Le loup officiellement présent dans la Loire
https://www.lechasseurfrancais.com/auteur/ileca
Cet été les éleveurs de la Loire ont dû faire face à plusieurs attaques de loup. Mais la préfecture rassure : ce n’est qu’un ( ou des) individu (s) en « dispersion ».
- Le loup dans la Loire ce n’est pas une nouveauté.
- Une dizaine d’attaques « potentiellement imputables » au prédateur (comme le veut la formule politiquement correcte).
- Plusieurs signes de présence.
- Comme des cadavres de loups percutés par des voitures.
- Mais rien d’inquiétant pour les services de l’état.
- En 2023 la préfecture explique : « Le département de la Loire est concerné par des passages du loup. Particulièrement à la sortie de l’hiver avec le phénomène de dispersion. Le département de la Loire est considéré comme en front de colonisation ».
Cette fois une vidéo montre clairement le grand canidé dans la Loire
- Le service départemental de l'OFB de la Loire a recueilli la vidéo d’un grand canidé sur la commune de Châteauneuf (42), réalisée le 23/08/2025.
- L’enregistrement permet de confirmer l’observation d’un loup avec « la présence d’éléments morphologiques et phénotypiques caractéristiques de l’espèce ».
- La préfecture précise : « Cette observation s’inscrit dans une série de constats de dommages pouvant être attribuables à l’espèce sur cette même commune. Mais aussi la commune de Trêves dans le département voisin du Rhône. Le département de la Loire est situé en front de colonisation du loup. Cet événement s’inscrit dans une phase de dispersion de l’espèce. À ce jour, il n’y a pas de présence régulière du loup dans le département de la Loire. Ces individus en phase de dispersion peuvent séjourner quelques jours à quelques semaines dans un secteur avant de le quitter. La rapidité de déplacement et la discrétion de cette espèce font qu’un loup peut facilement passer inaperçu le long de son trajet de dispersion ».
- « Dans la Loire, le loup passe, il est isolé. Il n’y a pas de meute installée. » - Claire-Lise Oudin, - Direction départementale des territoires.
Alors loup en dispersion ou installation sur un nouveau département : la Loire ?
- Officiellement on parle de dispersion et pas encore d’installation.
- Pas tout à fait le ressentiment de cet éleveur du Gier, à mi-chemin entre Saint-Etienne et Lyon.
- Christian Terrat possédait une soixantaine de brebis.
- Il explique à France 3 que ses animaux, sont destinés à l'éco pâturage.
- Mais aussi élevés pour leur viande.
- C’était avant que le loup ne s’attaque à son troupeau. « Il y a 21 brebis mortes, dix blessées et sept en divagation….Il ( le loup) s'est bien établi. Les premières attaques du 31 juillet, 1er et 3 août ont eu lieu dans cinq parcelles différentes. 15 jours après, il a pioché un peu n'importe où… Les dernières attaques, il tuait moins. Mais il était beaucoup plus agressif. Les morsures étaient d'un centimètre pour les premières attaques, mais là, c'était au moins trois centimètres ».
- Un loup qui ne s’est pas contenté d’attaquer le troupeau de Christian.
- Tuant aussi d’autre brebis à Doizieux (Loire) et à Trèves (Rhône).
- En parlant de dispersion on veut nous expliquer que le loup ne fait que passer … mais bon un jour il va bien se fixer !!!
- En attendant tant qu’il est en dispersion on ne peut pas le compter.
- Ben oui c’est compliqué de compter un loup qui passe d’un département à l’autre.
- Peut être une explication au chiffre de la population lupine en France si loin de la réalité.
Par Isabelle Leca
Pour lechasseurfrancais.com
Brame du cerf :
En Meuse, la FDC appelle au respect de la quiétude des animaux
Chaque automne, le brame du cerf attire de nombreux curieux, passionnés de nature et photographes. Mais cette période, où les mâles se livrent à leurs impressionnants combats et vocalises pour conquérir les biches, est aussi un moment de grande fragilité pour l’espèce. Consciente de ces enjeux, la Fédération départementale des chasseurs de la Meuse (FDC 55) appelle à la vigilance et au respect de la réglementation.
