On en sait un peu plus sur l’affaire du sanglier tué par une chasseur sur le bord d’une route vers Châteauroux. Le président de la FDC de l’Indre détaille cette histoire.
- Depuis hier, les médias se sont emparés avec plus ou moins de succès de l’affaire du sanglier tué sur le bord d’une route. - Des médias neutres pour certains. - Mais sur les réseaux sociaux, l’affaire prend une autre tournure. - C’est un déchainement de violence envers les chasseurs. - Laurent Gandillot, président de lafédération de chasse de l'Indre, nous explique le déroulé de cette affaire.
A l’origine un sanglier blessé lors d’une action de chasse, et qui se retrouve sur le bord d’une route
« Tout débute lors d’une action de chasse où un sanglier est blessé. L’animal n’est pas retrouvé. Les chasseurs cessent la chasse et rentrent chez eux. C’est en repartant que deux d’entre eux découvrent l’animal sur le bord de la route. Une route assez passante de part sa proximité avec un centre commercial en ces périodes de fêtes. Ils comprennent très vite le danger que le sanglier représente. D’autant que le sanglier n’a pas de possibilité de fuite, les 2 bords de la route étant grillagés. - Le 1er chasseur décide avec courage d’aller le servir avec sa dague. Mais lors de cette action, le sanglier charge. Une action qui n’a pas été filmée. Le chasseur se blesse à la main. Saignant abondamment, c’est lui que l’on aperçoit en 1er sur la vidéo se tenant la main. Il se rendra d’ailleurs par la suite à l’hôpital pour se faire soigner. Le second chasseur devant le danger que représente ce sanglier d’environ 80 kilos décide alors de le tuer avec son arme ». - Pour le président Gandillot, les chasseurs ont pris la bonne décision. - On peut en effet imaginer d’autres scénarios s’ils n’étaient pas intervenus. - Le sanglier pouvant errer sur la route et provoquer un accident. - On n’ose pas non plus imaginer un « bambinophile » s’approchant du sanglier pour le sauver. - Mais voilà « l’enfer est pavé de bonnes intentions. Je le répète il fallait aussi du courage pour intervenir sous les insultes des automobilistes. Il fallait du courage pour aller au contact pour le daguer. C’est un acte citoyen qu’ils ont fait ».
Quid de la sécurité ?
Sur ce point le président attendra les résultats de l’enquête. « Alors il est vrai qu’il y a peut-être quelques infractions à la sécurité. Arme chargée sur voie publique. Angle des 30°. Pour la fédération en termes de sécurité on se doit d’être intraitable. Mais je le repète la décision d’intervenir face à ce sanglier blessé était bonne et louable. La réalisation de l’acte du 1er chasseur, courageuse, la seconde avec le tir, peut être un peu moins bonne. Mais que fallait-il faire ? ». - Laurent Gandillot comprend aussi la réaction de l’automobiliste qui a filmé la scène. « Quand on n’est pas habitué, entendre un coup de feu à quelques mètres, ça fait logiquement peur ». Ce qu’il ne comprend pas c’est « l’hystérisation » de cette affaire. - Le déchainement des anti-chasse. - La fédération, elle-même, doit faire face à des menaces et des injures. - Il faudra maintenant attendre la suite judicaire de cette affaire. - Le 1er chasseur, blessé, est allé témoigner de lui-même, au commissariat pour expliquer le déroulement de l’affaire. - Pour le second il reste sous le coup d’une enquête pour « mise en danger de la vie d’autrui ». - A la justice et à l’enquête de déterminer si il était ou non en faute par rapport aux règles de sécurité. Devant un tel déferlement de haine, injures.. et bien au lieu de vouloir sauver des vies, accomplir tout simplement son devoir de citoyen, le chasseur responsable y réfléchira à 2 fois, triste société.....
Samedi 6 décembre au matin, un appel inhabituel est parvenu au centre de secours. A Izaut-de-l’Hôtel, petite commune de Haute-Garonne nichée dans le piémont pyrénéen, un chien venait de disparaître dans un puits naturel. Le maître, affolé, avait vu son compagnon basculer dans une cavité dissimulée sous la végétation, phénomène courant dans ces reliefs calcaires où affleure un sol instable et parfois creusé de failles.
Un appel d’urgence dans les montagnes du Comminges
- Sur ce territoire accidenté, la profondeur du puits d’environ 20 mètres a immédiatement alerté les secours. Plusieurs équipes du SDIS 31 ont été mobilisées, venues de Saint-Gaudens, Saint-Béat, Aspet et Luchon, avant de se rendre à l’évidence et faire appel à l’unité la plus spécialisée du dispositif, le GRIMP, groupe de reconnaissance et d’intervention en milieux périlleux, rompu aux opérations spéléologiques. - Très vite, les pompiers ont sécurisé le périmètre, évalué la stabilité des parois et mis en place tout le matériel adapté. Cordes dynamiques, trépied, descendeur, éclairage profond, tous les moyens techniques sont mobilisés. - Dans une cavité naturelle, tout peut évoluer rapidement et il faut être particulièrement attentif aux chutes de pierres, l’étroiture du passage, l’humidité… - Une intervention de ce type n’a rien d’anodin, même lorsqu’il s’agit d’un animal.
