Mais qu’est ce qui intéresse les anti chasse ?
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La Société de Vénerie a décidé de répondre à cette question à travers une vidéo. Car oui, il n’y a pas que les anti chasse qui font des vidéos….
- Selon la Société de Vénerie la réponse est simple.
- Ce qui intéresse les anti chasse c’est de faire le buzz … pour faire du fric.
Un buzz médiatique savamment orchestré par les anti-chasse
- Nous y sommes confrontés tout au long de l’année.
- Impossible de rater ces vidéos issues souvent de montage plus ou moins fiables.
- On y voit toujours la même chose.
- Le bien contre le mal.
- Les anti chasse contre les chasseurs.
- Les gentils qui sauvent les animaux contre les méchants qui les tuent.
- Les images sont toujours savamment montées pour faire passer le message de leurs auteurs.
- On joue sur la lutte des classes.
- Les sentiments. Le sensationnel.
- Mais voilà les veneurs ont décidé de répliquer.
- Terminé de subir les attaques en silence.
- Si pendant longtemps on appliquait l’expression « pour vivre heureux vivons cachés », cette fois l’expression n’est plus de mise.
- Ainsi la Société de vénerie a décidé de réagir et vient de publier cette vidéo.
- Oh c’est sûr qu’elle ne fera pas la Une des grands médias.
- Mais il ne tient qu’à vous chasseurs de la partager en masse.
Par Isabelle Leca
Pour lechasseurfrancais.com
Palombière, prudence indispensable après plusieurs accidents graves
La migration annuelle des palombes bat son plein en ce début novembre, avec des pics de passage particulièrement marqués ces derniers jours sur le sud-ouest de la France. Cette période, attendue avec impatience par les chasseurs, est aussi marquée cette année par plusieurs accidents graves survenus suite à des chutes de palombières, rappelant la nécessité d’une vigilance accrue.
Une période de migration exceptionnelle
- Chaque année, à l’automne, des milliers de palombes migrent vers le sud pour passer l’hiver, empruntant des routes bien établies qui traversent notamment la région Nouvelle-Aquitaine et le Sud-Ouest.
- Ces passages massifs attirent de nombreux chasseurs qui, depuis leurs palombières, espèrent profiter de ces flux intenses pour pratiquer leur passion
- Cette année, les observations enregistrées sur le terrain et par les ornithologues montrent un pic exceptionnel de migration depuis le 30 octobre, avec une densité d’oiseaux plus élevée que la moyenne.
- Une bonne nouvelle pour les amateurs de chasse, mais une période qui nécessite prudence et préparation.
Deux accidents graves en Dordogne et Lot-et-Garonne
- Malheureusement, cette intensification de la chasse coïncide avec deux accidents sérieux sur des palombières.
- Le samedi 1er novembre, un homme de 67 ans est tombé de 18 mètres depuis sa palombière à Capdrot, en Dordogne.
- Alors qu’il réparait une planche, il a glissé sur du bois humide et a chuté lourdement.
- Pris en charge sur place par les secours, il a été héliporté vers l’hôpital Pellegrin de Bordeaux.
- Quelques semaines auparavant, le mardi 16 septembre, un autre accident similaire s’est produit à Varès, dans le Lot-et-Garonne.
- Un homme de 77 ans a chuté d’environ 15 mètres alors qu’il préparait également sa palombière pour la saison.
- Malgré ses blessures graves, il était conscient lors de l’évacuation, mais avait perdu toute sensibilité dans ses membres inférieurs. Il a été transporté d’urgence à Bordeaux pour des soins spécialisés.
Palombières prudence et sécurité : des installations à entretenir avec rigueur
- Ces accidents soulignent à quel point les palombières, souvent des structures en bois artisanales installées en hauteur, doivent être entretenues régulièrement et avec le plus grand soin, pouvant être fragilisées par les conditions climatiques.
