Vendredi 31 octobre 2025
Un séminaire Européen pour parler de la cohabitation avec l’ours
https://www.lechasseurfrancais.com/auteur/ilecaLe Parlement Avenir Montagne 09 vient d’organiser le 1er séminaire Européen pour discuter de la très difficile cohabitation avec l’ours.
 - De partout les pros ours nous expliquent que la cohabitation avec l’ours peut se faire sereinement.
  - Qu’il n’y a qu’en France que ça se passe mal.
  - Qu’ailleurs en Europe tout va bien.
  - Avec force conviction, ils veulent le faire croire.
  - Les échanges lors de ce séminaire ont démonté le contraire.
  - Et ce n’est pas le président du comité Andréa Papi, du nom de ce jogger italien de 26 ans, tué par un ours dans le Trentin, qui parlera de cohabitation apaisée.
  - L’objectif de ce rassemblement a été de croiser les regards et de partager les expériences entre régions européennes qui vivent une même réalité concernant la présence de l'ours.
  - Ce rendez-vous constitue une étape pour que les réalités soient entendues et prises en compte dans les décisions européennes et au niveau national.
  - Comme a déclaré la Présidente de l’Ariège, Christine Téqui : « Avant, nous étions seuls en Ariège, aujourd’hui, nous allons démontrer que nous sommes nombreux en Europe. »
Non la cohabitation avec l’ours n’est pas aussi facile que l’on pense
 - Le PAM09 (Parlement Avenir Montagne) a organisé les 22 et 23 octobre 2025 à Foix (Ariège) un séminaire européen consacré à la coexistence des grands prédateurs et à ses impacts sur les activités humaines, notamment pastorales.
  - Mais aussi sur la sécurité des hommes.
  - Et de la vie des territoires de montagne.
   - Un séminaire qui a été un moment fort de dialogue et de réflexion, au-delà des frontières, sur la cohabitation entre activités humaines, nature et grands prédateurs.
  - Cet événement d’envergure a rassemblé de nombreux acteurs européens.
  -  Roumains, Slovènes, Italiens, Espagnols, Catalans, Andorrans, Suédois et Norvégiens.
  - Le but : partager un diagnostic et une vision commune lors de la première journée.
  - Puis identifier des perspectives et des actions collectives à l’échelle européenne lors de la seconde.
  - Car force est de constater une réalité décrite par Christine Téqui, Présidente du Conseil Départemental de l’Ariège.
  - Parlant d’ « une cohabitation devenue intenable avec le prédateur. Ses répercussions dramatiques sur le pastoralisme. Mais aussi des répercussions qui vont au-delà. Qui concernent les apiculteurs, le tourisme – on ne randonne plus de la même manière – l ‘activité forestière ».
  - Durant ces deux jours les intervenants se sont succédé pour dresser un bilan très loin de l’idéologie verte.
  - En France, naturellement, mais aussi à l’étranger.
  - Un bilan, mais aussi essayer de trouver des solutions aux contraintes qu’entrainent cette cohabitation forcée.
  - Car n’oublions pas qu’en France l’ours n’est pas revenu naturellement….
  - « ont apporté des témoignages forts, parfois bouleversants, sur la réalité d’une cohabitation de plus en plus difficile avec l’ours.
  - Un constat, la situation est la même dans tous les territoires européens où l'ours est en surnombre.

