En 2021 la loi sur la maltraitance animale interdit aux établissement itinérants de détenir des animaux non domestiques. Mais à quel prix ?
- Les animaux sauvages seront interdits dans les cirque à compter du 1er décembre 2028. C'est ce qui ressort de la loi du 30 novembre 2021 visant à lutter contre la maltraitance animale et conforter le lien entre les animaux et les hommes. - Environ 500 animaux de cirque dont 300 fauves sont concernés par cette mesure. - Le gouvernement apporte un soutien financier à ces établissements pour les aider à cette transition. - Mais combien ça va coûter ? - Peut être devrions nous envoyer la facture aux associations qui ont poussé à rédiger cette loi ?
Un décret pour financer l’interdiction des animaux dans les cirques
- En 2023, Bérangère Couillard lance le déploiement d'un plan d'accompagnement des cirques de 35 millions d'euros. - Ce plan permettant d’accompagner la reconversion des cirques et du personnel. - Mais aussi de soutenir les mesures sur le devenir des animaux sauvages. - Une aide au nourrissage des animaux détenus en établissements itinérants a déjà été déployée fin 2022 pour un montant de 800 000 euros. - Mercredi dernier, un décret est publié au journal officiel. - Il détaille l'accompagnement financier des établissements itinérants de présentation au public d'animaux d'espèces non domestiques. - Ce plan d'accompagnement financier est constitué notamment des cinq mesures financières
Une aide à la transition économique des cirques,
Aide à la reconversion professionnelle des personnes détentrices d'un certificat de capacité de présentation au public d'animaux d'espèces non domestiques au sein d'un établissement itinérant de présentation au public d'animaux non domestiques.
Une aide à la mise au repos des animaux non domestiques détenus dans les cirques
Aide à l'entretien et au nourrissage des animaux. Dans l'attente de leur placement en structure fixe.
en attendant de pouvoir placer leurs animaux, les criques touchent une indemnité, 600 euros par mois par exemple pour un ours
Combien ?
Pour l’aide à la transition économique : 100 000 euros par établissement
Aide à la reconversion des personnes détentrices de certificat de capacités. 100 000 euros pour 4 espèces animales différentes. 150 000 euros pour 5 espèces ou plus.
Pour l’aide à la mise au repos. Elle varie en fonction des espèces. 50 000 euros par éléphant. 5 000 euros par loup, tigre, panthère, lion … 3 500euros par ours ou otarie. 1 500 euros par zèbre ou primate. 1 000 pour les autres espèces. Sachant que le montant total de cette aide n'excède pas 200 000 euros par établissement
Aide à l’entretien et au nourrissage des animaux en l’attente de leur placement. 600 euros par mois pour tout spécimen détenu de loup, ours, otarie, tigre, panthère, lion, lynx, guépard, puma, jaguar, hyène, éléphant, hippopotame. 60 euros par mois pour les autres.
Enfin pour la stérilisation, l’aide est de 2 000 euros par animal.
- Ainsi pour un cirque détenant 3 lions, 3 zèbres et 2 singes. Et devant garder leurs animaux encore deux ans, l’aide sera de plus de 280 000 euros.
En 2023 on estimait que les cirques détenaient une cinquantaine de primates sur toute la France
Mais où mettre les 500 animaux des cirques ?
- Là est le problème. - Bérangère Couillard lance en 2023 une seconde édition d’appel à manifestation d’intérêt « Refuges pour animaux sauvages captifs ». - Cette nouvelle édition soutiendra financièrement des projets de création de places en refuges en ciblant particulièrement les places pour les lions et les tigres. - En 2022, la 1ere édition de cet appel à projets a retenu six projets. - Permettant de créer environ 150 places pour des animaux sauvages. - Des projets financés par le ministère à hauteur de 4,2 millions d’euros. - Mais depuis 2023, les projets peines à sortir de terre. - Certains bloqués pour des raisons administratives. - D’autres font marche arrière devant le coût d’entretien des animaux. - A ce jour impossible d’avoir des chiffres précis sur le nombre d’animaux encore détenus par les cirques. - A 3 ans de la date butoir combien en restera t il ? Et que vont-ils devenir ?
Par Isabelle Lecahttps://www.lechasseurfrancais.com/auteur/ileca Pour lechasseurfrancais.com
Vidéos : comment sortir vos sangliers de coins inextricables ?
