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ACTUALITÉS  DU MERCREDI
 

 

Mercredi 11 juin 2025

 

Les chiens de chasse de plus en plus plébiscités par la gendarmerie

 

A Gramat, les malinois et bergers allemands de la gendarmerie cohabitent désormais avec des chiens de chasse au flair très affuté.

 - Si le malinois reste à 75% le chien principal des gendarmes, ces dernières années plusieurs races de chiens de chasse sont désormais utilisés dans différentes spécialités.

Dernier arrivé : les Black and Tan Coonhoud , des chiens de chasse à l'origine pour raton laveur
 - 
C’est la dernière race arrivée en gendarmerie. Le Black and Tan Coonhoud est à l’origine un chien de chasse issu de croisements entre Bloodhounds et des Foxhounds.
 - Ce champion de la chasse au raton laveur ("coon") traque également l'ours et l'opossum.
 - Reconnu par l'American Kennel Club en 1945.
 - Retrouvez sa fiche race à ce lien.
 - 
E
n juillet 2023, deux chiots Black and Tan Coonhoud font leur entrée au Centre National d'Instruction Cynophile de la Gendarmerie à Gramat.
 - Âgés de 3 mois et demi, ces deux frères de la race Black and Tan Coonhound vont grandir aux côtés de leur nouveau maître Monsieur A, dresseur-instructeur au CNICG et l’adjudant-chef L, maître de chien à St-Philbert-de-Grand-Lieu (44) en attendant de montrer leur flair hors pair.
 - Avec ses plus de 200 millions de récepteurs olfactifs, son odorat est encore plus développé que celui des malinois ou des bergers allemands.

 - Le centre de Gramat explique qu’en effet, depuis sa création en 2005, la piste froide était l'exclusivité des chiens St Hubert.
 - Animaux de grande taille dépassant facilement les 50 Kg, qualifiés de "chiens de sang".
 - Les St Hubert, du fait de leurs qualités olfactives supérieures, sont des auxiliaires de choix pour les recherches de personnes disparues après des délais dépassant plusieurs jours.
 - Leurs atouts précieux en font des canidés rares et performants.
 - Pour autant, du fait d'une santé parfois fragile, leur recrutement peut s'avérer compliqué.
 - C'est pourquoi, le CNICG s'est engagé dans une démarche de diversification de sa ressource canine pour assurer les objectifs capacitaires de formation.

Pourquoi le Black en Tan ?

 - Le choix s'est porté sur le Black and Tan Coonhound, race dérivée du St Hubert, avec un morphotype visuellement proche de son grand frère.
 - Présentant une vingtaine de kilos de moins et une robe noire le différenciant nettement de son parent.
 - C’est ainsi que, Monsieur A., « dresseur-instructeur » civil du CNICG depuis 2021, s'est lancé dans l’expérimentation.
 - Cet ancien maître de chien au sein de la Marine Nationale maîtrise différentes technicités cynophiles dont la « recherche d’explosifs ». OU encore la « recherche de produits accélérateurs d’incendie ». Mais aussi la « recherche de stupéfiants, armes, munitions et billets de banque » et la « piste-défense ».

 - Débute alors la formation de ces deux chiots selon le même protocole particulier que celui de la race « Saint-Hubert », soit deux années d’investissements professionnels et personnels. 
 - La toute récente réussite à la validation opérationnelle de cette équipe cynophile ouvre donc de nouvelles perspectives de recrutement pour la filière de la piste froide.
 -  Udine vient lui de recevoir sa nouvelle affectation au sein du Groupe d'Investigation Cynophile de Saint-Philbert-de-Grand-Lieu, en Loire-Atlantique.

Les autres chiens de chasse en gendarmerie

 - Il y a naturellement les St Hubert dont nous vous avons parlé à plusieurs reprises ( voir notre article).

 
https://sf.lechasseurfrancais.com/wp-content/uploads/2025/06/chien-chasse-gendarmerie2.jpg
© Isabelle Leca

Lors d'un déplacement de Michel Barnier, alors 1er ministre, un springer était chargé de renifler les sacs des journalistes.

 - Mais ce n’est pas la seule race.
 - On trouve aussi des English Springer Spaniel.
 - Plus petit il peut se faufiler partout.
 - Très énergique, il travaille dans toutes les spécialités de recherche
 - Particulièrement efficace dans la recherche d’explosifs.
 - Mais aussi armes, stupéfiants, billets de banque.


Espaces protégés :
bilan de la nouvelle campagne nationale de contrôles de l’OFB

 

Du 1er mai au 1er juin, l’OFB a mené une opération nationale de prévention et de contrôle dans les espaces naturels protégés.

