possibilité d’éradiquer vraiment. On ne va pas passer un mois à chercher des sangliers », a-t-elle ajouté. Si le virus touche la France, les élevages de porcs seront en effet touchés de plein fouet : que ce soit en termes d’exportation ou, en cas de contamination, d’abattage de cheptels complets.
Au ministère des Armées, on confirme un « concours logistique ». Une réunion a eu lieu ce vendredi matin à l’état-major afin de déterminer les modalités de l’aide militaire à l’Office national de la faune sauvage et à l’Office national des forêts en charge de l’éradication des sangliers dans cette zone blanche.
Cet après-midi, le ministre de l’Agriculture se rendra sur le terrain, près de Carignan, où la clôture est en cours d’installation et où a lieu une battue de sangliers. À l’instar de celle menée jeudi à Breux, commune meusienne limitrophe des Ardennes.
Pour mémoire, le périmètre de la « zone blanche de dépeuplement » longe les départements de la Meuse et des Ardennes et couvre une superficie de 141 km².
La clôture, fixe et enfouie sur 50 cm dans le sol, s’étendra sur 43,3 km sur le tronçon central le plus à risque (Meuse et Ardennes). Elle sera ensuite étendue à la Meurthe-et-Moselle.

Publié par : 
estrepublicain.fr

Vendredi 25 janvier 2019
   Meuse - 55
 
Une chasse aux sangliers exceptionnelle
pour faire barrage à la peste porcine


2 battues sont programmées aujourd'hui / © France 3 Lorraine (Photo : D. Petitcolas)
2 battues sont programmées aujourd'hui / © France 3 Lorraine (Photo : D. Petitcolas)

200 chasseurs et traqueurs participent depuis ce matin à une battue aux sangliers à Breux dans le nord de la Meuse. Une opération d'ampleur dont l'objectif est clairement affiché : éviter une éventuelle propagation de l’épizootie liée à la peste porcine sur le territoire français.

Depuis 7h30 ce matin, ils se sont donnés rendez-vous dans le village meusien située le plus au Nord : Breux. Près de 200 chasseurs et traqueurs ! A proximité, la Belgique où sévit la peste porcine africaine qui menace la France. Et pas de sentiments pour les participants, il s'agit d'éliminer le maximum de sangliers, de laies et de marcassins. La volonté est de faire barrage au virus de la peste porcine africaine. "La forêt communale et privée sont concernées" explique Guy Pereira, le président de la société de chasse de Breux, "Au total, cela représente 200 ha ! A midi, nous avions tiré 35 balles et abbatu 6 sangliers".
 
  •     "Cette battue, c'est une façon de se protéger" Guy Pereira, président de la société de chasse de Breux
La battue qui a débuté vers 9h30 a pour objectif de créer une zone blanche sans le moindre sanglier pour ne pas contaminer les élevages français. "Cette battue, c'est une façon de se protéger. Pour l'instant, aucun sanglier positif n'a été découvert sur le territoire français. On se doit d'agir même si une clôture va être ériger côté français. Cela va prendre une quinzaine de jours !"
Depuis plusieurs jours, le niveau d'alerte est maximum à la frontière franco-belge. Pour l'instant, aucun cas de peste porcine africaine n'a été observé en France. Deux battues sont prévues aujourd'hui. Une première le matin, une seconde l'après midi.


Par Jean-Christophe Panek
Publié par : france3-regions.francetvinfo.fr

Jeudi 24 janvier 2019
 
L’épidémie de peste porcine africaine
"est en train d'envahir le monde entier"


Cette maladie, non transmissible à l'homme, cause de très importants ravages dans les élevages porcins. Pour Bernard Vallat, président de la Fédération française des industriels charcutiers, son arrivée en France pourrait avoir de graves conséquences sur de nombreux secteurs agricoles.