Vous en avez marre de trainer vos sangliers coincés au fond d’un ravin ou loin de vos véhicules, voilà la solution en vidéo : le drone
- La vidéo vient d’Amérique du Sud et montre que la technologie peut parfois être bien pratique dans le monde de la chasse. - Transporter des sangliers ( enfin sur la vidéo cela ressemble plus à des pécaris) avec cette technique peut porter à sourire, mais dans certains coins inaccessibles c’est une solution comme une autre. - Le drone peut aussi servir dans bien des domaines de nos jours et mêmepour pêcher.
Par Isabelle Lecahttps://www.lechasseurfrancais.com/auteur/ileca Pour lechasseurfrancais.com
Un article initialement publié le 30 janvier 2024
Quand un député se paye les écolos et démontre leur nocivité sur le monde rural à l’Assemblée Nationale
Un député RN du Vaucluse interpelle ses collègues écologistes à l’Assemblée Nationale
Dans cette courte vidéo publiée il y a peu sur Instagram, vous allez assister à la volée de bois vert qu’administre Hervé Lepineau, député RN (Rassemblement National) de la 3ème circonscriptions du Vaucluse, à ses collègues écologistes au sujet des ravages causés par leur idéologie et ses applications législatives et réglementaires sur la biodiversité et la survie des territoires ruraux. Précisant en préambule qu’il est élu d’un des départements les plus pauvres de France, ce député ne mâche pas ses mots pour rappeler aux ayatollahs verts, les dégâts causés par leur délires coupés du bon sens et de la réalité.
Les écolos mis devant les réalités du bilan de leur idéologie
- Après avoir rappelé comment la réintroduction du loup, et sa surprotection, avaient entrainé une baisse sans précédent dans les effectifs des populations de la faune sauvage, notamment des cervidés, dans ce département et l’impact plus que négatifs des différentes réglementations mise en œuvre sous leur influence tant au niveau de l’agriculture que du développement économique des zones rurales, ce député explique comment le projet « ZAN des sols » (zéro artificialisation nette d’ici 2050) condamne les petites communes à l’immobilisme, en interdisant quasiment toute construction d’ici 2050. - Assistez à la véritable « fessée cul nul » administrée par ce député du Vaucluse à nos « amis » écolos à l’assemblée nationale en regardant cette vidéo :
Face aux grandes difficultés auxquelles doivent faire face les chasseurs, tous les départements ne sont pas égaux. Si certaines Fédérations de chasse se portent bien et ont un nombre d’adhérents stable, voire en croissance, d’autres s’inquiètent pour leur avenir à l’image de la Fédération des chasseurs du Territoire de Belfort.
Une perte d’un tiers des effectifs.
- Dans une interview accordée à France Bleu, le Président des chasseurs du Territoire de Belfort partage ses inquiétudes concernant l’avenir de sa Fédération. - En une décennie, la FDC a perdu près d’un tiers de ses adhérents, passant de 1500 chasseurs à 1000 aujourd’hui. - Comme l’explique Daniel Jacques, moins d’adhérents signifie aussi moins de cotisations et par conséquent, des moyens limités pour la Fédération de faire son travail ou même de régler les indemnités liées aux dégâts causés par le grand gibier. - Pour tenter de donner envie aux chasseurs du département de renouveler leur validation, la FDC va même proposer le paiement du permis en 3 fois à partir de cette année.
La chasse, une passion avec des contraintes.
- Si auparavant, la chasse était perçue comme une activité tranquille pour les seniors, la réalité actuelle est bien différente de ces clichés. - D’une part, les effectifs de chasseurs peinent à se renouveler sur certains territoires et lorsque c’est le cas, les plus jeunes chasseurs ne sont pas toujours disponibles durant toute leur carrière. - Aujourd’hui, chasser ne veut plus dire se rendre sur le terrain le jour de l’ouverture et ranger le fusil ou la carabine à la fermeture. - La problématique du grand gibier impose quasiment de chasser toute l’année désormais, sans compter sur les sorties en protection des cultures pour la régulation des corvidés ou du ramier. - La chasse est aussi une activité qui nécessite un certain budget. - Pour les jeunes chasseurs, commencer à chasser implique d’acheter tout l’équipement nécessaire ainsi qu’une arme. - Pour toutes ces raisons, il est impératif que les Fédérations s’engagent pleinement dans la promotion de la chasse auprès des nouveaux adhérents et facilitent l’accès à la chasse sous peine de voir les pratiquants faire des pauses, ou pire, s’orienter vers une passion moins coûteuse et moins contraignante.