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PASSION - METHODE - CONSEILS
 



 Ma passion

Ma passion est de débloquer les chiens âgés de 1 à 3 ans.

 1 - Ce qui m'intéresse
  • Je prends des chiens devenus craintifs et peureux qui ont perdu toute leur confiance (incompatibilité avec leur ancien maître) et leur redonner l'instinct et le plaisir de chasser.
  • Tous les chiens de chasse ont un don naturel qui (souvent) a été bloqué par l'ancien conducteur.
  • J'étudie les chiens, et en fonction de leur caractère, de leur comportement,  j'adapte une méthode individuelle.
  • Dans 80% des cas, les chiens retrouvent 100% de leurs capacités et arrivent à faire d'excellentes prestations : ils chassent le sanglier, le chevreuil, le lièvre, le renard et le lapin avec passion.  


Source iconographique : www.parc-chasse-sangliers.com


2 - L'élevage : la clef du départ
L’éleveur doit apporter une attention toute particulière non pas à la race, laquelle n’apporte strictement aucune importance en la matière (ce que pensent à tort un grand nombre d’amateurs), mais aux origines qui sont bien évidement d’une importance capitale.
3 - Le dressage : moteur capital 
Une intuition, une vocation ou encore une sensation probable ne s’invente pas et s'avère difficilement transmissible.

4 - A savoir 
Un chien courant spécialement créancé pour chasser le sanglier se présente sous la forme d’un athlète et doit impérativement faire l'objet d’un entraînement permanent.


Source des 3 derniers points : www.rapprocheurs-berry-marchois.fr



Faire un chien à sanglier
 

Avec le développement des populations de bêtes noires à travers tout l'hexagone, la demande de chiens bien adaptés à cette chasse s'est logiquement amplifiée. Mais selon les régions et les densités de sanglier, les besoins des amateurs ne sont pas les mêmes. Certains vont rechercher des rapprocheurs, d'autres des chiens avec de la tenue au ferme et bons meneurs. D'autres encore ne veulent que des sujets parfaitement créancés.
Ces exigences variées vont influer sur le choix et l'éducation des chiens. Lorsque l'on s'adonne à une chasse aussi particulière et qui reste souvent difficile, on ne peut se permettre de bricoler. Il faut élever sur de bonnes origines, bien préparer les chiens, les déclarer dans de bonnes conditions, bref tout mettre en œuvre pour constituer une meute qui « tienne la route ».


1 - Le choix de la race 
Sans être fondamental, le choix de la race est loin d'être négligeable.
Si n'importe quel chien courant doit être capable de chasser à peu près correctement le sanglier, certaines races sont plus prédisposées à ce gibier.
C'est le cas des Griffons Nivernais, Bleus de Gascogne, Vendéens et Fauves de Bretagne.
Mais l'on trouve aussi d'excellents sujets parmi les Porcelaines, les petits Anglos-Français, les Brunos du Jura, les Beagles Harriers, les Ariégeois et encore les Billys.
Comme chiens de pied, les grands Bleus, grands Gascons Saintongeois, Saint-Hubert et Brunos Saint-Hubert sont réputés.


 

 
L'important dans ce domaine est de se fixer sur une race bien adaptée au territoire, à la densité du gibier et au mode de chasse.
Le choix des origines mérite la plus grande attention.
Il faut se donner la peine d'aller prendre des chiens dans des lignées spécialisées, suivies depuis plusieurs générations, et là encore en fonction des nécessités propres à l'équipage.
Bien que le besoin s'en fasse moins sentir dans les régions où le sanglier est devenu très abondant, les amateurs recherchent régulièrement des chiens collés et capables de rapprocher. Sur ce point, bien des demandes restent malheureusement insatisfaites.
De nombreuses races, même parmi les plus réputées pour le sanglier, souffrent encore d'un manque de grands rapprocheurs. De gros efforts de sélection vont être nécessaires pour développer et fixer cette qualité, mais le boum des populations de sangliers ne semble pas fait pour améliorer la situation.