Le GRIMP au cœur d’un sauvetage technique
- Habitués aux falaises, ravins, gouffres et structures verticales, les membres du GRIMP ont procédé comme pour toute opération de secours humain. - Un sauveteur s’est engagé en profondeur, lentement, en contrôlant chaque appui sur la roche. - L’objectif étant d’atteindre l’animal sans provoquer d’éboulement, ni le faire glisser davantage dans la cavité. - Le chien, apeuré mais vivant, a été retrouvé assis sur une petite plateforme naturelle, un replat salvateur au fond du puit. - Après l’avoir sécurisé dans un harnais adapté, le sauveteur a entamé une remontée délicate, coordonnée avec les équipes de surface chargées du mouflage. - L’opération a duré plusieurs heures. - Et lorsque le chien a enfin émergé dans la lumière, sain et sauf, les applaudissements ont retenti. - Le maître, soulagé, a pu serrer contre lui son compagnon, indemne malgré la chute. - Ce sauvetage illustre parfaitement la montée en puissance des compétences animalières au sein des SDIS. - En Haute-Garonne, des formations spécifiques aux risques animaliers se sont développées ces dernières années : manipulation d’animaux, secours en milieu naturel, extraction en cavités, interventions sur grands animaux. - Le cas d’Izaut-de-l’Hôtel s’inscrit au cœur de cette dynamique.
Un exemple qui rappelle l’importance du secours animalier en zone rurale
- Le Comminges, riche de pentes boisées, de zones Natura 2000 et de villages anciens comme Izaut-de-l’Hôtel, abrite de nombreuses cavités naturelles, anciennes mines et puits oubliés. - Pour les promeneurs, chasseurs ou propriétaires de chiens, ces lieux peuvent constituer des pièges inattendus. - Ce sauvetage rappelle la nécessité de rester vigilant dans ces secteurs irréguliers, surtout lors de balades hors sentiers. - Il met également en lumière le fait qu’en France, les pompiers n’interviennent pas seulement pour les humains. - Le secours animalier, qu’il s’agisse de chevaux tombés dans un puits, de chiens coincés dans des canalisations ou d’animaux bloqués en montagne, fait pleinement partie de leurs missions. - À Izaut-de-l’Hôtel, ce samedi 6 décembre, un simple chien a mobilisé l’une des unités les plus techniques du département. - Et grâce à la compétence, la patience et la précision des pompiers, une vie a été sauvée. - Une histoire simple, mais profondément humaine comme on les aime.
Le tribunal d’Argentan examine ce mardi le dossier de deux chasseurs poursuivis pour avoir achevé un cerf sur le domaine du célèbre cinéaste, dans l’Orne. Entre accusations de « boucherie » par la star et la nécessité de servir le cerf pour la sécurité de tous invoqué par la défense, l’audience s’annonce tendue.
Un cerf avait terminé sa course dans la propriété de Luc Besson.
- Pour rappel, les faits se sont déroulés le 21 février 2025. - Une chasse s’est déroulée dans l’Orne, près de la propriété de Luc Besson sur laquelle il interdit la chasse et où le grand gibier prolifère. - Cette situation a d’ailleurs déjà causé des précédents entre la Fédération des chasseurs et la célébrité comme l’avait fait remarquer Willy Schraenà l’époque. - Les chasseurs du secteur, contraints de réaliser des quotas de prélèvements, ont donc mené une chasse à proximité de sa propriété mais malheureusement, un cerf, blessé antérieurement par une collision routière, a été levé et s’est bloqué sur la propriété où vit la mère de Luc Besson. - Il a été nécessaire pour les chasseurs de servir l’animal qui aurait pu s’avérer dangereux pour la mère du cinéaste mais ce dernier ne l’a pas entendu de cette oreille. - Luc Besson a simplement qualifié les faits de « boucherie » en tapant, comme notre Brigitte Bardot nationale, sur le dos de la chasse à courre qui n’avait pourtant rien à voir dans cette histoire. - Il avait alors affirmé qu’il porterait plainte.
L’audience va se tenir ce mardi 09 décembre.
- C’est donc ce matin que l’audience va se tenir au tribunal d’Argentan. - Alors que les chasseurs pensaient simplement avoir fait le job en évitant des problèmes aux Besson, ils se retrouvent aujourd’hui devant la justice, sans compter tout le battage médiatique autour de l’affaire.
Meuse : au cœur du bras de fer entre chasseurs et sangliers
Au cœur de la Meuse, département très boisé devenu paradis des chasseurs de grand gibier, le sanglier fait naître autant de rêves de beaux tableaux que de cauchemars dans les champs. Entre le massif de Verdun, en zone rouge depuis la 1ère Guerre Mondiale, grandes chasses très prolifiques et petites sociétés rurales attachées à leur convivialité, le film suit une saison de chasse où chaque tir compte aussi dans la facture des dégâts. Au fil des battues, des coulées et des postes, la parole des chasseurs passionnés, des responsables de la fédération et des agriculteurs s’entrecroise. Gestion des populations, baisse des prélèvements, prix des bracelets, indemnisation mutualisée et menace de battues administratives posent une question centrale revenir à la raison sans renoncer au plaisir de la chasse au sanglier en Meuse.