Une période sensible pour le roi de la forêt
- Le brame, qui s’étend généralement de la mi-septembre à la mi-octobre, est une phase cruciale de reproduction.
- Les cerfs investissent toute leur énergie dans ces démonstrations de puissance et s’affaiblissent considérablement.
- Toute perturbation inutile peut avoir des conséquences graves, compromettant leur survie après la saison des amours.
- La FDC rappelle qu’il est strictement interdit d’utiliser des projecteurs ou des phares pour l’observation nocturne.
- Ces pratiques dérangent fortement les animaux et nuisent au bon déroulement du cycle naturel.
Des contrôles renforcés en Meuse
- Afin de prévenir tout comportement inadapté, des opérations de surveillance auront lieu entre le 15 septembre et le 15 octobre.
- La police de l’environnement mènera des contrôles réguliers, et les contrevenants s’exposent à une amende de 135 €.
Admirer le brame, oui… mais avec respect
- Si le brame fascine et mérite d’être observé, cela doit se faire dans le respect de la faune et des règles en vigueur.
- La FDC de la Meuse invite le public à privilégier l’écoute à distance, sans déranger les cerfs, et à se rapprocher des acteurs locaux, chasseurs, naturalistes ou associations, pour bénéficier de conseils avisés.
- Spectacle naturel unique, le brame du cerf nourrit l’imaginaire collectif bien au-delà de nos forêts françaises.
- Depuis la mythologie celtique jusqu’aux traditions cynégétiques modernes, le cerf incarne force, noblesse et renouveau.
- En Écosse, on parle de la “roar of the red deer”, en Allemagne, le Rothirsch attire chaque automne des foules de passionnés.
- Partout en Europe, cette période résonne comme un patrimoine vivant, que les chasseurs, premiers gestionnaires de la faune sauvage, s’attachent à protéger et à transmettre.
Par Frédéric Buszkowski
Pour chassons.com
Maladie de Lyme :
l’histoire d’Ellie Lobel, sauvée par des piqûres d’abeilles

Atteinte pendant près de quinze ans d’une forme sévère de la maladie de Lyme, Ellie Lobel, docteure en physique nucléaire, s’était installée en Californie en 2011 pour « vivre ses derniers mois ». C’est alors qu’un événement improbable a bouleversé son destin : elle fut attaquée par un essaim d’abeilles africanisées.
- Allergique depuis l’enfance aux piqûres, elle pensait vivre ses dernières heures.
- Pourtant, après trois jours de douleurs et de fièvre, Ellie décrit un tournant : ses symptômes neurologiques et articulaires liés à Lyme s’estompent brutalement.
- Les analyses réalisées par la suite ne montreraient plus de trace de Borrelia burgdorferi, la bactérie responsable de la maladie.
- Convaincue d’avoir été « sauvée par le venin », Ellie Lobel a depuis mis en avant la Bee Venom Therapy (BVT), une méthode qui utilise les piqûres d’abeilles comme traitement alternatif.
Entre miracle et controverse
- Des études en laboratoire suggèrent que la mélittine, composant du venin d’abeille, peut détruire la bactérie de Lyme.
- Mais à ce jour, aucune étude clinique rigoureuse n’a confirmé l’efficacité ou la sécurité de cette pratique chez l’homme.
- Les risques sont réels : choc allergique, inflammation sévère, complications imprévisibles.
- Le cas d’Ellie reste donc exceptionnel, à la frontière entre témoignage inspirant et mystère médical.
- Il met toutefois en lumière une piste de recherche étonnante : et si les abeilles, déjà indispensables à nos écosystèmes, cachaient aussi un potentiel thérapeutique encore inexploité ?
Par Jacques Cheval
Pour chassepassion.net