© PAM 09
Quelles solutions ?
 - Tous sont unanimes pour dresser un bilan sombre.
  - Sur les solutions, certains en ont, d’autres pas.
  - Autant le dire, en France, elles sont au minima.
  - Des solutions que les participants Français aimeraient bien mettre en place.
  - Comme l’échelle des confrontations homme/ours en Italie.
  - L’utilisation des bombes à poivre à une plus large échelle…
  - Une proposition de charte européenne relative à la gestion des ours brun a même été présentée. Nous vous en reparlerons.
  - En conclusion ce séminaire a permis d’échanger avec d’autres pays.
  - Très constructif, il sera très certainement suivi d’autres.
  - Car pour faire entendre leurs voix, les pays doivent s’unir et se faire entendre à un niveau européen.
  - Ils ont réussi aux niveaux du loup avec l’abaissement de son statut de protection. Alors pourquoi pas l’ours ?
- "Plus que jamais, nous devons trouver des solutions justes et acceptables, pour préserver le pastoralisme et maintenir une montagne vivante et habitée. C'est bien groupé que nous pourrons nous faire entendre auprès de l'Union Européenne » - Jean Jacques Michau - sénateur de l'Ariège

( En ouverture du séminaire, une minute de silence a été faite pour Andréa Papi, le joggeur italiens, mort sous les griffes d'un ours dans le Trentin)
Les intervenants du séminaire cohabitation avec l’ours
Durant ces deux journées de très nombreux intervenants se sont succédé au micro.
- Christine Téqui, Présidente du Conseil Départemental de l’Ariège,
- Philippe Lacube, Président de la Chambre d’Agriculture de l’Ariège,
- Alain Servat, Président de la Fédération Pastorale de l'Ariège
- Pierantonio Cristoforetti, président du Comité Andrea Papi, (Italie)
- Christophe Cambou, directeur de la Fédération Pastorale,
- Bertrand Faure, juriste et Professeur à l’Université de Nantes spécialisé dans le droit européen de l’environnement,
- Tim Juvany (Animateur du PAM09 - intervention sur la situation de l'ours en Europe et en Ariège)
- Annibale Salsa, Professeur en philosophie, anthropologie culturelle. Experte de la culture à l’Université Vallée d’Aoste. Intervenant sur la diabolisation de l’homme et la sacralisation des grands carnivores,
- Des apiculteurs, éleveurs et bergers témoignant de leur expérience de terrain,
- Laeticia Jean, chasseuse connue pour avoir sauvé un chasseur lors d’une attaque d’ours,
- Csaba Borboly (Roumanie), membre de la Commission européenne des Régions.
- Mihael Koprivnikar - Slovénie (chambre d'agriculture de foresterie de Slovénie)
- Mikael Samuelsson (Fédération de chasse de Suède)
- Marthe Lang Ree (association des éleveurs de moutons de Norvège)
Par Isabelle Leca
Pour lechasseurfrancais.com
Stage National Jeunes Chasseurs dans les Bauges
La semaine dernière 13 jeunes chasseurs originaires d'Auvergne Rhône Alpes et de Côte d'Or ont participé au Stage National Jeunes Chasseurs en Savoie.
 - Le stage national Jeunes Chasseurs est devenu un rendez vous incontournable de la Fédération régionale des Chasseurs d’Auvergne Rhône Alpes.
  - Un stage offrant une expérience unique qui reste gravée dans la mémoire de ces jeunes chasseurs pendant très très longtemps.
  - Ces jeunes ont pu suivre ce stage grâce à leurs excellentes notes au permis de chasser.
  - Et ont profité de trois journées riches en apprentissages.
  - Félicitations à ces 10 jeunes de la région AuRa et aux 3 de Côtes d’Or.
Stage National Jeunes Chasseurs : 3 journées intenses pour découvrir la chasse en montagne.
 - Les trois jours de stage reposent sur une judicieuse alternance d’apprentissage sur le terrain.
  - Comme la biologie des espèces rencontrées (Chamois, Chevreuil, Mouflon) lors d’une sortie sur le terrain. 
  - Equilibre sylvo-cynégétique dans la forêt.
  - Mais aussi avec des notions plus théoriques abordées en salle.
   - Comme la réglementation, et l’importance de la recherche au sang des animaux blessés.
  - Les notions balistiques et le réglage de l’arme font également partie des points importants abordés.
  - Et ce dans un souci permanent de recherche de sécurité.

