Continuum bienvenu sur la deuxième expérimentation « circuits courts » de la venaison…
Un « dragon bleu » dans les eaux espagnoles
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Conséquence du réchauffement de la méditerranée, le Glaucus atlanticus, ou dragon bleu cause la fermeture de plusieurs plages en Espagne.
- Ce qui est surprenant, c'est que les dragons bleus sont des mollusques d'origine tropicale.
- Peu communs en Méditerranée. Allons-nous l’été prochain croiser le chemin du dragon sur les plages françaises ?
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Le dragon bleu : un prédateur des physalies
- Ce tout petit mollusque de moins de 5 cm cache bien son jeu.
- Avec sa couleur « flashy » il attire le regard.
- Néanmoins il n’est pas naturellement venimeux. Il tire son venin de son alimentation préféré : la physalie.
- Cela pourrait être une bonne nouvelle car c’est un prédateur de cette pseudo méduse.
- Et ce qu’il préfère ce sont ses cellules urticantes qu’il consomme et stocke dans son organisme.
- Utilisant ce venin quand il se sent en danger.
- Sa piqure est bien plus violente que celle des méduses.
- Entrainant nausées, vomissements, vertiges.
- Mais aussi des douleurs intenses.
- Voire des réactions plus graves chez les personnes fragiles.
- Heureusement il ne mange pas que des physalies.
- Se nourrissant de vélelles, ou de mollusques pélagiques.
- Et dans ce cas n’ingère pas de substances urticantes, ou faiblement.

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Décrits pour la 1ere fois en Espagne en 1705
- Le dragon bleu a été décrit pour la première fois au sud d’Ibiza par le médecin et naturaliste germano-polonais Johann Philipp Breyne en 1705.
- Puis plus rien jusqu'en août 2021.
- Le mollusque refait surface cette année.
- On le signale encore en 2023 en Espagne et on trouve des preuves tangibles de sa présence dans les eaux italiennes.
- L'arrivée du dragon bleu de mer en Méditerranée est due au fait qu'il a été entraîné par les courants atlantiques.
- Car c'est un petit mollusque qui vit flottant à la surface de la mer.
- Se déplaçant toujours à la surface. De manière assez passive. Allant là où les vents et les courants l'emportent.
Et en France ? devons nous craindre l’arrivée du Dragon bleu ?
- C’est quand même peu probable.
- Jusqu’à présent les signalements restant encore au sud de l’Espagne.
- Et quand bien même on en trouverait dans les eaux Françaises, le risque de se faire piquer est quasiment nul.
« Les dragons bleus contiennent du venin. Oui, ce qui peut être dangereux. Mais la probabilité que cela se produise est très, très faible ». Apparaissant « en petit nombre et en mauvais état » - le biologiste municipal de Torrevieja, Juan Antonio Pujol.
Par Isabelle Leca
Pour lechasseurfrancais.com
Aube - 10
Aube :
les chasseurs se mobilisent pour la nidification des hirondelles
La Fédération Départementale des Chasseurs de l’Aube (FDC 10) renouvelle son engagement en faveur des hirondelles à travers l’opération nationale « Hirondelles et biodiversité », portée par la Fédération Nationale des Chasseurs. Objectif : protéger et favoriser la reproduction de ces oiseaux emblématiques, dont les effectifs sont en déclin.
Recenser, aménager et sensibiliser
- Le projet repose sur trois piliers.
- D’abord, recenser les colonies d’hirondelles afin de mieux connaître leur répartition.
- Ensuite, aménager des sites favorables à leur reproduction, notamment grâce à l’installation de nichoirs artificiels.
- Enfin, sensibiliser le grand public, les collectivités et les écoles à l’importance de ces espèces protégées pour la biodiversité.
Des actions concrètes sur le terrain
- Dans l’Aube, la FDC 10 accompagne les volontaires en fournissant des nichoirs prêts à installer et en organisant des animations pédagogiques.
- Écoles, mairies, associations ou simples particuliers peuvent ainsi participer activement à cette démarche.
Les chasseurs, acteurs engagés pour la biodiversité
- Cette opération s’inscrit dans la continuité des nombreux projets portés par les fédérations de chasseurs au titre de l’éco-contribution et des programmes Cyn’Actions Biodiv’.
- À travers ces actions, les chasseurs démontrent une nouvelle fois que leur rôle dépasse largement la régulation des espèces : ils sont aussi des protecteurs actifs des milieux naturels et des transmetteurs de valeurs écologiques auprès des jeunes générations.