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ACTUALITÉS  DU MERCREDI
 

 

Mercredi 25 juin 2025

Deux jours de mobilisation pour sensibiliser à l’échinococcose alvéolaire

 
renard echino manipulation

L’échinococcose alvéolaire, plus connue sous le nom de « maladie du renard » n’est pas une maladie à prendre à la légère.

 - Mi juin, l’hôpital Jean-Minjoz de Besançon a accueilli un stand d’information sur l’échinococcose alvéolaire.  - Une maladie hépatique due au développement, chez l’homme, de la larve du parasite « échinocoque ».
 - Trop souvent sous-évaluée.
 - Et pourtant en France, selon l’Université de Franche Comté, le nombre de nouveaux cas humains a triplé depuis les années 1990.
 - Pour atteindre 35 cas par an, en moyenne, au cours des dix dernières années
 - Bien plus que les cas de trichines ….

L’échinococcose alvéolaire : une maladie sournoise qui peut sommeiller pendant plusieurs années.

 - L’échinococcose alvéolaire est une maladie grave.
 - Par de nombreux aspects, elle ressemble à un cancer.
 - Envahissant progressivement le foie et pouvant donner des métastases.
 - Parfois les 1eres manifestations cliniques peuvent apparaître au bout de 5 à 15 ans.
 - Son traitement est complexe puisque, comme pour les cancers, il associe un médicament, qui est souvent à prendre toute la vie.
 - Mais aussi la chirurgie, et d’autres interventions radiologiques ou endoscopiques.
 - L’échinococcose alvéolaire est due au développement chez l’homme de la larve d’Echinococcus multilocularis.
 - Du fait de conditions climatiques optimales à son développement et à la répartition des hôtes animaux impliqués dans la transmission, il s’agit d’une maladie endémique dans plusieurs régions de l’hémisphère nord.  -  - En France, la zone d’endémie couvre les régions montagneuses de l’est de la France (régions Grand-Est, 
Bourgogne-Franche-Comté et Auvergne-Rhône-Alpes).
 - Même si de plus en plus de cas d’EA sont diagnostiqués en dehors de ces limites.

Comment se transmet la maladie

 - Le cycle parasitaire implique de manière obligatoire un carnivore, que l’on appelle hôte définitif.
 - C’est lui qui est responsable de la transmission de la maladie à l’homme.
 - En Europe, l’hôte définitif est principalement le renard roux.
 - Mais les chiens domestiques peuvent également constituer un hôte.
 - L’hôte définitif va héberger le vers adulte dans son système digestif.
 - Vers qui va produire des œufs contaminants.
 - Lesquels seront libérés dans l’environnement via les excréments du carnivore.
 - L’hôte intermédiaire naturel est un rongeur, principalement le campagnol en France. En consommant les œufs du parasite présents dans l’environnement, l’hôte intermédiaire va développer la maladie.
 - L’hôte définitif va se contaminer en ingérant les viscères contaminés de l’hôte intermédiaire.
 - L’homme constitue ce que l’on nomme une impasse parasitaire en ingérant accidentellement des œufs du parasite présents dans l’environnement.

cycle de l’échinococcose alvéolaire

Quelles sont les précautions à prendre pour éviter une contamination à l’échinococcose alvéolaire ?

La transmission à l’homme est environnementale. La prévention passe par des gestes simples :

  • Clôturer son jardin potager afin que les renards ne puissent pas y avoir accès,
  • Cuire les fruits et légumes du jardin. La congélation ne tue pas les œufs du parasite,
  • Se laver les mains après avoir jardiné, touché un animal ou avant de manger,
  • Vermifuger son chien 1 fois par mois avec du PRAZIQUANTEL s’il est à risque c’est-à-dire s’il chasse et mange des campagnols,
  • Ne pas composter les crottes de chiens,
  • Porter des gants jetables si en cas de manipulation d’un cadavre de renard.