- La préparation à la saison de chasse doit donc inclure une inspection minutieuse des installations, ainsi que comme pour tout travail en hauteur, le port d’équipements de sécurité adaptés, comme des harnais ou des casques, pour minimiser les risques de chute.
- La nature offre chaque année un spectacle magnifique avec le passage des palombes, un moment fort pour la chasse traditionnelle.
- Qu’il soit synonyme de plaisir ou de travail, ce temps demande la plus grande attention, notamment en matière de sécurité
Par Lyonel Chocat
Pour chassons.com
Brucellose, une victoire juridique pour les bouquetins du Bargy ?
Le massif du Bargy, en Haute-Savoie, fait face depuis plusieurs années à une crise sanitaire qui touche ses bouquetins, symboles emblématiques de la faune alpine protégée. Celle-ci ne se limite pas qu’a cette seule espèce, elle peut se transmettre à d’autres animaux sauvages comme les chamois ou certains ongulés, et bien sûr au bétail domestique. C’est cette transmission qui constitue un risque sanitaire majeur, dans les zones où la faune sauvage et l’élevage se côtoient qui pose un souci majeur pour toute une filière agricole.
- Le 14 octobre, la justice via une décision du tribunal administratif d’appel de Lyon a confirmé l’annulation de l’arrêté de 2022 autorisant l’abattage des bouquetins du Bargy pour lutter contre la brucellose.
- Cette mesure visait à freiner la propagation de la maladie, protégeant à la fois la faune sauvage, la biodiversité et les élevages locaux, notamment la filière fromagère du reblochon, très sensible à ces risques sanitaires.
- Décision dont tous les mouvements environnementalistes FNE, Animal Cross, la LPO, ASPAS se sont félicités.
- L’Association Justice Animaux Savoie qualifiant même : « cette décision juridique comme une avancée majeure mettant fin à un abattage indiscriminé »
Les faits sont peut-être un peu différents de réalité décrite ?
- Revenons rapidement sur les faits
- L’enquête sanitaire menée avait permis de découvrir que certains bouquetins du massif du Bargy étaient contaminés, ce qui avait donné lieu dans un premier temps à des abattages massifs créant une grosse émotion. - A l’automne 2013 et au printemps 2014, 251 individus étaient abattus sur une population estimée à environ 570 animaux (selon les données mentionnées à l’époque par une étude française parue dans Epidemics en mars 2022)
- En 2015, 70 animaux étaient à nouveau concernés sur une population alors d’environ 340 spécimens.
- Parallèlement, la mise en place d’une stratégie basée sur, des captures d’animaux, ensuite testés et où seuls les cas positifs étaient euthanasiés, limitait le nombre à 75 individus non capturés par le personnel de l’Office français de la biodiversité à cause du terrain accidenté.
- Ce sont ces derniers bouquetins qui ont été visés par les derniers tirs effectués les 17 et 18 octobre 2022, résultant à l’abattage de 61 spécimens.
- Aucun autre cas documenté récent parmi d’autres espèces sauvages ou domestiques n’a été signalé, suggérant un foyer limité plutôt qu’une épidémie généralisée avec moins de 15 individus non testés encore dans la nature.
- Pourtant, peut-être si près du but, la justice en annulant cet arrêté en 2025, met en péril la résolution du problème et soulève des débats autour de la protection animale versus la nécessité de gérer une maladie contagieuse.
- La régulation cynégétique, fondée sur des données scientifiques, reste pourtant un outil incontournable pour maîtriser la brucellose et préserver l’équilibre fragile du massif.
- A un moment ou peux d’individus potentiels vecteurs de la maladie subsistent, il serait préjudiciable d’être obligé de revenir dans les prochaines années à des méthodes plus brutales…
- La gestion responsable des bouquetins du Bargy, en conciliant protection de la faune, santé animale et préservation d’un filière agricole majeure pour le territoire, semble indispensable pour garantir la pérennité de l’écosystème et des activités humaines.
- Ignorer si près du but le risque avéré de transmission pourrait à nouveau fragiliser durablement la montagne et son patrimoine.
