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LES ACTUALITES DU JOUR

 

Fondation 30 Millions d’Amis :
son bilan financier fait des envieux

 

Le 22 octobre un rapport de la Cour des Comptes épingle la Fondation 30 Millions d’Amis et ses réserves financières de plus de 80 Millions d’Euros.

« Avec un bilan solide de plus de 135 M€ en 2023 et des ressources issues de la générosité du public qui ont atteint près de 39 M€ la même année, la fondation dispose désormais d’une assise financière considérable ».
 - La Cour des Comptes dresse une fondation aux moyens financiers énormes. Des sommes qui donnent le tournis aux petites structures de protection animale.
 - Elles demandent un partage du pactole.

92 millions d’euros de fonds propres : la fondation 30 Millions d’Amis assise sur un beau matelas

 - Que dit le rapport de la Cour des Comptes ?

« Créée en 1995 et reconnue d’utilité publique, la Fondation 30 Millions d’Amis a longtemps mené une activité modeste. …La notoriété de son label a toutefois alimenté un flux croissant de dons et legs… Mais l’effort financier consacré à ses missions sociales est resté limité, autour de 14 M€ par an. Entraînant un sous-emploi récurrent de ses ressources.

Ses fonds propres s’élèvent à plus de 92 M€ et ses réserves mobilisables atteignent près de 86 M€ soit 4,5 années de charges d’exploitation. Une telle thésaurisation, difficilement justifiable pour une fondation financée par la générosité du public et bénéficiant d’avantages fiscaux, ne peut perdurer ».
 

Mais d’où proviennent ces fonds ?

 - Là encore la Cour des Comptes précise :

« Portée par la notoriété de son label et une stratégie active de collecte, la Fondation 30 Millions d’Amis a enregistré une progression remarquable de ses ressources issues de la générosité du public : près de 39 M€ en 2023. Soit +70 % par rapport à 2019. Cette dynamique repose principalement sur deux leviers. Le développement des dons récurrents par prélèvement automatique, qui représentent désormais 54 % des dons collectés. Et la forte croissance des legs et libéralités, avec un record atteint en 2024 (122 dossiers soumis au conseil d’administration) ».

Des associations demandent un partage

 - Naturellement quand on parle de 10 de millions d’euros, ça fait des envieux.
 - Ainsi l’association La Tribu de Sanka et l'association ADAM (Association Des Animaux Maltraités) lancent une pétition.
 -  Les deux associations dénoncent que pendant que la Fondation engrange des millions : « , sur le terrain, des centaines — voire des milliers — de petites associations animales luttent chaque jour pour survivre. Elles manquent de tout…Certaines ferment leurs portes faute de moyens. Laissant derrière elles des animaux sans solution… ».

Elles demandent donc :

  • De redistribuer une partie de ces 92 millions d’euros “en sommeil” aux petites structures
  • D’instaurer un fond de soutien transparent, équitable et pérenne pour les associations indépendantes et les refuges sans subventions publiques.
  • De rendre des comptes aux donateurs sur l’utilisation réelle de ces sommes considérables. Car ces dons appartiennent aux animaux, pas à un compte bancaire.

Reha Hutin se justifie sur la gestion de la Fondation

 - Après la parution du rapport de la Cour des Comptes, Reha Hutin, présidente de la Fondation 30 Millions d’Amis, a compris qu’elle se devait de réagir. Car nul doute qu’un tel rapport va faire du mal dans l’esprit des Français.
Elle explique dans un communiqué :

« l’essentiel de ces réserves provient d’une accélération des dons, +53 % depuis 2023. Face à cette croissance, nous avons eu à cœur de ne pas gaspiller ces nouvelles ressources. Et de les utiliser dans des projets solides et utiles. Construire des nouveaux refuges nécessite des compétences, des démarches et du temps. Allouer une aide à une association locale ou à une collectivité doit se faire avec précaution. Cet argent est placé avec prudence en attendant que ces projets soient prêts. Il va effectivement nous permettre de les multiplier et nous vous tiendrons bien évidemment informés ».

Par Isabelle LECA
Pour  lechasseurfrancais.com


 

Pollution au lisier dans le Rhône

 

Cette pollution au lisier dans le Rhône ne fera pas les grandes titres de la presse mais elle est révélatrice de ce qui se passe en France dans l’indifférence générale.

 - Ne cherchez pas sur une carte la petite rivière de la Brévenne.
 - Vous aurez du mal à la trouver.
 - A l’heure où la FNPF (Fédération de la pêche en France) lance le 4ème volet de sa campagne de sensibilisation «  SOS petits cours d’eau », cette pollution trouve toute sa place.

