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ACTUALITÉS  DU SAMEDI


 
 

Samedi 29 novembre 2025
 

Projet d’arrêté fixant les conditions et limites de la destruction du loup en consultation publique


 

Le projet d’arrêté définissant le statut de protection du loup et fixant les conditions et limites de sa destruction est en ligne, pensez à donner votre avis.

 - Hier le ministère de l’environnement a mis en ligne une consultation publique concernant le projet d’arrêté pour la gestion et les limites de la destruction du loup.
 - Assouplissements des conditions de tir.
 - Modalité de gestion du plafond de tir. Un seule chose ne change pas : le taux de plafond annuel de 19% de la population.
 - Une population toujours largement sous estimée pour des nombreux observateurs.

Pourquoi ce projet d’arrêté sur la destruction du loup ?

 - Alors que le loup vient d’être officiellement reclassé au niveau européen — d’abord à la Convention de Berne, puis à la Directive Habitats — le gouvernement ajuste sa réglementation.
 - Le passage de l’espèce d’un régime de « protection stricte » à un régime plus souple ouvre la porte à des destructions facilitées, tout en obligeant l’État à garantir le maintien du loup dans un « état de conservation favorable ».

Comment va évoluer le cadre national ?
 
- Le projet d’arrêté maintient le loup parmi les espèces protégées, tout en simplifiant les procédures de tir.
 - Une distinction qui se fera en fonction des zonage caractérisant la pression de prédation (cercles 0 à 3).
 - Dans les zonages classés de 0 à 2 : les éleveurs pourront désormais abattre des loups sur simple déclaration en préfecture.
 - Seules les zones les moins touchées (cercle 3) resteront soumises à autorisation préalable. Les tirs seront possibles sur toutes les zones même en l’absence de chiens de protection ou de clôtures.
 - Ce qui est une première depuis le retour du loup en France.

Protection encouragée, avantages à la clé
 - Si les mesures de protection ne conditionnent plus le droit de tir, elles restent fortement incitées.
 - Elles ouvrent l’accès à des interventions de l’OFB ou de lieutenants de louveterie, à des tirs de prélèvement en cas d’attaques persistantes.
 - Mais aussi à une meilleure indemnisation.
 - Les élevages bovins et équins, eux, conservent un régime strict d’autorisation annuelle.

 










Un plafond de destruction du loup inchangé, mais plus contrôlé

 - Un plafond maintenu à 19% (+2%) de la population totale estimée en 2026. Population estimée selon la méthode capture-marquage-recapture.
 - Toutefois, bien que le volume de destruction autorisé demeure inchangé, les modalités de gestion de ces destructions ont été prévues dans l’optique de réserver les tirs aux territoires où la prévention ou la diminution de dommages importants aux troupeaux domestiques est prioritaire.
 - Ainsi, le préfet coordonnateur aura la possibilité, si le niveau de consommation s’avérait trop précoce et avant l’atteinte du plafond, de suspendre temporairement ou jusqu’à la fin de l’année les déclarations et autorisations de tir sur les territoires qu’il détermine (article 4).
 - Dans ces conditions, les tirs pourraient, sur accord du préfet coordonnateur, continuer d’être mis en œuvre seulement par les lieutenants de louveterie ou la brigade mobile d’intervention (article 5) afin de conserver une meilleure maîtrise de consommation du plafond.

Catégories des tirs uniformisée.

 - Exit les tirs de défense simple ou les tirs de défense renforcée.
 - Les deux sont fusionnés en un unique « tir de défense ». Le nombre de tireurs par lot ne pouvant excéder deux (ou trois par dérogation). 
 - Le texte introduit aussi des nouveautés comme  les opérations scientifiques du Muséum, de l’OFB ou du CNRS qui pourront se faire sans dérogation.

La consultation publique est ouverte jusqu’au 19 décembre. Vous pouvez donner votre avis à ce lien. Depuis hier quelques centaines d’avis, majoritairement défavorable déjà postés. L’arrêté, s’il est confirmé, sera applicable à partir du 1er janvier 2026. Vous pouvez le consulter avec les détails à ce lien.