 
Augmentation numérique et expansion spatiale du sanglier
Source iconographique : http://sig2010.esrifrance.fr 
2 - Des courants aux ordres
D'une manière plus générale, le bon chien à sanglier doit avoir la passion de la chasse, un tempérament bien trempé, une ténacité à toute épreuve, de la tenue au ferme, de l'initiative.
En dehors des qualités spécifiques de nez et de gorge, il doit aussi posséder des capacités physiques importantes pour chasser plusieurs heures sur des terrains souvent difficiles.
Quelque part finalement, il ressemble à la bête qu'il poursuit. Comme elle, il est volontaire, courageux, infatigable. Il ne s'avoue jamais vaincu. Il va toujours jusqu'au bout de son action.
À travers une sélection rigoureuse et patiente, l'amateur va s'efforcer d'améliorer les qualités de chasse et de corriger les défauts.
Par des croisements judicieux, il va aussi tenter de développer un point particulier comme le nez ou la gorge, d'assouplir les caractères, de corriger un excès de mordant.

 

Source iconographique : www.ma-chasse.com
 
Cela suppose d'observer beaucoup, de passer du temps avec les chiens et de s'en occuper toute l'année.
C'est aussi la meilleure manière de les préparer à leur métier et de développer une complicité indispensable à la réussite des sorties. On ne peut pas prétendre bien chasser le sanglier, sans avoir des courants aux ordres, parfaitement ameutés et sûrs.
Rien à voir avec une chasse au lapin ou au chevreuil, tant la pression et les enjeux sont souvent importants, sans compter bien sûr toutes les caractéristiques propres à la discipline.
Sur les grands territoires où les sangliers ne sont pas trop abondants, les chasses sont souvent longues et hasardeuses. Il est difficile de suivre les chiens. Ceux-ci sont livrés à eux-mêmes.
Avec une meute homogène, bien soudée et de même pied, on limite les risques de les voir s'éparpiller et perdre en efficacité. De même, il sera plus facile de les récupérer en fin de traque ou de journée.


3 - Les premiers pas
Selon les amateurs, l'éducation du chien est menée de différentes manières. Certains le déclarent d'abord dans la voie du lapin. D'autres le démarrent en enclos, sur sanglier. D'autres encore travaillent sur piste artificielle ou naturelle, ou bien lancent tout de suite les jeunes dans le grand bain, à l'occasion d'une sortie de chasse.
S'il s'agit de préparer un sujet vraiment complet, un spécialiste de la quête, et non un simple chien de traque, mieux vaut s'y atteler de bonne heure.
Vers l'âge de trois mois, il est déjà possible d'initier le chien au pistage en l'incitant à retrouver des petits morceaux de viande traînés sur le sol à l'aide d'une ficelle.
Vers la même époque, le chien peut être mis en présence de lapins (un domestique peut être aussi utilisé), dans un enclos ou un parc d'entraînement.
Dans les Deux-Sèvres, Roland Moreau élève des Beagles et les prépare à la chasse à titre professionnel. Avant de les mettre sur sanglier, il les déclare sur lapin dans un parc qui renferme aussi des chevreuils. Ainsi, dès les premières sorties, les jeunes chiens vont être également accoutumés à ce dernier gibier, et apprendre à le respecter s'ils ne sont pas destinés à le chasser plus tard.
Après cette première phase, vers quatre mois, Roland Moreau découple ses courants sur sanglier, en prenant toutes les précautions pour leur éviter de mauvaises rencontres, et en les faisant accompagner par des sujets expérimentés. « Si le Beagle apprécie cette voie, et s'il est bien entraîné, il peut commencer à chasser en terrain libre dès l'âge de six mois », indique-t-il.

 

Les intérêts du lapin comme animal d'initiation sont multiples.
Il ne va pas trop loin. Il ne fait pas peur au chien. Il oblige encore ce dernier à poser le nez à terre et à pénétrer dans les fourrés.
Un sujet qui s'y intéresse, a aussi de bonnes chances d'aimer le sanglier.

 
4 - Le travail de pistage
Vers 6-7 mois, l'apprentissage au pistage peut se poursuivre de différentes manières.
Une excellente méthode consiste en un travail au trait en pleine nature. De la même manière que l'on éduque un limier, le chien est tenu à la longe, et l'on parcourt le territoire à la recherche d'indices pour tenter de trouver une voie de sanglier et la faire remonter par l'élève.

Le même exercice peut être réalisé sur piste artificielle, en utilisant des semelles traceuses. Fixées sous des bottes ou des chaussures, celles-ci comportent une cavité dans laquelle on encastre la patte fraîche ou décongelée d'un sanglier. Il est ainsi très facile de tracer une piste, et d'inciter le chien à la suivre. À la différence d'une piste naturelle, on sait exactement par où est passé le gibier, ce qui permet de contrôler parfaitement le travail du chien.

