LES ACTUALITES DU JOUR
Bassin d’Arcachon : plus de 200 pigeons abattus en une nuit à Andernos
Une prolifération devenue insupportable
À Andernos-les-Bains, dans la résidence autonomie des Quinconces, les habitants n’en pouvaient plus. Bruit nocturne, odeurs, toitures souillées, zinguerie endommagée : les 300 pigeons installés sur les toits avaient transformé la vie des résidents en calvaire. Une pétition avait même circulé au printemps, et certains habitants ont pu faire constater médicalement que leurs problèmes de santé provenaient de ce voisinage insalubre.
Une régulation par tir
- Dans la nuit du 3 au 4 septembre, une première opération de régulation a donc été menée par une société spécialisée. 235 pigeons ont été tirés à la carabine à air comprimé, et non à l’arme à feu, contrairement à ce que certains affirment.
- Une nouvelle intervention est prévue fin septembre pour achever l’opération.
- Selon le gestionnaire, le groupe Eneal, les résidents sont « nombreux à être satisfaits » de cette action enfin concrète. ans d’échecs avant les tirs
- Avant d’en arriver là, plus de 100 000 euros avaient été dépensés en dix ans pour tenter de contenir les dégâts : réparation des toitures, pose de dispositifs répulsifs, interventions multiples.
- Rien n’a fonctionné. L’entreprise en charge de l’assainissement a donc préconisé le recours à la carabine à plomb, méthode classique et efficace lorsqu’aucune autre solution ne permet de résoudre le problème. Sur le Bassin d’Arcachon comme ailleurs, ce type d’intervention est courant.
L’inévitable polémique animaliste
- Sans surprise, une association de protection des pigeons basée dans l’Est de la France, bien loin du Bassin d’Arcachon et de ses réalités, a décidé de se saisir du dossier.
- Elle affirme que « tuer des pigeons, qui sont des animaux domestiques sans maître, est illégal ».
- Un discours idéologique et empreint d’un angélisme de bisounours qui ne tient pas face à l’urgence sanitaire, aux risques pour la santé publique et aux désagréments vécus par les habitants depuis des années.
Réguler pour vivre ensemble
- L’affaire d’Andernos rappelle une évidence : quand une espèce prolifère sans contrôle, ce sont les hommes, les infrastructures et la biodiversité locale qui en paient le prix.
- Ici, la régulation par tir n’était pas un choix de confort, mais une nécessité.
- Les chasseurs le savent depuis longtemps : sans régulation, la cohabitation entre l’homme et la faune sauvage tourne vite au désastre.
Par Frédéric Buszkowski
Pour chassons.com
Les 5 plus grandes associations de chasse Européennes réunies en Allemagne
https://www.lechasseurfrancais.com/auteur/ileca
Depuis plusieurs années les 5 plus grandes associations de chasse Européennes se réunissent pour coordonner et échanger des informations sur des sujets d'importance cruciale.
- Les 19 et 20 août 2025, des représentants des cinq plus grandes associations de chasse européennes (France, Italie, Espagne, Royaume-Uni et Allemagne) se sont réunis à Esens, en Basse-Saxe.
- Une réunion à l'invitation de l'Association allemande de chasse (DJV). Son but : discuter de leur travail de promotion de la chasse et de la conservation.
- Cette réunion a permis aux cinq associations d'échanger des informations.
- Mais aussi de discuter des priorités.
- Et de renforcer leur coopération face aux défis urgents auxquels leurs membres sont confrontés.
- Grâce au partage d'expertise, les participants ont identifié des opportunités de renforcer leur voix collective au niveau national.
- Tout en veillant à ce que la valeur culturelle et sociale de la chasse reste reconnue.
- L'un des principaux sujets abordés : l'amélioration de la communication avec les chasseurs et le grand public.
- Les participants ont discuté de l'importance de la communication proactive, des campagnes conjointes et du partage des meilleures pratiques pour mieux expliquer le rôle des chasseurs dans la conservation, la gestion de la faune sauvage et la société.
- Le groupe a discuté des tendances actuelles de la chasse en Europe, en mettant l'accent sur l'augmentation encourageante du nombre de chasseuses.
- Cette évolution reflète non seulement l'évolution démographique, mais offre également l'occasion d'élargir l'image de la chasse et d'attirer de nouveaux publics.
Plusieurs dossiers politiques à l’ordre du jour :
- La chasse et la conservation des oiseaux. Et la mise en œuvre de la directive Oiseaux ;
- Grands carnivores. Avec un accent sur les stratégies de coexistence et la nécessité d’une gestion plus flexible ;
- Munitions, notamment le règlement REACH ;
- Bien-être animal. Garantir des normes élevées tout en maintenant des pratiques de chasse durables.