Une question aussi d’équité entre élevage et faune sauvage
- Comment expliquer une telle différence de traitement entre la faune sauvage et les troupeaux domestiques aux éleveurs et au monde agricole, à une période ou une maladie virale contagieuse qui affecte principalement les bovins est au cœur de toutes la attentions ?
- La Dermatose Nodulaire apparue cet été dans des élevages de Savoie et Haute Savoie est causée par un poxvirus et se manifeste par l’apparition parfois spectaculaire de nodules cutanés, des lésions douloureuses pouvant entraîner une baisse de production et un état général altéré du bétail.
- Selon un décompte de BFM à fin août, elle avait déjà conduit localement à l’abattage de 1700 animaux, laissant des éleveurs orphelins de l’intégralité de leur cheptel et dans une détresse tout à fait imaginable.
- A ce jour et selon les services de l’état, de nouveaux foyers sont apparus dernièrement dans les départements du Rhône, de l’Ain du Jura.
- La région Occitanie avec les Pyrénées?Orientales a vu aussi trois foyers confirmés le 15?octobre?2025.
Par Lyonel Chocat
Pour chassons.com
Un chat fait des dégâts chez un voisin, sa propriétaire condamnée à lui verser 1250 euros
Les propriétaires de petits matous ont l’habitude de laisser divaguer leurs chats dans tout le voisinage. Certains trouvent cela totalement normal, d’autres ne comprennent pas cette divagation en toute impunité mais récemment, le tribunal de Béziers a dû trancher dans une affaire qui impliquait un chat trop à l’aise chez son voisin. « Rémi » avait l’habitude de passer la clôture et de laisser des traces de pattes et ses déjections chez un voisin qui a porté l’affaire en justice. Sa propriétaire a été condamnée à lui verser 1250 euros.
« Rémi » cause du souci à sa propriétaire.
- L’affaire fait beaucoup parler dans les médias et jusqu’à la télévision, où tous les amis des animaux se pâment sur le sort de la propriétaire de « Rémi », un chat qui aime un peu trop le jardin du voisin.
- A plusieurs reprises, le voisin en question a pu constater des traces de pattes sur son crépi, des déjections dans son jardin et le félin a même uriné sur une couette mise à sécher dehors.
- Très énervé par la situation, le voisin a décidé d’installer des caméras et comme le chat continuait son petit manège, il a porté l’affaire devant un tribunal.
- Le tribunal de Béziers avait visiblement des preuves suffisantes pour considérer Rémi comme le coupable des différentes nuisances qui empêchaient le voisin de profiter pleinement de sa propriété et a condamné la propriétaire du chat à lui verser 1250 euros de dédommagements.
Une condamnation remise en cause par la propriétaire et les animalistes.
- Impossible pour la propriétaire de rester dans l’ombre de cette décision et les médias ont été contactés pour expliquer l’affaire.
- Elle a même créé une pétition en ligne pour dénoncer la situation.
- On croirait vivre dans une dimension parallèle mais non, son chat cause des nuisances dans le voisinage et ce sont les voisins qui devraient subir sans rien dire…
- Pour cette dame qui a adopté ce chat, ce dernier devrait donc avoir tous les droits, chez elle comme chez ses voisins.
- Dans tous les cas, son chat est désormais interdit de territoire chez le voisin sous peine d’une nouvelle condamnation à hauteur de 30 euros par jour.
- Rémi a d’ailleurs déjà récidivé semble-t-il car elle est de nouveau convoquée devant le tribunal au mois de décembre.
- Cette situation n’a pas manqué de faire réagir sur les réseaux sociaux et dans les médias.
- Quelques journalistes ont saisi l’affaire voyant qu’elle générait l’engouement des animalistes et des propriétaires de chats qui ne semblent pas comprendre la condamnation décidée par la justice à l’encontre de ce pauvre petit matou qui urine et défèque partout chez son voisin.
Par Nicolas Liégeois
Pour chassepassion.net








