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ACTUALITÉS  DU MARDI

 
 

Mardi 22 octobre 2024
 

Régulation du grand cormoran : donnez votre avis

 

Après deux ans d’interdiction, la régulation du grand cormoran pourrait reprendre. Pêcheurs, mobilisez vous.
 - Les pêcheurs l’attendaient avec impatience : la régulation du grand cormoran est sur de bons rails. Après la décision historique du Conseil d’Etat en juillet dernier donnant raison aux pêcheurs, on attendait une prise de position de l’état. La voilà.

Projet d’arrêté pour reprendre la régulation du grand cormoran

 - Le ministère de la transition écologique vient de mettre en ligne une consultation publique. Autorisant le retour de la régulation du grand cormoran.
 - La principale proposition de modification de l’arrêté concerne la manière de fixer les plafonds de destruction autorisés au titre de la protection des poissons menacés.
 - Des plafonds fixés par les préfets en respectant un seuil défini. Seuil fixé à un maximal de 20 % de la population départementale recensée. Il est également proposé, pour les piscicultures, d’étendre de droit la période de destruction jusqu’au 30 avril.
 - Vous pouvez donner votre avis lors de cette consultation publique jusqu'au 8 novembre à ce lien. 

La fédération Nationale de Pêche se réjouit de cette ouverture

"Le projet d’arrêté « cormorans » est actuellement soumis à la consultation du public jusqu'au 8 novembre. Cette consultation constitue la dernière étape avant la publication du texte.
Depuis 2 ans, la FNPF et tout le réseau associatif de la pêche se sont mobilisés pour faire avancer ce dossier s’inscrivant dans la protection du peuplement piscicole commun.
Ce projet de texte répond à notre demande de réouverture des tirs de « régulation ». Il mérite à ce titre d’être soutenu.
Mais il comporte encore quelques exigences ou lourdeurs administratives qui ne permettront pas à nos structures de protéger la biodiversité aquatique.
Nous vous invitons à participer pour faire valoir les positions de notre réseau associatif. Et vous exprimer sur les enjeux spécifiques rencontrés sur le terrain.
Ce sera notamment l’occasion de montrer que le cormoran a largement étendu son territoire, qu’il a colonisé des espaces et territoires variés et que de nombreuses espèces de poissons sont impactées, en particulier depuis la suspension des tirs.
"



Pour lechasseurfrancais.com



Un animal domestique peut-il redevenir sauvage ?

 

L'homme a domestiqué de nombreuses espèces animales pour en faire des compagnons, des sources de nourriture ou des outils de travail. Mais qu'advient-il lorsqu'un animal domestique se retrouve en milieu naturel ? Peut-il retrouver ses instincts sauvages et s'adapter à la vie en pleine nature ?

- Le Muséum d'Histoire Naturelle donne une définition précise de la domestication. “On appelle "domestique" un être vivant dont on contrôle le cycle de reproduction et que l'on considère, à cet égard, comme dépendant d'un humain ou d'un groupe d'humains”.
 - Voilà 15000 ans que l'homme a tenté de domestiquer les espèces qui l'entourent. Véritable révolution dans l'histoire de l'humanité, le phénomène a permis aux hommes de se sédentariser.
 - Une trentaine d'espèces aurait ainsi été domestiquée, toujours selon le Muséum d'histoire naturelle.
 - Dans un contexte de fragmentation des habitats naturels, des espèces domestiquées, dites "marronnes" ou "férales", offrent un témoignage inattendu de la capacité d'adaptation du vivant. Mieux, ils nous offrent la démonstration qu’ils peuvent parfaitement survivre sans nous.

La grande évasion des animaux domestiques

 - Selon Science & Vie, ils seraient chaque année des centaines de milliers d'animaux à fuir la compagnie des hommes. Chats, chiens, chevaux, vaches retournent à leur état de nature.
 - Un ensauvagement massif qui n'est pas sans poser quelques problèmes.
 - Et le phénomène, forcément mondial, n'a rien de nouveau. Et un mot précis le désigne. La féralisation.
 - Et le phénomène semble bien récurrent dans l'histoire de la biodiversité.
 - Le dingo australien et le mouflon corse en sont des exemples emblématiques.
 - Ces populations, issues d'ancêtres domestiqués, ont évolué de manière indépendante, développant des adaptations spécifiques à leurs nouveaux milieux.
 - Ces cas d'étude mettent en évidence la complexité des interactions entre les espèces domestiquées et leurs environnements, ainsi que les conséquences écologiques potentielles de la féralisation, notamment en termes de compétition avec les espèces indigènes et de perturbation des écosystèmes. Les exemples sont légions...

Une méfiance certaine vis à vis des affranchis

 - A y regarder de plus près, cette féralisation a de quoi éveiller quelques craintes.
 - En Australie, les chats sauvages représentent une espèce invasive majeure, avec environ deux tiers de la population féline vivant à l’état sauvage. Leur présence pose de graves menaces pour la faune locale, wallabies des rochers ou numbats, petit marsupial endémique.
 - Aux Galápagos, même scénario, mais avec des chèvres sauvages cette fois.
 - Introduites par les baleiniers il y a deux siècles. Ces chèvres, devenues invasives, ont gravement endommagé la flore et la faune locales, notamment les tortues et les cactus.
 - Pour protéger l’écosystème, un programme d’extermination a été mis en place, utilisant des hélicoptères et des tireurs pour réduire leur nombre.
 - En Nouvelle-Zélande, les lapins, devenus nuisibles pour les cultures, sont vivement combattus.
 - Certains élus ont réclamé la levée de l'interdiction pesant sur la souche coréenne K5 du virus RHDV. Ce virus, redoutable pour les populations de lapins, provoquerait une mort rapide par hémorragie interne.
 - La féralisation, ne se limite donc pas à un retour à l'état sauvage. Si certains animaux retrouvent une certaine harmonie avec leur nouvel environnement, d'autres deviennent une menace pour la biodiversité.
 - Équation complexe qui invite à ne pas jouer les apprentis sorciers en réintroduisant des espèces dans un environnement qui n'est plus le leur depuis longtemps. 