Pour lechasseurfrancais.com

La maladie d’Aujeszky détectée sur des sangliers en Haute Loire

 

Les chasseurs de Haute Loire ont voulu savoir si les sangliers du département étaient porteurs de la maladie d’Aujeszky.

 - La maladie d’Aujesky, mortelle pour nos chiens de chasse, inquiète les chasseurs de sangliers.
 - En 2024, la FDC 43 avait mis en évidence que la maladie circulait en Haute-Loire.
 - En effet, des animaux se sont révélés être positifs sur certains secteurs en limite du département.ésultat 2024 :

  • 157 échantillons récoltés et analysés sur 100 communes.
  • Couverture de l’ensemble des UG sanglier.
  • 15 sangliers séropositifs (10%) répartis sur 10 communes.
  • 53% des cas sur l’Alagnon (8), 2 au centre et 5 à l’Est.

https://sf.lechasseurfrancais.com/wp-content/uploads/2025/11/aujeszky-haute-loire-1024x726.jpg© FDC 43

Une nouvelle étude sur la prévalence de la maladie d’Aujeszky sur les sangliers Altiligériens

 - La FDC 43 explique qu’elle a pris l’initiative cette année, de faire une étude similaire sur le département.
« Les premiers échantillons nous sont revenus. Et nous avons un premier cas sur la commune de Marlhes, commune limitrophe à celles de la Haute-Loire où la présence de la virologie avait été mise en avant. Cela signifie que les animaux ont été en présence de la maladie. Cela ne signifie pas qu’ils étaient excréteurs ».

Dans tous les cas, la Fédération rappelle quelques conseils :

  • Afin d’empêcher la contamination des chiens, il faut éviter le plus possible les contacts entre sanglier et chiens de chasse.
  • Pas de chien autour des sangliers tués lors des tableaux.
  • Ne pas faire mordre quand l’animal est mort
  • Il ne faut pas non plus nourrir les chiens avec du sanglier. Ni muscle, ni abat, ni déchets issus de sangliers. Le virus non détruit à la congélation. Et on ne connaît pas la température et le temps nécessaire de cuisson pour l’éliminer.
  • Une autre mesure de prévention est le nettoyage (à l’eau et au savon) puis la désinfection rapide des plaies de chasse au sanglier. Le virus est sensible à la plupart des désinfectants usuels (chlorhexidine, iode…).
  • Ne pas laisser les viscères accessibles à la consommation par la faune sauvage. Les renards et les sangliers qui vont probablement entrer en contact avec ces viscères. Pouvant contracter la maladie et eux-mêmes, par leurs cadavres, entretenir le cycle.

 - Ces informations vont évoluer en fonction des retours mais cela signifie que le département de la Loire n’est pas épargné par la présence de cette maladie.
 - Et pour en savoir plus sur la maladie d’Aujeszky et son mode transmission, allez lire notre article dédié à ce lien


Pour lechasseurfrancais.com


 

Mathieu Lefèvre, quand la gestion forestière d’Amboise inspire le Ministre

 

La visite du ministre Mathieu Lefèvre en forêt d’Amboise, ce jeudi à Souvigny-de-Touraine, n’avait rien d’une sortie protocolaire. Elle s’inscrit dans une série de déplacements qui montrent un ministre résolument engagé sur le terrain, au plus près des acteurs qui vivent, travaillent et régulent nos forêts. Initiée par le député Daniel Labaronne, président du groupe chasse et pêche à l’Assemblée nationale, la rencontre réunissait un large éventail de responsables forestiers et cynégétiques : UNISYLVA, CNPF, OFB, ONF, Fédération des chasseurs, ainsi que le préfet.

 - Une configuration rare, où l’ensemble des décideurs se retrouvent face à l’un des massifs les plus emblématiques de la région, exemple reconnu de gestion sylvo-cynégétique apaisée.
 - Au cœur des échanges, une évidence rappelée avec force : le gibier fait partie intégrante de la forêt, et l’objectif n’est pas de réduire les populations animales à néant, mais de maintenir un équilibre durable, acceptable pour la société, et compatible avec la régénération forestière.

