La sécurité à la chasse commence par la connaissance, avez-vous tous conscience du danger des ricochets ? Découvrez le en vidéo
- Tous les chasseurs le savent : les ricochets peuvent être source d’accidents. C’est pour cela qu’a été mis en place la règle de l’angle des 30°. En effet en cas de tir dans cet angle, les risques de ricochets sont importants. Pour mieux s’en rendre compte plusieurs vidéos très instructives permettent de mieux comprendre le danger des ricochets.
Le danger des ricochets expliqué par la fédération des chasseurs de Loir et Cher
« La sécurité à la chasse doit être une des priorités ! » c’est à partir de ce constat que la Fédération des chasseurs de Loir-et-Cher aborde le risque de ricochets dans cette vidéo très instructive. - La Fédération explique : « En 8 ans, nous avons tiré près de 2 000 balles et plus de 500 cartouches de grenaille. Il y a très peu de chiffres sur les ricochets, c’est pourquoi la Fédération a décidé de prendre quelques mesures. Nous n’avons pas cherché à déterminer l’angle limite (angle d’impact à partir duquel les balles vont ricocher). Nous voulions connaître les angles de ricochets dans des conditions de tir en toute sécurité (à 15 et 30 mètres de la cible, du sol et depuis un mirador d’1,6 mètre au plancher) ». - Cette vidéo s’accompagne d’une plaquette explicative très détaillée, téléchargeable à ce lien
Une fois de plus, le sanglier fait parler de lui. Cette fois-ci, c’est àVaux-sur-Seine, dans les Yvelines que cet imposant animal est devenu un sujet de préoccupation. Depuis plusieurs semaines, les habitants de cette commune vivent dans la crainte d’une rencontre fortuite avec ce visiteur importun. Il s’immisce dans les jardins, déambule dans les rues et les parcs, semant l’inquiétude et le chaos.
- Cette recrudescence de sangliers met à mal la tranquillité des résidents. Certains vont jusqu’à confesser qu’ils ont désormais “la boule au ventre” à l’idée de sortir de chez eux. D’autres, en revanche, se montrent plus sereins. On vous en dit plus.
La mairie prend le problème à bras-le-corps
??- Depuis quelques semaines, les suidés semblent avoir élu domicile sur les hauteurs de Vaux-sur-Seine. Ils envahissent plusieurs zones résidentielles, notamment la rue du Temple, le sentier du Jonquet ou encore le chemin des Valences. À la mairie de Vaux-sur-Seine, le problème du sanglier est pris très au sérieux. En effet, le maire, Jean-Claude Bréard, ne cache pas son appréhension. “Un accident est vite arrivé. Si une laie avec ses petits venait à croiser une famille, cela pourrait mal tourner. Il y a encore quelques années, nous n'avions pas ce genre de souci”, explique-t-il. - Face à la multiplication des appels de riverains soucieux, la municipalité a réagi. Le maire affirme : “On vient de signer un arrêté permanent avec l’association de chasse de la commune pour qu’elle puisse faire des battues. On ne peut pas prendre de risque avec la population. Il faut trouver une solution.” - Les témoignages d’habitants sont en effet nombreux et alarmants. Tatiana se souvient avec frayeur de sa rencontre avec une laie et ses dix petits alors qu’elle promenait son chien. Cette dernière raconte : “Elle a poursuivi ma chienne sur près de 100 mètres, et l’a même blessée à la patte d’un coup de corne.”Encore sous le choc, elle demande une intensification de l’éclairage public ou même la pose de barrières pour sécuriser les lieux. - Tatiana n’est pas la seule à exprimer ses craintes. Une autre riveraine raconte avoir entendu des sangliers dévaster les jardins avoisinants durant plusieurs nuits consécutives.