INTERVIEW
L'épidémie de peste porcine africaine se rapproche de la France, à la grande inquiétude des éleveurs. La maladie a été de nouveau détectée en Belgique, en janvier, sur deux sangliers. "Elle est en train d'envahir le monde entier", a alerté mercredi, au micro de Matthieu Noël sur Europe 1, Bernard Vallat, vétérinaire, président de la Fédération française des industriels charcutiers "Il y a neuf pays de l'Union européenne qui sont infectés, mais aussi la Russie, la Chine et la Mongolie. Seul e continent américain est encore épargné", relève-t-il.

Sans risque pour l'homme. À la différence de la peste porcine classique, la peste porcine africaine, également appelé "fièvre porcine africaine", ne peut être endiguée par un vaccin. "Les chercheurs nous disent qu'il va falloir des années", souligne Bernard Vallat. "Elle n'est pas transmissible à l'homme, que ce soit par contact avec des animaux malades ou par la consommation de viande contaminée. Elle se révèle toutefois extrêmement contagieuse chez les porcins, - porcs, sangliers et phacochères - chez lesquels elle se manifeste par d'importantes hémorragies internes qui conduisent à la mort de l'animal.

Déstabilisations en chaîne. "Les progrès de la maladie dans le monde sont liés au caractère extrêmement contagieux du virus", poursuit le professionnel qui tient à pointer les risque d'une arrivé du virus en France. "Au niveau de la biodiversité, il y aura des mortalités massives des populations des sangliers et ensuite des élevages de porcs, donc une déstabilisation de la filière porcine française mais aussi de tous ceux qui en vivent", prédit Bernard Vallat qui cite, à titre d'exemple, "les producteurs de céréales qui nourrissent les porcs". "Il y aurait une déstabilisation du monde rural français."

Une zone blanche. Des mesures de prévention ont été prises par le ministère de l'Agriculture, et notamment la mise en place d'une zone blanche, vidée de tous sangliers, près de la frontière franco-belge. "C'est une mesure essentielle que les sangliers contaminés dans les forêts belges ne puissent pas arriver en France", salue le vétérinaire.

Publié par : europe1.fr

Lundi 21 janvier 2019
 
   Meuse - Bouconville-sur-Madt - 55

La chasse aux sangliers comme barrage à la peste porcine
Battue aux sangliers comme barrage à la peste porcine à Breux en Meuse, samedi 19 janvier 2019. / © Catherine Reggianini. France 3 Lorraine
Battue aux sangliers comme barrage à la peste porcine à Breux en Meuse, samedi 19 janvier 2019.
/ © Catherine Reggianini. France 3 Lorraine

Alors que la peste porcine africaine sévit en Belgique, le ministre de l’Agriculture a enclenché une cellule de crise pour empêcher une éventuelle propagation sur le territoire français. Sur le terrain, notamment dans la Meuse, les chasseurs sont mobilisés autour de battues.

Faire barrage au virus de la peste porcine africaine pour ne pas contaminer les élevages français. Voilà l'objectif derrière cette battue organisée samedi 19 janvier à Breux dans la Meuse.
En effet, depuis quelques jours, le niveau d'alerte est maximum à la frontière franco-belge. Le 9 janvier dernier deux sangliers avaient été contrôlés positifs à Somethonne en Belgique à la frontière meusienne.

Une clôture de 101 km dans le Grand-Est
Pour endiguer le phénomène qui fait des ravages en Belgique, une cinquantaine de chasseurs et rabatteurs se sont activés pendant 5 heures en respectant de nouvelles normes de chasses définies dans l'arrêté ministériel publié le matin même au journal officiel.
Pour l'instant, aucun cas de peste porcine africaine n'a été observé en France. Si une cellule de crise a été lancée par le ministre de l'Agriculture la semaine dernière et l'élaboration d'une clôture le long de la frontière belge (Meuse, Ardenne, Meurthe-et-Moselle) annoncée, les mesures ne s'arrêtent pas là. A partir de lundi un nouveau protocole avec géolocalisation et points de collecte des animaux abattus sera notamment déployé.

 
 
 

Par Justine Saint-Sevin
Publié par : france3-regions.francetvinfo.fr

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