Pour lechasseurfrancais.com



   Aveyron - 12

Les chasseurs de l’Aveyron capturent des lièvres sur le tarmac

 
chasse lievre aeroport rodez1

Les lièvres ne sont pas les bienvenues sur les pistes des aéroports et à Rodez les chasseurs ont été appelés pour les capturer.

  - Lièvre, renards, sangliers, et surtout oiseaux, ne font pas bons ménage avec les avions. On se souvient de ce lièvre qui avait bloqué des vacanciers à Figari. Ou encore des sangliers sur le tarmac de Roissy Charles de Gaulle ou de celui de Périgueux. Sans parler de la problématique des oiseaux.
 - A chaque fois les gestionnaires des aéroports doivent régler rapidement le problème pour éviter les accidents. On se souvient d’ailleurs de cette expérimentation à Amsterdam où des porcs domestiques ont été installés vers les pistes d’envol afin de lutter contre le nombre trop important d’oiseaux.

Dans l’Aveyron, ce sont les chasseurs qui sont allés au secours des avions. Et que les âmes sensibles soient rassurées, les lapins n’ont pas été chassés…. 
 -
Comme l’explique la Fédération des Chasseurs de l’Aveyron :
 - Peu de chances que les lièvres de l’aéroport de Rodez soient arrivés par avion.
 - Quoi qu’il en soit, ils étaient là, bien établis autour de la piste. Aussi, le risque de collision avec un avion à l’atterrissage ou au décollage restait présent.
 - À Rodez, comme dans tous les aéroports de France, on ne badine pas avec la sécurité.
 - Aussi, les gestionnaires ont demandé à la Fédération qu’elles pouvaient être les solutions pour faire partir ces lièvres d’une manière non létale. Qu’à cela ne tienne, les techniciens de la Fédération ont monté une opération de capture des lièvres.
 - Avec l’aide des élèves de la maison familiale de Valrance et de chasseurs aux chiens créancés sur le lièvre ils se sont lancés dans une opération de reprise.
 - Facile à dire, plus difficile à faire. L’idée étant, sitôt qu’un chien débusque un lièvre de diriger la fuite du bouquin vers des filets tendus au sol, puis de plonger sur l’infortuné pour l’immobiliser et le mettre dans une caisse de transport afin de le relâcher plus loin.
 - La FDC de l’Aveyron remercie l’aéroport de Rodez pour leur confiance et le parti pris de déplacer ces animaux. Mais aussi aux élèves de Valrance pour leur efficacité. Aux chasseurs, au louvetier du secteur, aux chiens. Sans oublier la FDC31 pour le prêt des filets de capture.

https://sf.lechasseurfrancais.com/wp-content/uploads/2024/10/chasse-lievre-aeroport-rodez2.jpg


Pour lechasseurfrancais.com



 

La loi « engrillagement » validée par le Conseil Constitutionnel

 

Source : chassons.com

Les sages répondent à une QPC d’un collectif de propriétaires
Le Conseil constitutionnel a rendu, vendredi 18 octobre, sa décision concernant la loi du 2 février 2023 visant à limiter l’engrillagement des espaces naturels que nous vous avions détaillée et en avions expliqué les conséquences et les ambiguïtés.

 - Une question prioritaire de constitutionnalité (QPC)  avait été déposée au sujet de cette loi.
 - Cette QPC était le fait d’un collectif constitué de propriétaires forestiers et agricoles, soucieux d’en vérifier la constitutionnalité, relativement au droit de propriété et à sa rétroactivité. Il est à noter que ce collectif ne remettait pas en cause le bien fondé de cette loi sur le plan cynégétique et n’a jamais souhaité aborder le sujet.

Une décision de restreindre le droit de propriété motivée par « l’intérêt général »
 -
La mesure phare de cette loi, la limitation des clôtures à 1m20 en hauteur et un espace libre jusqu’à 30 cm au dessus de sol, sera donc appliquée, ce qui réjouit les associations à l’origine de cette loi comme l’a déclaré leur avocat, maître Michaël Grienenberger-Fass au micro de nos confrères de France Bleu : " Ce que dit le Conseil constitutionnel dans sa décision, c’est qu’il y a certes une atteinte au droit de propriété mais cette atteinte est acceptable parce qu’elle est limitée, parce qu’elle est justifiée par des motifs d’intérêt général " . Les propriétaires concernés ont donc désormais jusqu’au 1er janvier 2027 pour se mettre en conformité.

Une réserve (de taille) sur les contrôles
- Une réserve a néanmoins été exprimée par les sages du Conseil Constitutionnel et elle concerne le contrôle du respect de la loi par les autorités compétentes.
 - En effet, les agents chargés de ces contrôles, principalement des fonctionnaires de l’OFB (office français de la biodiversité), ne pourront intervenir qu’en présence et avec l’accord des propriétaires. On imagine aisément que cette obligation va compliquer notablement leur tâche….


Par Frédéric Buszkowski
Pour
chassons.com

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