Le chamois de retour en Ardèche
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Réintroduire le chamois en Ardèche : 30 ans qu’on en parle, et enfin le bout du tunnel. Les chasseurs en charge de toute la partie technique.
- Le chamois en Ardèche, c’est une histoire qui remonte à la nuit des temps.
- Il apparait en effet sur les peintures de la grotte Chauvet.
- Preuve de sa présence au paléolithique, il y a plus de 36 000 ans.
- Alors quoi de plus normal que de réintroduire cet animal dans ce qui était par le passé son territoire de vie.
Le retour du chamois en Ardèche : enfin acté
- Les 1ers chamois devraient faire leur retour en 2026.
- Un retour déjà envisagé par la Fédération des Chasseurs depuis plus de 30 ans.
- Un 1er dossier ayan été monté en 1994.
- Puis un second en 2011…. sans résultat.
- Cette fois c’est le département qui décide de reprendre le dossier.
- Sollicitant en 2023 l’expertise technique des chasseurs.
- Maintenant que le dossier est validé, le département devient le « maître d’œuvre » de cette réintroduction.
- Les chasseurs, partenaires du dossier : chargés de la partie technique.
- Le coût total du programme est estimé à 300 000 euros, financé principalement par le Département.
- D'ici trois ans, entre 20 et 30 individus seront introduits dans le massif du Tanargue.
- Matthieu Salel, vice-président du département, explique à Ici que le retour du chamois offrira : « un tourisme d'observation avec un challenge de réussir à observer cet animal discret. Même pour la biodiversité, réintroduire un animal présent par le passé c'est intéressant ».
- Une réintroduction qui n’aura qu’un faible impact sur son environnement. « Sur le secteur forestier les dégâts du chamois estimés à 1 000 euros par an, c'est sans comparaison avec les autres animaux ».
- Les chasseurs travaillent déjà à chercher des individus pouvant être capturés dans la nature. « Les captures pourraient se faire dans le Massif des Bauges en Savoie. Ou encore dans le Puy de Dôme ».
Et le loup ?
Certains parlent déjà d’un échec à cause de la présence du loup.
- Faux, répondent conjointement la fédération des chasseurs et le département.
- Le massif du Tanargue présente un relief peu favorable au loup.
- Et puis il a déjà assez à manger avec les chevreuils et sangliers. Sans compter les ovins …
- Donc pourquoi le loup se fatiguerait à chasser le chamois dans un relief très escarpé alors qu’il a déjà des
proies bien facilement accessibles.
Par Isabelle Leca
Pour lechasseurfrancais.com
Calvados - 14
Un ministre de l’Écologie qui reconnait le rôle des chasseurs : ça fait du bien
Autant le dire, ça faisait très longtemps que nous avions eu un ministre, même délégué, de l’écologie qui dit du bien des chasseurs.
« Une zone humide remarquable … qu’ils ( les chasseurs) contribuent à préserver ». Une petite phrase de Mathieu Lefèvre, ministre délégué auprès de la ministre de la Transition écologique, qui fait chaud au cœur. Il y aurait-il enfin une reconnaissance de l’action des chasseurs ?
Un ministre, qui semble, proche des chasseurs
- Après une visite dans une palombière mi-novembre, Mathieu Lefèvre se rend dans un gabion.
- Comme l’explique la FDC du Calvados :
« Ce lundi 1er décembre, nous avons eu l’honneur de recevoir @mathieu_mlefevre, ministre délégué auprès de la ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité et des Négociations internationales sur le climat et la nature, pour une visite d’un gabion labellisé « Territoires de Faune Sauvage » dans le marais de la Dives. Un remerciement tout particulier au député Christophe Blanchet, à l'initiative de cette rencontre ».
- Le ministre lui-même écrit sur les réseaux sociaux : « Protéger les espèces, c’est avancer avec les territoires !
Dans les marais de la Dives du Calvados, aux côtés de Christophe Blanchet, passage par un gabion à Merville-Franceville. Une zone humide remarquable où les chasseurs au gabion cohabitent avec une biodiversité exceptionnelle qu’ils contribuent à préserver.
- À Breuil-en-Auge, la station de contrôle des poissons migrateurs fournit un état précis des espèces.
Plusieurs sont aujourd’hui menacées. J’y ai annoncé deux mesures pour renforcer leur protection : moratoire sur la pêche de loisir des civelles et révision du statut du silure au plan local. Une action conduite avec les acteurs locaux, au plus près des réalités de terrain ».
- On espère que Mathieu Lefèvre ne fait pas de la politique politicienne.
- Et qu’il soit réellement convaincu de l’action quotidienne des chasseurs dans la préservation de l’environnement.
- Ce qui serait une grande première.
- Mais aussi un message d’espoir de voir reconnu le travail du monde de la chasse.
La FDC14 : la structure la plus engagée en France dans le label Territoires de Faune Sauvage.
- Plus de 6 000 ha labellisés pour près de 300 membres.
- Le collectif « Vivre les Marais de la Dives » compte à lui seul 3 800 ha labellisés et 151 membres, en faisant le plus grand territoire labellisé de France.
- Les espaces gérés par les chasseurs comme ce gabion permettent la présence d’une mosaïque d’habitats accueillant une forte diversité d’espèces.
- Amphibiens, odonates, oiseaux, mammifères semi-aquatiques, flore humide… L’ensemble des habitats compose une trame écologique complète, essentielle pour la reproduction, le refuge et l’alimentation des espèces.
- Ont été abordés avec le Ministre lors de cette visite :
- la gestion adaptative,
- les règles sanitaires à respecter en cas de grippe aviaire
- le rôle des chasseurs dans l'entretien, la gestion et aménagement des territoires, favorable à la
- préservation et au développement de la biodiversité.
Pour lechasseurfrancais.com
Isère - 38
Isère, un énorme sanglier tué en montagne à Oisans, par Alpes Hunter
Loïc, surnommé Alpes Hunter sur les réseaux sociaux a eu la chance de tuer un superbe sanglier. Superbe par le poids bien sûr mais aussi par ses défenses. C’est assurément un vieux mâle !
Une grosse montée
- Loïc était parti à la chasse avec son père.
- Il découvre rapidement le pied d’un très gros sanglier.
- Il décide de ne pas lâcher de chien pour ne pas risquer de blessure voir pire encore !
- Son père reste dans une combe et Loïc entame l’ascension.
- Le milieu est rude et chaque pas doit être bien pensé afin de ne pas tomber.
- Notre chasseur croise la route de chamois et d’une chevrette avec ses faons mais il demeure concentré sur la quête du sanglier.