La présence du sanglier, un sujet qui divise
- Si une partie de la population est inquiète et préfère éviter toute rencontre avec la bête noire, d’autres habitants ne sont pas du même avis. En effet, certains estiment qu’il n’y a rien d’alarmant à croiser un sanglier de temps en temps. - Daniel Rousseau, président de l’association de chasse Saint-Hubert de Vaux-sur-Seine, tente de minimiser l’ampleur du problème : “Je n’ai jamais vu un sanglier attaquer un chasseur. Personnellement, je préfère avoir affaire à un sanglier plutôt qu’à un cerf. Les gens s’inquiètent trop vite pour pas grand-chose. Une quinzaine de sangliers qui se promènent ici et là, ce n’est pas excessif. ” - Cependant, la mairie reste déterminée à prendre des mesures pour contrôler la prolifération des sangliers. Bien que Daniel Rousseau qualifie les battues administratives de cruelles, un plan d’action est en cours d’élaboration. L’association de chasse locale prévoit de commencer les battues classiques, avant d’envisager des battues administratives si la situation ne s’améliore pas.
Les sangliers et les dégâts agricoles
- Les sangliers ne se contentent pas d’envahir les zones résidentielles. Ils causent également d’importants dégâts agricoles dans les Yvelines. Ces dernières années, le nombre de sangliers abattus en Île-de-France a littéralement explosé. Celui-ci dépasse les 10 000 individus. - Philippe Waguet, président de la Fédération des chasseurs d’Île-de-France, confirme auprès d’Actu.fr ces chiffres alarmants : -“La saison dernière, 11 400 sangliers ont été abattus, dont 4 900 dans les Yvelines. Si l’on inclut les collisions signalées (300 cas) et les actions des lieutenants de louveterie, on atteint presque 15 000 sangliers.” - Pour lutter contre cette prolifération, de nouvelles mesures ont été prises. Parmi elles, on peut citer la réduction du coût des bracelets de prélèvement. Ces bracelets, nécessaires pour chaque sanglier abattu en chasse, passent de 35 € à 20 €. En outre, la Fédération des chasseurs d’Île-de-France (FICIF) a obtenu de la préfecture des Yvelines l’autorisation de prolonger la période de chasse au-delà du 1er mars. L’objectif est de réguler plus efficacement la population de sangliers. - Entre l’inquiétude des habitants et le débat sur la gestion de la prolifération, la municipalité et les chasseurs tentent de trouver des solutions pour rétablir la tranquillité. Cependant, face aux dégâts et aux risques potentiels, la question reste ouverte : comment gérer efficacement ces populations de sangliers tout en préservant l’équilibre entre sécurité publique et respect de la nature ?
Obligatoire en France depuis 1978, pour certaines espèces, le plan de chasse assure le développement durable des populations de gibier et préserve leurs habitats, en conciliant les intérêts agricoles, sylvicoles et cynégétiques. Il s’agit d’attribuer pour un territoire donné, un quota maximal (et souvent aussi minimal) des espèces à prélever pour une ou plusieurs saisons de chasse afin de garantir une bonne gestion des équilibres naturels en régulant les effectifs de population et en participant au financement des dégâts de gibier. Concrètement, cette mesure consiste à déterminer le nombre d’animaux chassés sur un territoire donné afin de garantir le renouvellement des populations.
- Ainsi, certaines espèces ne peuvent être chassées que par les titulaires d’un arrêté individuel de plan de chasse. Celui-ci peut être annuel ou triennal avec possibilité de révision annuelle, dans la limite d’un quota fixé par décision préfectorale. En France, le plan de chasse est obligatoire pour les espèces de grand gibier suivantes :
Le cerf élaphe
Le chevreuil
Le daim
Le mouflon
Le chamois
L’isard
- A noter que certaines espèces comme le lièvre, le faisan ou la perdrix grise, peuvent être soumises au plan de chasse. Cette application est mise en place sur décision du Préfet, et à la demande du président de la fédération départementale des chasseurs. Pour le sanglier, un plan de chasse peut également être mis en place selon les nécessités locales. En pratique un plan de chasse doit comporter :
les références du titulaire (ou détenteur), soit nom, prénom et adresse
le territoire où il s’applique référencé, par la FDC, sous un numéro unique et identifié par la commune de situation ainsi que sa surface boisée ou/et de terres agricoles
le minimum et le maximum d’animaux à prélever par espèce, plus éventuellement par catégorie
- L’application d’un plan de chasse individuel implique que chaque animal abattu soit muni d’un dispositif de marquage (« bracelet ou bague ») qui doit impérativement être disposé sur l’animal (pour les mammifères, entre l’os et le tendon d’une des pattes arrières) avant tout déplacement de celui ci. L’arrêté ministériel du 22 janvier 2009 fixe les caractéristiques et les éléments mentionnés sur les dispositifs de marquage.