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Crédit photo: arnaudbuisson/tera

 Amboise, un modèle régional qui fait école
 - 
La visite de terrain a permis de mettre en lumière une réussite locale devenue référence régionale.
 - Sur les parcelles présentées, Benoît Rachez et Alexis Ménard (UNISYLVA) ont détaillé les fondations de ce succès.
 - Une coopération étroite entre propriétaires privés, chasseurs et agriculteurs, un modèle économique solide, et une gestion concertée des cervidés.
 - Depuis plus de dix ans, sous la coordination de Laurent Borel pour la propriété Léon, les acteurs du massif d’Amboise s’appuient sur un suivi scientifique complet.
 - Indicateurs de changements écologiques, coupes dentaires, suivis nocturnes, retour d’expérience sylvicole, pour ajuster les prélèvements et adapter les pratiques forestières.
 - Résultat : une capacité d’accueil allant jusqu’à 6 à 8 animaux aux 100 hectares sans dégradation inquiétante.
« Amboise est aujourd’hui une référence régionale en matière de production de bois et de gestion des cervidés », rappelait Alain Belloy, président de la FDC 37.
 - Une affirmation qui a trouvé un écho évident auprès du ministre. 

La méthode Brossier-Pallu au cœur des discussions nationales

 - J’ai pu présenter au ministre les travaux menés depuis plus de quinze ans dans les Côtes-d’Armor autour de la démarche Brossier-Pallu, développée par l’ADC GG22 et la Fédération des chasseurs, sous l’impulsion d’Yvon Méhauté.
 - Désormais validée par les ministères de l’Agriculture et de la Transition écologique, cette méthode est progressivement déployée sur tout le territoire par l’ONF, la CDC et les propriétaires privés.
 - L’un des messages essentiels rappelés au ministre est clair : les inventaires et diagnostics ne suffisent pas. Les Indicateurs de Changements Écologiques sont indispensables pour piloter efficacement la dynamique forêt–gibier.
 - Le ministre l’a confirmé en apportant une clarification attendue sur le rapport interministériel de mai 2025.
 - Aucune mesure brutale ou massive n’est envisagée concernant les cervidés.
 - La société n’y serait pas prête et la solution repose sur la connaissance, le dialogue et une gestion raisonnée.

Par Arnaud Valmont
Pour chassons.com


Un bouquetin opéré en urgence à cause d’une corne qui mettait sa vie en péril

 

Un bouquetin mâle de 14 ans, devenu une véritable mascotte locale des Pyrénées Ariégeoises, vient d’être sauvé par une équipe de spécialistes d’une menace assez particulière. Sa corne, cassée en 2016 et repoussée de façon anarchique depuis, menaçait directement sa survie en lui blessant la mâchoire.

 

Une blessure vieille de neuf ans qui a failli lui coûter la vie.

 - Réintroduit dans les Pyrénées Ariégeoises, à Ustou en 2014, ce bouquetin mâle s’était installé avec sa femelle dans les environs de Soulcem, territoire qu’il n’a plus jamais quitté.
 - Deux ans plus tard, vraisemblablement suite à une chute, une de ses cornes se brise.
 - Sauf que cette corne ne s’est pas contentée de cicatriser : elle a repoussé complètement de travers, créant cette forme si particulière qui a fait de lui une figure connue des randonneurs arpentant le secteur.
 - Ce qui faisait son originalité est malheureusement devenu un calvaire.
 - La corne torsadée perforait désormais sa mâchoire, l’empêchant de s’alimenter correctement.
 - Âgé de 14 ans et affaibli, l’animal n’aurait pas survécu à l’hiver sans intervention.

Une mobilisation rapide du Parc Régional et des chasseurs Ariégeois.

 - C’est donc une opération peu banale qu’ont dû mener les agents du Parc Régional des Pyrénées, épaulés par la Fédération de chasse de l’Ariège et les vétérinaires de l’INRAE de Toulouse.
 - Le bouquetin a été capturé par les agents avant de subir l’amputation de cette excroissance.
 - La corne a pu être sciée dans de bonnes conditions avant que l’animal ne soit relâché.
 - Le bouquetin a pu repartir sur ses pattes et retrouver une capacité normale à brouter, lui donnant enfin une chance de passer l’hiver sans souffrir davantage.
 - Une belle victoire pour ceux qui suivent depuis des années cet animal au profil si rec
onnaissable.

Par Nicolas Liégeois
Pour
chassepassion.net

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