Des faux crocodiles pour faire fuir les cormorans
https://www.lechasseurfrancais.com/auteur/ileca
Des faux crocodiles glissants tranquillement sur les eaux d’un étang sont censés faire fuir les cormorans … c’est une idée Italienne.
- Dans les Abruzzes une association teste une nouvelle méthode pour limiter l’impact des cormorans sur les populations piscicoles.
- Non, nous ne sommes pas le 1er avril.
- Le projet est très sérieux.
- Enfin, une association y croit !!!!
Les cormorans ne voient pas la différence entre vrais et faux crocodiles
- L’idée vient d’une association qui prône l’éco-responsabilité au service du territoire.
- Face à une population de cormorans grandissante, l’association se lance dans un projet, le premier projet européen de ce type : « Cormoshield ».
- Gianluca Milillo, président de Nuovo Saline explique :
« L’appétit vorace du cormoran et sa prédilection pour les étangs piscicoles ont justifié par le passé une forte pression de chasse. Loin de limiter leur nombre, cette pratique a amplifié leur croissance. Leur population augmente actuellement de façon spectaculaire. Et leur nature prédatrice cause des millions d’euros de dégâts. L’étude menée par Nuovo Saline vise à développer un système de dissuasion. Ne nuisant pas aux autres espèces d’oiseaux. Respectant les lois italiennes et européennes. Et respectueux de l’environnement. »
- Ni une, ni deux, l’association lance ce projet « crocodile ».
- Alors on le reconnait on n’a pas trouvé la raison du pourquoi d’un crocodile.
- On ne sait d’ailleurs pas si l’association sait d’où vient cette idée.
- Les crocodiles sont criants de vérités.
- Reproduits avec une grande fidélité, en fibre de verre.
- Motorisés pour être télécommandés, à la manière de petits bateaux.
- Installés sur le lac de Montesilvano, haut lieu de pêche sportive.
- Les « chercheurs » vont maintenant étudier et collecter des données sur leurs effets.
- Dissuader les cormorans n'est pas chose aisée.
- On estime que ces systèmes, compte tenu de l'intelligence de cet oiseau aquatique, ne sont efficaces que pendant 48 heures.
- Après quoi les oiseaux comprennent qu'il n'y a pas de danger réel.
- L'idée est donc d'utiliser des dizaines de systèmes différents, en les alternant.
- Pour faire progresser le projet de recherche Cormoshield, qui n'en est qu'à ses débuts, l'association lance une campagne de financement participatif.
- Si le projet atteint ses objectifs, les systèmes de dissuasion pourraient devenir une référence internationale.
Par Isabelle Leca
Pour lechasseurfrancais.com
Maine - et - Loire - 49
Parc Saint-Nicolas, une battue hors norme en pleine zone périurbaine angevine

Source : chassons.com
Jeudi 18 décembre, une agitation inhabituelle a concerné l’entrée ouest d’Angers. 150 chasseurs étaient mobilisés au parc Saint-Nicolas pour une battue administrative d’envergure, organisée sous l’autorité de la préfecture du Maine-et-Loire. Sur un périmètre de 150 hectares, englobant l’étang et les parcs Saint-Nicolas, l’objectif était clairement affirmé, réduire la pression exercée par une population de sangliers devenue incompatible avec la vie urbaine. La vidéo de nos confrères de Ouest France est asse incroyable !
- Selon les estimations conjointes des chasseurs et des services de l’État, entre 150 et 200 sangliers se sont installés durablement dans ce secteur boisé et urbanisé, mais aussi dans les communes voisines d’Avrillé, Beaucouzé ou Trélazé.
- Des animaux qui ont trouvé en ville un refuge inattendu avec l’absence de chasse, tranquillité, nourriture abondante et adaptation rapide à la présence humaine.
- Les dégâts sont aujourd’hui considérables, pelouses retournées, aires de jeux endommagées, sols labourés jusqu’aux abords des parkings.
- Une situation qui a rendu cette intervention indispensable, tant pour la sécurité publique que pour la préservation des espaces verts.