Une autre technique consiste à traîner sur le sol ou derrière un véhicule une peau de sanglier fraîchement tuée. On peut alors faire évoluer les chiens individuellement ou en groupe, comme pour un drag. Dans ce dernier cas, cela permet de les habituer de manière ludique au travail en meute. Au besoin, un ou deux sujets confirmés les accompagnent au départ. Mais il ne faut pas abuser de cette méthode qui peut vite devenir routinière et présente beaucoup moins de difficultés qu'une piste naturelle.


Avant de mettre leurs chiens au sanglier, certains amateurs leur font chasser le lièvre pendant une ou deux saisons. C'est un bon moyen pour les faire ralentir et s'appliquer, leur apprendre à baisser le nez et « sucer de vieilles voies ». À une époque ancienne, les spécialistes y avaient régulièrement recours, beaucoup plus qu'aujourd'hui. On était alors moins pressé, on prenait le temps de faire les choses dans les règles et il serait parfois bon de s'en inspirer !

5 - Enclos : du bon et du moins bon
Le développement des parcs à sanglier est souvent mis à profit pour démarrer les chiens. Sans être idéal, l'outil est tout de même très pratique. Convaincus de l'utlité d'un débourrage précoce, certains spécialistes y conduisent leurs jeunes courants dès l'âge de quatre mois.

Mais ils prennent tout de même la précaution de les mettre en présence de petits sangliers «inoffensifs», de 15 à 20 kg, qui courent comme des lapins.
Le danger dans les enclos ( il existe aussi en nature) est de tomber sur des animaux belliqueux qui chargent les chiens, et peuvent occasionner blessures et traumatismes.
Au lieu de motiver l'élève et d'éveiller sa passion, on risque alors de le décourager, voire même de le dégoûter à tout jamais de poursuivre des bêtes noires.
Les premiers contacts du chien avec l'animal de chasse sont très importants. Ils conditionnent pour une bonne part la suite de la carrière, selon le souvenir qu'ils laissent. Mieux vaut donc qu'il soit le plus agréable possible
.
 

Source iconographique : www.chiens-de-france.com
Dans leur majorité, les amateurs attendent que le chien se soit étoffé physiquement pour réaliser les premières sorties en parc, entre 7 et 9 mois.
Il ne sert à rien de multiplier les séances, deux ou trois sont suffisantes. Il est préférable de ne pas lâcher tous les jeunes ensemble afin d'éviter qu'ils se suivent. On les fait travailler par deux ou trois, avec l'aide d'un ou deux moniteurs, des vieux chiens qui ne vont pas trop vite.
S'ils se montrent éveillés et intéressés, on peut ensuite les laisser évoluer seuls, en observant de loin leur comportement.
L'enclos peut aussi permettre de créancer les chiens, ou tout au moins de débuter ce travail, lorsque l'on y trouve des chevreuils. Dans ce milieu fermé et «protégé», il est plus facile d'intervenir et d'arrêter un sujet à la faute.
À la chasse au sanglier, le principal et souvent le seul vrai problème est posé par le chevreuil. S'il est abondant, il est vraiment indispensable d'avoir des chiens, et bien sûr des rapprocheurs, qui refusent cette voie.
Certains chasseurs ne voient pas l'intérêt de déclarer les jeunes en enclos. Ils les incorporent directement à la meute, et parfois très tôt, dès six mois.

 
 

En fait, dans leur majorité, les propriétaires ne font pas rentrer leurs chiens en meute avant l'âge d'un an. Cette intégration peut se faire progressivement.
On découple un ou deux chiens par sortie, de manière à pouvoir mieux s'en occuper et voir leurs réactions. Ceux qui montrent les meilleures dispositions sont introduits les premiers, les « moins bons » les derniers.
Lors des premières chasses, il est important de les faire évoluer dans des conditions favorables, et où ils ne risquent pas des blessures.
Si tout se passe bien, si la voie est bonne et qu'ils la remontent avec application, ils se passionneront rapidement, mais il ne faut se montrer trop pressé.
Une saison complète de chasse est au moins nécessaire pour que le chien s'affirme. Il faut aussi tenir compte du fait que certains sujets sont moins précoces que d'autres. Vouloir s'en séparer trop vite n'est pas forcément une bonne solution.
Ils peuvent devenir excellents si on leur fait confiance.


André Le Gall
Sanglier Passion déc 2009-janv 2010

 


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