Une pollution au lisier qui aurait pu avoir de plus graves conséquences

 - Mardi 21 octobre, une odeur de lisier plane sur la Brévenne. Un pêcheur trouve un poisson mort, il donne l’alerte.
 - L’Union des Pêcheurs et Riverains de La Brévenne se mobilise.
 - Des pêcheurs comprennent vite qu’ils ont affaire à une pollution au lisier. Ils remontent la rivière, puis un petit cours d’eau.
 - Ils trouvent l’origine de la pollution.
 - Une exploitation agricole.
 - Préviennent alors les autorités.
 - Elus, gendarmerie, FDP, pompiers… Mais tous ne répondent pas présents.
 - Il est plus de 17h30, la journée est terminée pour certains.
 - Ainsi l’OFB ne se présentera que le lendemain pour faire les constations.
 - Les gendarmes sont par contre rapidement sur les lieux.
 - Tout comme des agents de la Fédération de Pêche du Rhône.
 - Pour les pompiers c’est plus compliqué il faut qu’ils viennent de Lyon et fassent une heure de route.
 - Ce n’est pas la peine de les faire venir.
 - Car il faut faire vite, très vite.  
 - Bloquer au plus tôt cette pollution.
 - Car non seulement elle menace le cours d’eau mais aussi une nappe phréatique qui alimentent en eaux potable deux communes.
 - Deux agriculteurs répondent présents dans l’urgence. Amenant des bottes de pailles.
 - La station de pompage d’eau potable est fermée.
 - L’eau arrivera par une autre source d’approvisionnement.
 - Mais en attendant les quelques 60 m3 de lisier ont fait beaucoup de dégâts.
 - Une semaine plus tard : les bottes de paille sont encore en place mais l’eau est redevenue claire.
 - Plus de mortalité piscicole constatée.
 - Mais il reste des dépôts dans le lit de la rivière. Des analyses ont été faites sur les captages d’eau potable. L’eau est consommable.

 
https://sf.lechasseurfrancais.com/wp-content/uploads/2025/10/pollution-brevenne-1024x1024.jpg
 
© FDP 69

A la nuit tombée des agriculteurs ont répondu présent pour apporter des bottes de pailles et bloquer la pollution

Une pollution au lisier anéantie le travail des pêcheurs et des collectivités publiques.

 - Une visite de terrain se fait le lendemain.
 - La pollution est bloquée sur une portion d’un peu plus de 4 kms.
 - 4 kms où toute la faune aquatique est morte dans la rivière.
 - Des farios, des chevesnes, même les écrevisses américaines n’ont pas survécu.
 -  Plusieurs centaines de kilos de poissons.

pollution lisier dans la Brévenne © FDP 69

 - Une rivière patrimoniale où les truites farios y étaient chouchoutées par les pêcheurs depuis de nombreuses années.
 - Une rivières où les collectivités locales n’avaient pas hésité l’année dernière à investir 1,5 millions d’euros pour redonner à la rivière un caractère sauvage.
 - Favorisant un retour de plusieurs espèces comme cela a été constaté lors de la dernière pêche électrique d’inventaire.
 - Pour les pêcheurs cette pollution est une catastrophe.
faudra 3 à 4 ans avant de retrouver la population d’avant. 3-4 ans sans que les pêcheurs viennent s’adonner à leur passion par manque de poissons.
 - Donc pour l’AAPMA (Association agréée de pêche et de protection des milieux aquatiques), qui compte environ 150 pêcheurs de tous âges, un manque à gagner sur les cartes de pêche. 3-4 ans à devoir retravailler pour aider la nature à reprendre son cours.

Alors pollution accidentelle, intentionnelle ?

 - Difficile d’affirmer l’un ou l’autre.
 - Des enquêtes sont en cours. Pour certains il s’agit d’une erreur humaine.
 - Pour d’autre une électro vanne de cuve à lisier qui aurait dysfonctionnée.
 - Difficile de savoir dans un contexte sanitaire compliqué avec un foyer de dermatose nodulaire tout proche. 
 - Mais alors pourquoi l’agriculteur n’a rien dit ? 
 - Là encore l’enquête devra le déterminer.
 - Pour l’instant l’AAPMA a déposé plainte.
 - La FDP69 réfléchit elle aussi à une dépôt de plainte.

  • «  Chaque agriculteur doit se rendre compte qu’il ne peut pas réfléchir individuellement. Qu’il doit se rendre compte du risque que c’est d’avoir une exploitation proche d’un cours d’eau. Une pollution ça touche tout le monde. La faune, la flore, les habitants, la collectivité, les finances de tous ». - Catherine Lott, maire d’une des communes traversée par la Brévenne

Par Isabelle LECA
Pour  lechasseurfrancais.com


   Deux-Sèvres - 79


Soirée découverte de la bécasse des bois :
la FDC 79 invite les passionnés à Souvigné

 
 

Source : 
chassons.com

La Fédération des chasseurs des Deux-Sèvres (FDC 79) organise une animation nocturne gratuite dédiée à la reine des forêts, la bécasse des bois. Rendez-vous le vendredi 21 novembre à Souvigné, dans le massif de l’Hermitain, pour un événement à la croisée de la science, de la passion et de la tradition.