Sur le bracelet figure :
le numéro du département
le millésime de l’année de délivrance
un code pour désigné le gibier
un numéro propre au dispositif, numéro figurant à la décision individuelle
A chaque année est associée une couleur propre.
Enfin, le dispositif permet par un système de languette de préciser le jour et le mois du prélèvement. Le « talon » du bracelet doit être conservé par le responsable de chasse.
Le cas du lièvre : Dans la majorité des départements, et afin de limiter les prélèvements, le lièvre est aussi soumis au plan de chasse. Comme pour le plan chasse grand gibier, la demande s’effectue auprès de la fédération départementale des chasseurs. Cette dernière, après étude, se verra attribuer, par la CDCFS(commission départementale de la chasse et de la faune sauvage), un nombre de bracelets à réaliser pour la période d’ouverture de le secteur concerné. Comme pour le grand gibier, chaque lièvre prélevé devra être muni d’un dispositif de marquage (une bague). Cette bague comporte les mêmes informations que sur un bracelet grand gibier (numéro, année, date du prélèvement, etc..).
- Enfin, le président, ou responsable, de chasse doit obligatoirement déclarer les animaux soumis au plan de chasse qui ont été prélevés. Qu’il s’agisse d’animaux soumis à plan de chasse ou de sangliers, la déclaration en ligne devient obligatoire dans les 72 heures.
AprèsSalbriset son« Atelier du Loup », c’est au tour de La Ferté-Saint-Aubind’accueillir une entreprise pourrelancer la consommation de gibier prélevé par les chasseurs. Déjà bien connue par les chasseurs,Nemrod, jeune entreprise spécialisée dans la transformation du gibier, vient d’inaugurer un vaste atelier dans la zone d’activités de La Ferté-Saint-Aubin.
- L’inauguration de son atelier de La Ferté-Saint-Aubin, a eu lieu ce jeudi 3 octobre, et les nombreux invités lors de cette soirée ont pu se régaler de la charcuterie proposée par Nemrod, - Nemrod est une jeune entreprise, créée fin 2018, par deux jeunes hommes (chasseurs) issus d’école de commerce : Édouard Rapp, 31 ans, et Vianney Baule, 30 ans. « Nous avons dû apprendre plusieurs métiers : boucherie, charcuterie, logistique, contrôle qualité ! » a déclaré le premier. - D’après le dictionnaire Larousse un Nemrod est un synonyme de chasseur très habile, qui aime beaucoup la chasse. Ce qui en dit long sur le choix du nom de cette entreprise. - A l’origine, cette société transformait la venaison de gibier en sous-traitance, en Alsace. - Fin 2019, ils ont pu acquérir un atelier, de 650 mètres carrés, permettant de traiter 6.000 carcasses à l’année, tout en conservant un bureau à Paris. Enfin, ils ont décidé de s’agrandir en faisant construire à La Ferté-Saint-Aubin. - Selon Nemrod le constat est clair : "le gibier, monument de la gastronomie française est aujourd’hui boudé, à tel point que le gibier sauvage chassé en France ne trouve pas toujours preneur. Pour éviter ce gâchis, nous collectons le surplus de gibier directement auprès des chasseurs, nous le transformons dans notre atelier selon des recettes artisanales et nous le distribuons en épicerie fine ou sur internet pour en faire profiter le plus grand nombre." - Enfin, sachez aussi que vous pouvez rejoindre la société Nemrod, en postulant sur leur site - Une bien belle aventure née d’une passion commune, et un modèle de détermination à produire de la qualité, chapeau bas !