Vendredi 2 Mai 2025
Braconnage en Sologne : les braconniers relaxés
Coup de théâtre hier au tribunal de Châteauroux pour l’affaire du braconnage en Sologne : les prévenus sont relaxés.
- Personne ne s’attendait à cet épilogue du procès dans le cadre de l’affaire de braconnage en Sologne.
- Les six prévenus sont tous relaxés et ressortent libres.
- En cause : des pièges photos posés « illégalement » par l’OFB selon la justice.
- Un jugement qui ne s’est donc fait uniquement sur la forme.
- Et non pas sur le fond.
- Mais qui laisse un goût amer.
- Mettant à terre le très long travail d’enquête de 2 ans.
Nullité de la procédure pour cette affaire de braconnage.
- Personne ne s’y attendait vraiment.
- Mais la défense des 6 prévenus a fait valoir la nullité de la procédure.
- En cause : les pièges photos déposés par l’OFB.
- Des pièges utilisés dès le mois d'octobre 2023.
- Maître Canis, l'avocat de l'un des principaux prévenus précise : « Leur usage n'est mentionné qu'en janvier 2024 dans un procès-verbal avec la validation du parquet ».
- Et la défense de rajouter d’autres controverses sur ces caméras. Comme leurs lieux d’installation ou leur durée d'utilisation.
- « Quand une procédure est irrégulière, elle doit s'arrêter. Le procureur de la République aurait dû faire preuve d'une grande vigilance dans la mise en place et dans le contrôle des pièges photos. Il n'y avait rien de tout ça, des règles ont été gravement violées » Maître Canis.
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La Société de Vénerie réagit
« L’ensemble de la Vènerie regrette l’issue de cette audience. Cette affaire inédite méritait d’être résolue par un véritable débat sur le fond, et nous espérons un appel du procureur pour aller au fond des choses. Notre commission de contrôle et d’arbitrage sera appelée à se réunir prochainement pour évoquer les faits reprochés à Adrien Béjot, aujourd’hui suspendu à titre préventif. Même en l’absence de condamnation, il semble impensable qu’il puisse occuper à nouveau les fonctions de maître d’équipage. » Pierre-François Prioux, président de la Société de Vènerie.
- Justine Devred, avocate de la Société de Vènerie, a souligné « le préjudice d’image considérable dont est victime la chasse à courre. La constitution de partie civile de la Société de Vènerie a été jugée recevable, ce qui conforte le bien-fondé de son intervention à cette audience. »
Par Isabelle Leca https://www.lechasseurfrancais.com/auteur/ileca
Pour lechasseurfrancais.com
La pie-grièche, mi-oiseau mi-rapace, est de retour en France
La pie-grièche, un oiseau fascinant par son comportement qui la rapproche des rapaces, est de retour en France avec le printemps.
- La pie-grièche à tête rousse a fait son retour dans l’Hexagone avec l’arrivée du printemps.
- D’apparence plutôt frêle, elle a un comportement à mille lieues de son gabarit.
- Très agressive, elle se révèle être une redoutable chasseuse.
- Grande voyageuse, elle se réfugie en Afrique le temps de l’hiver puis fait son retour quand les premiers jours du printemps pointent le bout de leur nez.
- Elle est facilement reconnaissable avec sa tête noire, qui marque un immense contraste avec le reste de son plumage roux.
La pie-grièche, une redoutable chasseuse
- Là où la plupart des petits oiseaux se contentent de picorer les graines qu’ils trouvent, la pie-grièche est elle une redoutable chasseuse.
- À la manière des rapaces, elle traque, scrute et fonce sur sa proie le moment venu.
- Un comportement très surprenant quand on la voit à l’œuvre pour la première fois.
- Perchée en hauteur, elle peut rester des heures immobile à attendre le bon moment.
- Quand la proie est repérée, elle se rue dessus à la vitesse de l’éclair, ne lui laissant quasiment aucune chance de survie.
- Avec son bec crochu, elle est capable de déchiqueter des lézards, des petits rongeurs, voir même d’autres petits oiseaux.
- Certains experts l’appellent même le "boucher des oiseaux", car elle empale ses proies sur des épines ou des fils barbelés pour les stocker.
La pie-grièche, un oiseau au tempérament bien trempé
- En plus d’être une prédatrice hors pair, la pie-grièche à tête rousse sait aussi défendre son espace avec acharnement.
- Dès que la saison de reproduction commence, elle devient très protectrice.
- Elle surveille son territoire de près, n’hésitant pas à attaquer ou à pousser des cris pour éloigner tout intrus.
- Même si elle paraît fragile, elle peut se montrer franchement agressive.
- Des vols rasant les intrus, des cris stridents.
- Elle ne plaisante pas avec la sécurité de ses petits.
- Cela dit, elle se montre plus tolérante quand il y a assez de nourriture.
- Ce contraste entre sa beauté extérieure et son tempérament bien trempé intrigue beaucoup les ornithologues.
De retour en France, profitons en
- Ce printemps 2025 pourrait donc être un bon moment pour l’apercevoir.
- Il suffit de chercher dans les bonnes zones, loin du bruit, là où la nature reste un peu sauvage.
- Avec des jumelles et un peu de patience, on peut avoir la chance de la voir perchée, attentive, presque figée.
- Son retour marque aussi le début des rituels amoureux : chants, parades, construction de nids.
- C’est un spectacle discret, mais touchant, réservé à ceux qui savent prendre le temps d’observer.
- Finalement, cette petite pie-grièche, avec son côté tendre et brutal à la fois, nous raconte quelque chose d’universel : survivre, aimer, protéger.
Rien de plus, rien de moins.
Par F.D
Pour lechasseurfrancais.com
Retour sur le 15? Salon de la Chasse :
un rendez-vous couronné de succès
- Plus de 10 000 visiteurs rassemblés à Châteauroux.
- 900 trophées exposés, dont 30 cerfs adultes « médaillables ».
- Forum ruralité, concours photo, animations musicales et artisanat cynégétique.
- Prochain rendez-vous fixé aux 11 et 12 avril 2026.
Un salon qui confirme son rayonnement
Les 12 et 13 avril 2025, Châteauroux a accueilli la 15? édition du Salon de la Chasse, également connue sous le nom du « 23? rendez-vous des cerfs ». Durant deux jours, plus de 10 000 visiteurs se sont retrouvés pour célébrer la chasse, la ruralité et les traditions qui y sont liées.
- Au cœur de cet événement, une impressionnante exposition de plus de 900 trophées de cerfs, répartis par grandes régions forestières selon une présentation pédagogique et esthétique.
- Parmi eux, une trentaine de cerfs adultes « médaillables » ont illustré les fruits d’un plan qualitatif mis en œuvre depuis 25 ans, démontrant une nette progression des populations et la richesse de nos différents massifs forestiers.
Les acteurs de la ruralité à l’honneur
- Le salon ne s’est pas limité à la chasse : un espace entier a été dédié aux acteurs de la ruralité.
- L’Office National des Forêts, les Forestiers Privés, la Propriété Privée Rurale, l’Office Français de la Biodiversité, la Gendarmerie Nationale et le Groupement de Défense contre les maladies des animaux étaient présents pour informer et échanger avec le public.
- Cette diversité d’acteurs souligne l’importance de la coopération entre tous les métiers de la nature, essentielle pour préserver nos territoires et assurer un équilibre durable entre activités humaines et environnement.

