« Désastre écologique » après la vidange d’un barrage
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Crédit photo : Fédération Pêche de l' Ardéche
La fédération des Pêcheurs de l’Ardèche est écœurée après la vidange d’un barrage qui a causé la mort de milliers de poissons.
- La Fédération de Pêche de l’Ardèche l’avait annoncé depuis des mois… Aujourd’hui, l’irréparable est arrivé. La vidange du barrage des Collanges a tué toute vie aquatique en aval du barrage. Une catastrophe annoncée qui aurait pu être évitée.
La vidange du barrage des Collanges : une catastrophe annoncée
- Le barrage des Collanges : situé sur la commune du Cheylard, construit entre 1978 et 1980 avec une vocation initiale de soutien agricole. C’est un barrage à seuil déversant de 23 m de haut. Retenant un volume d’eau de 3 300 milliers de m³ sur une surface de 47 hectares. Il se situe sur le cours de la rivière Eyrieux. Long de 163 mètres et haut de 25 mètres, c’est aussi un barrage hydraulique. - Le barrage des Collanges n’a pas fait l’objet de curages depuis sa mise en eau en 1983 et le volume actuel de sédiments dans la retenue est estimé à plus de 1,5 million de m3 (soit la moitié du volume d’eau initial). - En 2015 lors de l’enquête publique concernant le renouvellement de l'autorisation du barrage la fédération de Pêche demande que l’on étudie la possibilité d’arasement. - En 2022 un protocole pilote a été proposé consistant à vidanger le plan d’eau avant les crues automnales et à maintenir ouverte la vanne de fond jusqu’à l’hiver, permettant le suivi de l’évolution du fond de la retenue. La fédération de pêche s’est élevée contre ce projet. - Des millions de mètres cubes de boue risquant d'être déversés dans la vallée. Sans aucune filtration. Des boues polluées par des décennies de déversements en amont. Les métaux lourds libérés dans l’eau risquent de contaminer la vallée, impactant même l’eau potable - Mais voilà, l’eau du barrage sert à l'irrigation pour une centaine d'agriculteurs autour de l'Eyrieux. Il faut donc réaugmenter sa capacité en le vidangeant pour éliminer les boues. - Olivier Amrane, président du Conseil départemental de l'Ardèche l’assume : « On fait ça pour l'avenir. Les agriculteurs ont déjà assez de problèmes, il faut qu'on soit à leur chevet ». - Un protocole retenu par le préfet. Début septembre un arrêté préfectoral autorise la vidange.
Une vidange du barrage qui a débuté mercredi
- Fin septembre pour justifier cette vidange Olivier Amrane présente cette opération. « c'est une mesure de bon sens. On soutient ceux qui remplissent nos assiettes, le monde agricole. C'est une chance pour tout l'écosystème ce barrage. Un barrage comme ça aujourd'hui ça ne se ferait plus. Préservons l'existant ! ».
Les agriculteurs présents sont soulagés. Comme André Moins, producteur de pommes de terre et de châtaignes à Chalancon et président de l'association des irrigants de l'Eyrieux. « J'utilise entre 2000 et 4000 mètres cubes par an. Sans ça, l'exploitation ferme. Depuis 30 ans, on se soucie de la capacité de ce barrage. On a trouvé une bonne solution. La nature s'adaptera ».
Et bien non la nature ne se s’est pas adaptée
- Il n’aura pas fallu attendre longtemps pour que les 1ers effets de la vidange soient visibles. Le lendemain l’eau limpide de la rivière Eyrieux a laissé sa place à une matière boueuse, de couleur marron foncé. - Jeudi matin, les pêcheurs se sont rendus sur site, accompagnés d'un huissier et des gendarmes, pour constater les dégâts. Et ils sont alarmants. - Emmanuel Vialle, président de la Fédération de Pêche de l'Ardèche témoigne àFrance Bleu : « on ne peut que constater. On fait des photos. On pleure l'état de la rivière. Je viens de remonter 200 à 300 mètres en aval du barrage, et c'est un cordon continu sur les deux rives de poissons morts, sur des épaisseurs de 10 à 15 centimètres. Et là, on ne voit pas le fond de la rivière. Et il y a fort à parier que quand on verra le fond de la rivière, ce sera pareil. » - Des poissons morts à cause de « La quantité de matière en suspension. La problématique de l'oxygène dissout est insuffisant pour permettre la survie des poissons. Et potentiellement d'autres polluants qui seraient sortis des vases … On pourra remettre des poissons dans le barrage, mais la rivière est morte pour les 10 à 20 ans qui viennent ». - La Fédération de Pêche de l'Ardèche annonce vouloir saisir la procureure de la République de Privas et entamer une procédure en justice pour destruction d'espèces.