( Joy Poitout, de Côte d'or, lors de l'apprentissage du réglage des armes )
 - Le stage se conclut le dernier jour par une sortie de chasse sur le terrain.
  - Chaque stagiaire est accompagné d’un guide.
  - Il se doit d’être attentif et adroit dans cet environnement montagnard.
  - Un environnement où le temps et le dénivelé rendent la quête difficile mais exaltante.
  - Cette dernière journée a permis aux jeunes chasseurs de mettre en pratique ce qu’ils avaient appris.
  - Même sous un temps gris, parfois pluvieux et brumeux.
  - Malgré les conditions météorologiques, tous sont repartis enrichis de nouvelles connaissances.
  - Avec le sourire et de précieux souvenirs.
  - Et quel bonheur pour les deux stagiaires ayant effectué un tir concluant. Deux chevreaux ont ainsi mis au tableau.

( Léonie, chasseresse de la Loire et son chevreau)
Près de 20 ans de partenariats pour ce stage unique jeunes chasseurs
 - Depuis 2007, la Fédération Régionale des Chasseurs d’Auvergne-Rhône-Alpes permet à plusieurs nouveaux chasseurs de la région de participer à un stage de découverte de la chasse en montagne.
  - Un stage se faisant grâce à un partenariat avec l’ONF, l’OFB, le Parc Naturel Régional du Massif des Bauges (PNR), co-gestionnaires de la Réserve Nationale de Chasse et de Faune Sauvage des Bauges.
  - Les stagiaires profitent de ces journées dans un cadre exceptionnel au cours de cette formation tant pratique, que théorique.
  - L’organisation de ce stage est rendue possible par l’étroite collaboration et le dynamisme des personnels de l’OFB, de l’ONF, du PNR des Bauges.
  - Mais aussi des FDC de Savoie et Haute Savoie.
  - De l’UNUCR et du GIC (Groupement d’Intérêt Cynégétique) des Bauges. Sans oublier l’aide logistique de la FRC AuRA et la FDC de Côte d’Or.
  - Bravo à tous les stagiaires pour leur implication et leur engagement pour la chasse !
  - Et bravo aussi à tous les bénévoles et formateurs.
 
 Par Isabelle Leca
 Pour lechasseurfrancais.com
 Occitanie
   Occitanie
 Restaurer les mares :
les chasseurs d’Occitanie mobilisés pour la biodiversité
 À Villefranche-de-Rouergue, les 9 et 10 octobre derniers, la Fédération Régionale des Chasseurs (FRC) d’Occitanie a réuni ses 13 fédérations départementales autour d’un enjeu majeur?: la restauration des mares. Deux journées techniques pour approfondir la connaissance de ces milieux essentiels à la faune sauvage, partager les expériences et renforcer l’efficacité des actions menées sur le terrain.
Deux jours pour sauver les mares, refuges de biodiversité
 - C’est dans le cadre du programme «?Trame Verte et Bleue?» que les représentants des 13 Fédérations Départementales des Chasseurs d’Occitanie se sont retrouvés à Villefranche-de-Rouergue (Aveyron). 
  - L’objectif?: mutualiser les savoirs, perfectionner les méthodes d’intervention, et adapter les travaux de restauration des mares, ces habitats fragiles souvent menacés d’enfrichement ou de disparition. 
  - Le premier jour a été consacré aux espèces emblématiques d’Occitanie?: le Sonneur à ventre jaune, la Rainette verte, le Pélobate cultripède.
  - Autant d’amphibiens étroitement liés à la qualité des mares et dont la préservation impose une gestion attentive des milieux aquatiques. 
  - Le lendemain, les discussions ont porté sur le fonctionnement physique des mares, la gestion de leur cycle hydrologique et l’étude des sols.
  - Un approfondissement indispensable pour mieux comprendre les dynamiques naturelles et ajuster au plus près les travaux de restauration.
Un réseau fédéral au service des territoires
 - Ce rendez-vous a réuni la Fédération Régionale des Chasseurs d’Occitanie, entourée de ses 13 Fédérations Départementales?: Ariège, Aude, Aveyron, Gard, Haute-Garonne, Gers, Hérault, Lot, Lozère, Hautes-Pyrénées, Pyrénées-Orientales, Tarn et Tarn-et-Garonne.
  - Ensemble, ces fédérations couvrent l’ensemble du territoire régional et multiplient les opérations de restauration de mares, véritables points d’eau vitaux pour de nombreuses espèces. 
  - Le partenariat avec des structures de référence comme l’Adasea d’Oc, Nature en Occitanie, le Parc naturel régional du Luberon, le Parc naturel régional des Causses du Quercy, ainsi que le soutien financier du FEDER, de la Région Occitanie et des Agences de l’Eau Adour-Garonne et Rhône-Méditerranée-Corse, renforce l’ambition du programme.
Les chasseurs, acteurs concrets de la reconquête écologique
 - À travers ces initiatives, les chasseurs d’Occitanie confirment leur rôle moteur dans la préservation de la biodiversité.
  - La restauration des mares ne profite pas qu’aux espèces chassées, mais à toute la faune sauvage?: batraciens, insectes, oiseaux, mammifères, sans oublier la flore spécifique de ces milieux humides.
  -  Ces journées techniques témoignent d’une volonté partagée?: allier expertise scientifique et connaissance de terrain pour protéger des habitats aussi discrets qu’essentiels à l’équilibre naturel. 
 - En Occitanie, la reconquête des mares se joue collectivement, sur le terrain, fédérant chasseurs, naturalistes, collectivités et partenaires.
  - Un exemple concret d’action en faveur de la biodiversité, loin des discours, ancré dans le réel des territoires ruraux.
 