Artisanat, photographie et traditions vivantes
- À côté des stands officiels, le salon a aussi fait la part belle à l’artisanat cynégétique.
- Maroquiniers, artistes, peintres animaliers, sculpteurs et graveurs ont exposé leur savoir-faire, proposant des pièces uniques célébrant la faune sauvage et les traditions de la chasse.
- Le traditionnel concours photo a rencontré un vif succès, autour de trois thèmes inspirants : « La vie dans la mare forestière », « Les combats d’animaux » et « Dans les bras de Morphée ».
- Autant d’instantanés de nature capturés par des passionnés, mettant en lumière la beauté discrète et sauvage de nos campagnes.
- Enfin, les journées ont été rythmées par les sonneries du cercle Saint-Hubert Barry et des écoles de Trompes de l’Indre, offrant au public un voyage sonore au cœur des traditions cynégétiques.
Une réussite collective
- La réussite de ce salon repose sur l’implication sans faille des chasseurs, des bénévoles de l’ADCGG, du personnel fédéral, ainsi que sur le soutien de la municipalité de Châteauroux, des sponsors, de la presse locale et des différents partenaires.
- Laurent Gandillot, président de la Fédération des Chasseurs de l’Indre, et Xavier Legendre, président de l’Association Départementale des Chasseurs de Grand Gibier de l’Indre, ont chaleureusement remercié tous ceux qui ont contribué à faire de ce rendez-vous un véritable succès.

Rendez-vous en 2026
- Fort de cette dynamique, le Salon de la Chasse donne d’ores et déjà rendez-vous à tous les passionnés les 11 et 12 avril 2026 pour une nouvelle édition qui s’annonce tout aussi prometteuse.
Par cottu leo
Pour chassons.com
Les chasseurs de la Baie de Seine veulent s’investir encore plus dans la gestion et l’entretien de la réserve de l’estuaire

Les chasseurs de gibier d’eau sont parmi les premiers à toujours entretenir les territoires en zone humide qui sont parfois laissés à l’abandon par les propriétaires. En Seine-Maritime, les chasseurs veulent s’investir un peu plus dans la gestion et l’entretien de la réserve de l’estuaire de la baie de Seine, chose qui n’est pas toujours facile à mettre en place et nécessite des procédures.
Objectif : Éviter que les milieux ne se referment.
- C’est une problématique que plusieurs sauvaginiers connaissent aujourd’hui en France, les marais n’appartiennent désormais pas toujours à des exploitants agricoles ou à des chasseurs, ce qui complique la gestion et l’entretien de ces milieux.
- Ce phénomène est déjà connu par les chasseurs de l’Avesnois dans le Nord de la France mais ils ne semblent pas être un cas isolé comme en témoigne l’action mise en place par les chasseurs de la FDC 76 ainsi que de l’ACDPM qui tentr d’intégrer un peu plus la gestion de la réserve de l’estuaire de la baie de Seine.
- Aujourd’hui, les propriétaires de parcelles dans les zones humides sont parfois des organisations publiques ou privées, qui ont des budgets pour mener des études ou des enquêtes mais pas pour entretenir les territoires.
- C’est un drame pour les écosystèmes comme pour les chasseurs car les milieux se referment, des tas d’espèces quittent les lieux et c’est toute la biodiversité locale qui est perdante.
- Souvent, ce sont finalement les espèces invasives ou exogènes qui gagnent la partie et investissent ces parcelles abandonnées.
Les chasseurs se proposent d’entretenir les territoires.
- Lors d’un entretien avec le président de l’ACDPM partagé par la FDC76, on apprend que les chasseurs ont pour volonté d’entretenir les territoires concernés dans toute la réserve.
- Cet entretien, bénévole, pourrait profiter à de nombreuses espèces tout en permettant aux gestionnaires de territoires de se focaliser sur leurs propres missions.
- Il faudrait pour cela que les chasseurs soient un peu plus intégrés à la gestion de la réserve comme l’indique Alexandre Grain lors de l’interview :
Par Nicolas Liégeois
Pour chassepassion.net