 - L’objectif de l’opération contrôles de l’OFB était double.
 - Premièrement : prévenir les atteintes à la biodiversité commises dans des territoires soumis à des règles particulières.
 - Deuxièmement : contrôler les activités de loisir dans ces espaces naturels protégés.
 - Ces actions visaient aussi à sensibiliser les usagers aux enjeux écologiques.


Un bilan positif en termes de prévention et d’infractions constatées lors des contrôles de l’OFB

 - Au total, 1 781 opérations menées par les agents de l’OFB du 1er au 31 mai.
 - Plus de 17 118 contrôles répartis sur tout le territoire.
 - Sur les plages du littoral comme en forêt, en mer comme en montagne.
 - Ou le long des cours d’eau de l’hexagone et des outre-mer.
 - En proportion, ce nombre de contrôles est supérieur à celui de la campagne réalisée en 2024 (14 777 contrôles sur 7 semaines).
 - Traduisant une forte mobilisation des services de l’OFB.

  • Le but de la campagne n’était pas de verbaliser tout comportement répréhensible mais de prévenir les atteintes et, si nécessaire, de constater si infraction.

 - Le nombre d’infractions a lui aussi augmenté, avec 878 infractions relevées lors de cette campagne 2025. 
 - Cette augmentation s’explique notamment par le nombre plus élevé de contrôles.
 - Le très bon accueil réservé par les usagers aux policiers de l’environnement et la qualité des échanges noués sur le terrain témoignent aussi de l’attachement de la population à ces espaces, perçus comme un bien commun.
 - Comme l’an dernier, l’ensemble des préfets et les services ont été très impliqués.
 - L’ONF a mené 112 opérations conjointes.
 - Les réserves naturelles : 105, et la gendarmerie nationale : 55.
 - Cette participation accrue reflète une meilleure coordination entre l’ensemble des services.

contrôles ofb phoques baies de somme© Laurent Mignaux / Terra

L’OFB protège le patrimoine marin

 - Pour 2025, « Année de la mer », les actions de police ont été renforcées sur les littoraux et en mer, tout particulièrement au sein des parcs naturels marins.
 - Les 1 150 contrôles menés par les services littoraux l’OFB ont porté sur le respect des règles de navigation (zones de mouillage, limitation de vitesse).
 - Afin de protéger les herbiers de zostères et limiter les nuisances.
 - Les équipes veillant aussi à prévenir le dérangement de la faune, comme les phoques en baie de Somme.
 - Des vérifications ont également été effectuées auprès des pêcheurs de loisir pour s’assurer du respect des tailles minimales de capture et des quotas.
 - Au total, 356 infractions ont été relevées en milieu marin.

  • L’opération nationale « AIRPRO » sera reconduite l’année prochaine avec les mêmes objectifs de sensibilisation et de contrôles des usages de la nature dans les espaces protégés.

Bilan de la campagne contrôles de l’OFB , « AIRPRO » 2025 

En chiffres

Sur tout le territoire national :

  • 1 781 opérations réalisées pour un total de 17 118 contrôles ;
  •  878 infractions relevées.

Sur le littoral et en mer :

  • 143 opérations réalisées pour un total de 1150 contrôles ;
  • 356 infractions relevées.

Les infractions les plus fréquentes

  • Pêche en eau douce illégale (Dans des zones interdites, en dehors des zones autorisées, permis non valables…)
  • Atteintes aux espèces et habitats protégés (Cueillette, destructions de nids, perturbation des animaux…)
  • Circulation à moteur dans des espaces naturels protégés

 

Le public privé du spectacle des rapaces aux Fêtes Médiévales de Montferrand
sous la pression des animalistes !

 
 

Sous la pression de l’association PAZ (Paris Animaux Zoopolis), les célèbres spectacles de rapaces, emballant le public lors des Fêtes Médiévales de Montferrand, à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) ont été annulés pour cette 30e édition qui s’est tenue samedi et dimanche dernier. Cette décision, obtenue par l’intermédiaire de la mairie socialiste de Clermont-Ferrand, marque un tournant dans l’histoire de cet événement majeur, où la défense des animaux passe avant le maintien des traditions culturelles françaises.

Un diktat qui efface une partie de notre patrimoine vivant

 - La suppression des rapaces, ces oiseaux majestueux qui font partie intégrante de la culture médiévale, est une victoire pour les défenseurs de la cause animale, mais une défaite pour la richesse culturelle et historique de la France.
 - En 2024, l’association PAZ avait lancé une campagne virulente contre l’utilisation des rapaces en spectacle, dénonçant des conditions d’élevage et de dressage qu’elle jugeait cruelles.
 - Une pétition recueillant environ 16 000 signatures avait alimenté la polémique, aboutissant à l’interdiction de ce spectacle lors des médiévales de Montferrand.