Le CHU de Besançon centre de référence depuis plus de 40 ans

 - Depuis plus de 40 ans, le CHU de Besançon et l’université de Franche-Comté sont internationalement reconnus comme centres d’excellence pour les travaux de recherche sur cette maladie et pour la prise en charge des patients.
 - Depuis 2012, Santé Publique France a créé un Centre national de référence (CNR) des Échinococcoses qu’il a confié au laboratoire de parasitologie du CHU de Besançon.
 - L’expertise du CHU de Besançon sur cette maladie s’explique par sa position géographique.
 - Au cœur de la zone de présence de ce parasite chez les animaux sauvages (renards, campagnols).
 - Mais aussi par un investissement de longue date des médecins et chercheurs. D’ailleurs l’échinococcose alvéolaire était déjà, en 1932, le sujet de thèse d’un interne des hôpitaux de Besançon !

Chasseurs : attention

 - Les chasseurs sont particulièrement exposés à cette maladie. Ils sont en effet régulièrement en contact avec des renards. Le moyen le plus efficaces de se protéger est de porter des gants lors de toute manipulation du goupil.
 - Mais aussi de bien se laver les mains.
 - Le problème n'est pas nouveau. Déjà il y a 20 ans nous vous alertions sur cette maladie.

article chasseur français 2005 échinococcose

© DR

 
 
article chasseur français 2005 échinococcose
© DR


Pour lechasseurfrancais.com


 

On en sait un peu plus sur les causes de la mort du loup de Rambouillet

 

Le loup de Rambouillet n’est peut-être pas mort de « mort naturelle », c’est ce qu’il ressort d’une seconde nécropsie.   

 - En mars dernier le cadavre d’un loup est retrouvé en forêt de Rambouillet.
 - Mort sur le bord de la rivière Aulne.
 - Déjà à l’époque l’OFB précise : « Les premières analyses n’écartent pas la possibilité d’une mort non accidentelle ».
 - Une hypothèse qui semble se confirmer.

Le loup de Rambouillet a des « fragments métalliques » dans le corps

 - Selon Actu 78 deux nécropsies réalisées.
 - Les conclusions démontrent une absence d’empoisonnement.
 - L’animal présente des signes d’un choc important ayant entraîné des lésions internes.
 - Une voiture, un combat avec un autre animal ?
 - On aurait pu en rester là, et conclure à une mort naturelle.
 - Mais c’était sans compter une nouvelle information portée à la connaissance de la justice mi-juin.
 - Une association dédiée à la cause des animaux a décidé de réaliser selon le média une analyse plus poussée de la dépouille.
 - Et là surprise… à la radio, des fragments métalliques apparaissent dans les chairs.
 - La source qui informe Actu 78 précise même : «  Il semble bien que ces fragments proviennent d’une balle qui a l’a traversé de part en part. Il y aurait bien un point d’entrée et un point de sortie. Ce loup a donc bien été tué de la main de l’homme, par un tir fichant. C’est-à-dire que la personne était en hauteur par rapport à lui. »

L’OFB confirme mais mets les points sur les I

 - Dans le Parisien l’OFB réagit.
 - Non ce n’est pas une association qui a pratiqué la seconde nécropsie.
 - Et c’est suite au doute de la vétérinaire qui a effectué la 1ere qu’une seconde eu lieu : « Au terme de ce premier examen, effectué dans un cabinet vétérinaire à la demande du parquet de Versailles, les fragments métalliques n’avaient pas été évoqués », détaille ce lundi Laurent Nunez, chef du service départemental de l’OFB dans les Yvelines. « Sur la radio, elle ( la vétérinaire)  a aperçu des points brillants et nous a fait part de ses interrogations. C’est nous qui avons sollicité une deuxième autopsie, et non pas une association, comme nous avons pu le lire dans la presse. »
 - 
L’
enquête se poursuit avec une analyse balistique.
 - Mais le chemin sera long avant de retrouver la trace du tireur.
 - Si il est retrouvé.


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