- La gestion de la faune en pratique.
- La réunion comprenait des démonstrations des efforts locaux de gestion du gibier pour la perdrix grise.
- Ainsi que des méthodes efficaces de gestion des oies pour prévenir les dommages agricoles.
- Les participants ont également expérimenté une méthode très efficace de chasse aux oies sur des leurres.
- Tous les représentants présents ont chaleureusement remercié la Fédération allemande de chasse (DJV) pour avoir accueilli cette importante réunion de coordination.
- Les délégués ont apprécié l'excellente hospitalité, ainsi que la présentation des riches pratiques de gestion du gibier et des traditions cynégétiques de Basse-Saxe, qui ont enrichi les discussions.
Coordination de FACE.
- FACE compte des membres dans 37 pays européens.
- Trente-deux d'entre eux sont organisés en six groupes régionaux qui se coordonnent tout au long de l'année, chacun désignant un vice-président au conseil d'administration de FACE.
- De plus, les cinq plus grands pays siègent chacun au conseil d'administration de FACE.
- Ces dernières années, ces cinq pays ont pris l'initiative de se réunir chaque année pour coordonner et échanger des informations sur des sujets d'importance cruciale pour leurs associations.
Source : FACE
Par Isabelle Leca
Pour lechasseurfrancais.com
2 millions d'hectares labelisés territoires de faune sauvage
© Colas Guyonnaud
Les grands acteurs du label européen fédérant plus de 580 territoires de faune sauvage en Europe se réunissent à la fondation François Sommer à Paris.
- Ce label territoire de faune sauvage peu connu du grand public est pourtant le plus large réseau européen de territoires privés engagés en faveur de la biodiversité.
- Il vise notamment à faire reconnaître l’action positive des chasseurs auprès du grand public.
- « Un label territoires faune sauvage pour rassembler et concilier : le public et le privé, le chasseur et l’écologiste, l’humain et la nature » Pierre Dubreuil, Directeur de l'OFB
- Cet Évènement internationale bisannuel célèbre l’arrivée d’une trentaine de nouveaux lauréats soit le double de lors de la précédente édition en 2023.
- Tendance applaudie par Henri de Castries (président de la fondation François Sommer), confiant de passer la barre symbolique des 100 territoires français labellisés avant la fin de l’année.
© Colas Guyonnaud
Les lauréats du Label Territoires de Faune Sauvage
580 territoires de faune sauvage européens labellisés
- Ce label constitué de 580 territoires labellisés en Europe représente plus de 2 millions d’hectares. Loin d’être le privilège des « grands », les lauréats sont des propriétaires privés, des ACCA, des associations, des collectifs de propriétaires … Allant de 6 ha à 3780 ha, la moyenne des territoires labellisés est de 130 ha. Les profils des typologies de territoires varient entre zones humides (26%), forêts (33%) et zones agricoles (33%).
© Colas Guyonnaud
Delphine Dupeux, Directrice des politiques de biodiversité de l’UE et des relations parlementaires présente le Label Territoires de Faune Sauvage (Wildlife Estates)
Les grands bénéfices de cette démarche bénévole sont :
- Une reconnaissance locale, nationale et européenne pour la qualité de votre gestion.
- La participation à un réseau de 540 territoires européens, implantés dans 19 pays et représentant près de 2 millions d'hectares.
- Un partage de bonnes pratiques entre pairs pour monter en compétences sur la gestion durable de son territoire.
- Un accompagnement personnalisé par des experts naturalistes.
- Une communication renforcée aux côtés des partenaires du label.
- Un accès facilité à des projets, formations ou financements.
Efforts collectifs
- Malgré un agenda un peu contrarié par l’actualité politique, nombre de noms bien connus du monde cynégétique français et européens sont présents.
- Chacun a pu présenter et dire tout le bien qu’il pensait de ce dispositif qui fête déjà ses 20 ans.
- Le maître mot étant la conciliation et la convergence des luttes au service de la biodiversité.
- La présence du sénateur de Loire-Atlantique Ronan Dantec, membre du groupe Écologiste en est un exemple.
- « Ne nous enfermons pas dans nos couloirs de nage ! » - Ronan Dantec, Sénateur de Loire-Atlantique
© Colas Guyonnaud
De gauche à droite : Thierry de l’Escaille (Président de European Landowners’ Organization). Olivier Thibault (Directeur général de l’OFB). Pierre Dubreuil (Directeur général du Domaine de Chambord). Philippe Justeau (Vice-président de la FNC) et Alban de Loisy (Directeur de la fondation François Sommer)
Par Colas Guyonnaud
Pour lechasseurfrancais.com
La FDC du Nord opposée à l’implantation de 46 éoliennes en mer sur un couloir migratoire