Tout s’accélère
- Loïc nous raconte la suite de la scène : « Je fais rouler une pierre et là, tout va très vite !
- J’entends un énorme bruit sous moi, un mammouth vient de démarrer !
- Il était couché là, au milieu des chamois, sous un sapin, le seul d’ailleurs !
- Il monte dans les rochers.
- Quelle scène de fou !
- Je mets vite un coup de longue-vue pour s’assurer que c’est bien le gros que l’on cherche !
- Pas de doute, C’est lui ! Juste le temps de sortir le bipied et de m’appliquer.
- À la première balle, il n’accuse même pas le coup et continue droit à la monter.
- Je suis sûr que la balle est bonne, je vise à nouveau.
- La deuxième sera la bonne. » Loïc est équipé avec une très bonne carabine, une Tikka T3X Carbone Superlite en calibre 7 mm Remington. Il est fan de ce calibre!

Un trophée de rêve
- Son père le rejoint rapidement.
- Les deux connaisseurs sont à côté du magnifique animal.
- Une des défenses est cassée malheureusement mais l’autre dépasse de plus de 10 cm en dehors de la mâchoire.
- Quant aux grès ils sont énormes ! 12 cm de longueur et 9 cm de circonférence.
- Le sanglier accuse 132 kg sur la balance vidé.
- Il devait allégrement dépasser les 150 kg plein.
- Un trophée superbe. Il a fallu beaucoup de courage et de sueur aux deux chasseurs pour rapporter l’animal dans la vallée. Un grand Bravo Loïc !

Pour chassons.com