Les conséquences d’une vision extrémiste

 - Martine Rebreyend, de l’association des Médiévales, a réagi avec amertume auprès de nos confrères du Parisien: « Nous avons présenté des rapaces deux fois en trente ans. Ce sont des animaux nés en captivité, domestiqués. On fait très attention à eux. C’est exagéré tout ça. Cela fait plaisir aux enfants. Je trouve que c’est un peu extrémiste. »
 - Un avis partagé par de nombreux défenseurs de la culture française, qui voient dans cette décision la mise à mal d’une tradition séculaire, sacrifiée sur l’autel de l’idéologie animaliste
.

Quand la culture devient un levier idéologique

 - Pour PAZ, cette interdiction est saluée comme un « excellent pas en avant » pour la cause animale.
 - Amandine Sanvisens, cofondatrice de l’association, se félicite de cette victoire : « Les Médiévales de Montferrand tournent la page des exhibitions de rapaces dressés. Clermont-Ferrand rejoint les villes engagées comme Rouen, Biot ou Brie-Comte-Robert. »
 - Cependant, cette évolution pose une question cruciale : à quel point peut-on laisser une minorité imposer un diktat sur des pans entiers de notre culture, et ce, sous prétexte de défense des animaux ? Les défenseurs de la chasse au vol, une pratique ancestrale de la chasse française, sont aujourd’hui contraints à l’effacement, et la culture se trouve petit à petit défigurée au nom de principes idéologiques.

Un événement privé de ses traditions

 - Les festivités de Montferrand ont donc eu lieu cette année sans les rapaces, mais avec tout de même un programme riche, incluant des ballets médiévaux, des troupes historiques, de l’artisanat ancien et des jeux pour enfants.
 - Le Moyen Âge a été célébré, certes, mais sans une de ses représentations les plus fascinantes.
 - Si l’objectif était de protéger les animaux, qu’en est-il de la protection de notre patrimoine culturel et de la liberté d’organiser des événements qui relèvent de la tradition ?
 - 
Ce qui est certain, c’est que la chasse au vol, une part de l’histoire cynégétique de la France, perd encore un peu de terrain sous la pression des animalistes.

Par Frédéric Buszkowski 
Pour chasons.com


 

Sous cocaïne et ivre, il percute un sanglier et agresse des chasseurs

Accident de voiture sanglier

Un homme est récemment passé devant le tribunal pour des faits que l’on pourrait qualifier de plutôt originaux. Ce dernier a été appréhendé après s’en être pris à des chasseurs qu’il tenait pour responsables de l’accident qui venait d’avoir lieu avec un sanglier. L’homme était sous l’emprise de l’alcool et de drogue au moment des faits.

 

Selon lui, les chasseurs étaient responsables de son accident.

 - Les faits se sont déroulés dans le secteur d’Avord, à quelques kilomètres de Bourges dans le Cher.
 - Un homme arrive en voiture sur la chaussée et percute un sanglier de plein fouet.
 - Le choc est considérable et sa voiture est durement touchée.
 - Le conducteur descend pour constater les dégâts et observe que des chasseurs se trouvent un peu plus loin sur la route.
 - Il se persuade alors que l’accident qu’il vient de subir avec le sanglier est forcément de la faute des chasseurs et décide de s’en prendre à eux.
 - Il part à leur rencontre et les insulte copieusement. Dans sa colère, il va également dégrader le véhicule de l’un d’entre eux avec une pierre.

L’homme condamné à 8 mois de prison ferme.

 - L’histoire ne s’est évidemment pas arrêtée là.
 - Devant les faits qui se sont déroulés,
 - les forces de l’ordre sont intervenues et le tableau final est plutôt chargé pour le conducteur âgé de 36 ans qui s’est attaqué aux chasseurs.
 - Ce dernier était connu des services de police avec un casier relativement bien fourni.
 - Plus de trente condamnations sont déjà à son actif et il était sous bracelet électronique au moment des faits.
 - Si les accidents peuvent arriver à tout le monde, les choses se compliquent forcément quand il y a des circonstances aggravantes.
 - Comme les autorités ont pu le constater, le conducteur était sous l’emprise de l’alcool et de la cocaïne ce qui n’a évidemment pas joué en sa faveur au moment de passer devant le tribunal.
 - Finalement le trentenaire a été condamné à 8 mois de prison ferme pour les faits constatés par la justice comme le rapporte
Le Berry Républicain.
 


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