À la rencontre de Dame Bécasse dans les Deux-Sèvres

 - C’est un rendez-vous que les amoureux de nature et de cynégétique ne manqueront sous aucun prétexte?: le vendredi 21 novembre 2025 à 19h, la FDC 79 propose une soirée entièrement consacrée à la bécasse des bois, dans le cadre enchanteur du massif forestier de l’Hermitain, près de Souvigné. 
 - Ouverte à tous et entièrement gratuite, cette animation s’inscrit dans la démarche de transmission et de sensibilisation portée par la fédération.
 - Elle vise à faire découvrir ou redécouvrir ce gibier mythique, emblème des sous-bois automnaux, objet de fascination pour des générations de chasseurs et de naturalistes.

Science, tradition et observation?: une immersion unique

 - La soirée débutera par une présentation complète de l’espèce?: morphologie, biologie, comportements migratoires, mais aussi enjeux de gestion durable et suivi scientifique.
 - Les techniciens de la fédération détailleront les différentes études menées localement sur la bécasse?: baguage, comptages, suivi GPS, autant d’initiatives qui font des Deux-Sèvres un territoire d’observation privilégié. 
 - Mais la découverte ne s’arrête pas à la théorie?: place ensuite au terrain?!
 - À la tombée de la nuit, les participants partiront, accompagnés par les techniciens, pour tenter d’observer la célèbre mordorée dans les champs et prairies qui jouxtent la forêt.
 - Un moment rare pour s’immerger dans l’ambiance feutrée des soirs d’automne et tenter d’apercevoir la silhouette furtive de la bécasse en quête de nourriture.

Pratique et inscription

 - Attention, les places sont limitées : l’inscription est obligatoire auprès du secrétariat de la Fédération des chasseurs des Deux-Sèvres, au 05 49 25 05 00.
Prévoyez une tenue adaptée à la marche nocturne en milieu rural.
Que l’on soit chasseur aguerri, simple passionné d’oiseaux ou curieux de nature, cette soirée s’annonce comme une occasion privilégiée d’en apprendre plus sur la bécasse et de partager un moment convivial sous le signe de la découverte et du respect du vivant.

Par Frédéric Buszkowski 
Pour chassons.com

 

Morbihan :
une battue organisée ce samedi à proximité des maisons d’une commune pour lutter contre la prolifération des sangliers

Dans le Morbihan, les sangliers ne se contentent plus des sous-bois ou de la plaine et approchent toujours plus des zones habitées. Face à leur intrusion croissante dans les jardins privés et sur les axes routiers, une opération de régulation sera menée ce samedi 1er novembre par la société de chasse locale à Saint-Malo-de-Beignon. Un exemple concret de collaboration entre les élus et le monde cynégétique.

 

Le grand gibier trop observé sur la route et chez les particuliers.

 - Marie-Hélène Herry, maire de Saint-Malo-de-Beignon, tire la sonnette d’alarme : les sangliers se sont dangereusement rapprochés du bourg et deviennent problématiques pour les habitants de la commune.
 - Les témoignages se multiplient parmi les administrés qui découvrent leurs pelouses retournées et leurs potagers saccagés régulièrement.
 - Mais au-delà des dégâts matériels, c’est la sécurité routière qui inquiète l’édile.
 - L’avenue Maréchal Gouvion St Cyr, axe de circulation important de la commune, voit désormais défiler régulièrement sangliers et chevreuils.
 - Le risque de collision n’est plus théorique, il menace quotidiennement les automobilistes empruntant cette voie, ce qui a poussé les autorités à prendre des mesures.

Des chasseurs en première ligne avec un protocole strict.

 - Sollicitée par la municipalité, la société de chasse St Raoul – St Malo de Beignon interviendra dès samedi lors d’une battue.
 - Les chasseurs devront probablement opérer à proximité immédiate de certaines habitations, particulièrement celles bordant le camp militaire.
 - Une situation inhabituelle qui nécessite le respect scrupuleux des protocoles de sécurité.
 - Marie-Hélène Herry insiste sur ce point auprès de ses concitoyens et indique que des règles précises encadrent ce type d’intervention pour garantir la sécurité de tous.
 - Lors d’un échange avec une personne manifestement anti-chasse qui remettait en cause l’organisation de la battue, l’élue locale n’a pas manqué de rappeler que la majorité des chasseurs sont des personnes de confiance respectueuses des règles :
« Il y a certes un pourcentage de personnes – comme dans l’espèce humaine de façon générale – qui ne les respecte pas et cause des accidents – parfois mortels et que nous ne pouvons accepter mais nous connaissons très bien les chasseurs de nos sociétés de chasse locales et je peux vous dire que ce sont des personnes scrupuleuses qui font tout dans les règles. Vous habitez peut-être plus en ville et êtes moins soumise aux risques de collision ou de dégâts voire de rencontre dans votre jardin avec un sanglier alors que vous avez des enfants mais cela a pu être le cas sur notre commune et pour ma part, je remercie vraiment nos chasseurs qui par le travail de régulation qu’ils effectuent assurent aussi notre sécurité. »
 - 
Cette battue s’inscrit dans une logique de régulation indispensable.
 - Pour l’édile, le message est clair : les chasseurs rendent un service essentiel à la collectivité en gérant ces populations de grand gibier.


Pour chassepassuin.net

 




 

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