Sangliers urbains : des animaux intelligents et difficiles à prélever
- À la lecture du bilan, un chiffre interpelle car seulement six sangliers abattus, alors qu’une trentaine ont été aperçus et que 120 chasseurs étaient déployés.
- Un résultat qui peut sembler faible au regard de l’effectif estimé, mais qui illustre parfaitement la complexité extrême de la chasse en milieu périurbain.
- Contrairement aux battues traditionnelles en zone rurale, ici tout est contraint.
- Les angles de tir sont limités, certaines zones interdites vu la proximité immédiate des habitations, routes, voies ferrées et des promeneurs.
- Pour réduire les risques, le tir à balle était exclu sur certains secteurs, au profit du plomb et de la chevrotine, afin d’éviter les ricochets.
- S’ajoute à cela le comportement du sanglier urbain.
- Animal extrêmement intelligent par nature, il s’est habitué au bruit, aux voitures et à l’homme.
- Il utilise ponts, talus, rails et passages étroits pour se déplacer et se soustraire à la pression de chasse.
- Même avec 26 chiens encadrés par un louvetier, les animaux savent se disperser, se cacher et quitter rapidement la zone.
Régulation indispensable et actions appelées à se poursuivre
- Cette battue avait un double objectif : dissuader les sangliers de rester sur le site et amorcer une baisse de population.
- Car la dynamique de reproduction est redoutable quand on pense qu’une laie peut donner naissance à jusqu’à dix marcassins et cumuler les portées.
- Les hivers plus doux réduisent la mortalité naturelle.
- Les autorités ne s’arrêtent pas à cette seule opération.
- D’autres battues pourraient être programmées, y compris plus près encore du tissu urbain, si la population et les élus locaux y sont favorables.
- Le piégeage est également envisagé, avec des cages appâtées permettant de capturer plusieurs animaux simultanément.
- Cette opération angevine rappelle une réalité souvent méconnue, prélever des sangliers en ville est bien plus complexe que leur simple présence ne le laisse penser.
- La chasse, lorsqu’elle est strictement encadrée, reste aujourd’hui l’un des rares outils efficaces de régulation, au service de la sécurité, de l’équilibre des territoires et de la cohabitation entre faune sauvage et population humaine.
Par Arnaud Valmont
Pour chassons.com
Somme - 80
Un chasseur grièvement blessé au ventre lors d’un accident dans la Somme
Un accident de chasse est survenu ce dimanche dans la Somme. Un chasseur a reçu une balle au niveau du ventre et a été évacué vers le Centre Hospitalier d’Amiens en état d’urgence absolue. Une enquête est actuellement en cours pour déterminer les causes exactes de l’accident.
Un accident survenu durant une battue.
- C’est ce dimanche vers midi que le drame s’est produit dans un bois de Bouvaincourt-sur-Bresle, dans la Somme.
- Un chasseur âgé de 70 ans a reçu une balle dans le ventre pendant l’action de chasse.
- Immédiatement pris en charge, l’homme a été transporté en urgence absolue vers le Centre Hospitalier d’Amiens.
- Comme c’est le cas lors de chaque cas similaire, la gendarmerie d’Abbeville a lancé une enquête dans la foulée.
Il s’agit du premier accident dans la Somme.
- Le coup est d’autant plus dur pour la Fédération Départementale que 2025 s’annonçait comme une année sans accroc en matière de sécurité.
- Hubert Séré, porte-parole de la FDC 80, ne cache pas son émotion comme le rapporte France Bleu : « Nous étions justement en train de nous réjouir de ne pas avoir eu un seul problème cette année dans le département. Ça me touche évidemment beaucoup. »
- Les premiers éléments de l’enquête et les premiers constats pointent vers un accident.
- Les participants à la battue ont été entendus tout au long de la journée pour reconstituer précisément ce qui a pu se passer.
- Des médias locaux évoquent la piste d’un ricochet après un tir sur un chevreuil.
Par Nicolas Liégeois
Pour chassepassion.net