 Par Frédéric Buszkowski
 Pour chassons.com
 Aude - 11
   Aude - 11
Après le méga feu dans l’Aude, 
 chasseurs et agriculteurs mobilisés pour replanter dans les Corbières
 Au mois d’août dernier, les Corbières ont été frappées par l’un des incendies les plus importants de ces dernières années en France. Face à l’ampleur des dégâts, le monde rural se mobilise pour redonner vie au territoire meurtri par les flammes. Une initiative qui démontre, une fois de plus, l’attachement des chasseurs et des ruraux à leur environnement.
Une mobilisation collective face au désastre.
 - Les chiffres donnent le vertige : 17 000 hectares partis en fumée en quelques jours seulement près de Narbonne.
  - Derrière ces données brutes se cachent des paysages dévastés, des arbres calcinés et des écosystèmes anéantis.
  - Pour inverser la tendance, le collectif paysan Beauregard a lancé l’opération « Refleurir les Corbières ». Jusqu’à la fin novembre, des semences variées de fleurs et de graminées seront donc dispersées par des bénévoles sur le territoire qui a brûlé.
  - Les chasseurs locaux ne sont pas restés en retrait et l’AICA est venue se greffer à ce projet visant à refleurir Les Corbières.
Des mesures préventives pour l’avenir.
 - Au-delà de la replantation immédiate, l’objectif est aussi d’empêcher qu’une telle catastrophe ne se reproduise.
  - Le territoire était largement colonisé par les pins d’Alep, une essence qui s’enflamme très rapidement en cas d’incendie et qui a aggravé la propagation des flammes.
  - L’objectif est donc simple, fournir des couverts et de la nourriture à la faune locale tout en s’assurant que les essences et les végétaux présents ne permettront plus aux incendies de se diffuser aussi rapidement qu’auparavant.
  - Cette solidarité entre chasseurs et agriculteurs illustre bien que, lorsqu’il s’agit de défendre leur territoire, les ruraux savent retrousser leurs manches plutôt que d’attendre une aide de l’État qui n’arrivera peut-être jamais…
 
 Par Nicolas Liégeois 
 Pour chassepassion.net

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