Sous ses allures de petit chien de compagnie, le kooikerhondje, est en fait un chien de chasse au gibier d’eau.
- Le kooikerhondje ou Petit chien hollandais de chasse au gibier d'eau fait partie des chiens du groupe 8. Chien rapporteurs de gibier et plus particulièrement chien d’eau, il fait partie de ces races locales quelques peu oubliées.
L’histoire du kooikerhondje - Les Kooikerhondjes appartiennent à une ancienne race hollandaise. Dans les peintures de maîtres du XVIIe siècle, dont Jan Steen, on rencontre souvent des chiens y ressemblant. Ces chiens sont également visibles dans les portraits de famille des XVIIIe et XIXe siècles. - L'histoire de ce chien en tant que chien de travail sur le canard remonte à plusieurs siècles. En raison du déclin du nombre d'appelants de canard au début du XXe siècle, le type Kooikerhondje risquait de disparaître. -La baronne van Hardenbroek van Ammerstol a fait beaucoup dans les années 1950 pour préserver ce chien typique, presque disparu. C'est officiellement une race depuis 1966.
crédit photo : Het Nederlandse Kooikerhondje
Quelle était sa fonction ?
- Il était à l’origine chargé de rabattre les canards qui servaient d’appelants pour la chasse. Ces appelants étaient élevés dans des étangs recouverts de branches épineuses recourbées pour empêcher les canards de s'envoler. Pour récupérer leurs appelants, les chasseurs envoyaient ces chiens qui « rabattaient » les canards dans des « couloirs ». Ce n’était pas un travail de rabattage à proprement parlé. Le chien servait plus de leurre, en courant le long des berges. Les canards étaient intrigués et le suivait. Le chien les dirigeait vers des entonnoirs naturels souvent construits avec des nattes de roseaux. Arrivés au bout les canards se retrouvaient dans des cages et les chasseurs n’avaient plus qu’à les capturer pour s’en servir d’appelants. - Le travail du chien doit se faire en silence. Un seul aboiement effraierait les canards. C'est pourquoi le chasseur a appris au chien à obéir aux ordres non seulement par la voix, mais aussi par les gestes. Il doit y avoir une coopération silencieuse entre le propriétaire et son chien. Cela va même jusqu'à ce que le chien puisse accomplir sa tâche en toute autonomie après avoir été déployé. D’ailleurs avant le 20° sc, ce chien vivait très souvent au milieu du plan d’eau avec les canards. Il jouait aussi un rôle de régulateurs des prédateurs…
crédit photo : Het Nederlandse Kooikerhondje
Le kooikerhondje de nos jours
- Il y a de moins en moins d’étangs abritant des appelants. Mais la race est toujours utilisée pour capturer des canards en vue de les baguer à des fins scientifiques. - Le club de race maintient cette tradition de « chien leurre aux canards » très activement. - La Journée annuelle du Kooikerhondje a contribué de manière importante au développement de cette race de chiens de chasse.
Description générale - C’est un chien remuant à robe panachée (particolore), presque inscriptible dans un carré. La queue est bien garnie de franges, la tête est portée haute. Ses yeux en forme d'amande sont brun foncé et donnent naissance à une expression aimable et éveillée. Ce petit épagneul qui travaillait et travaille encore si efficacement de nos jours dans les carnardières, est un vrai petit chien de chasse débordant de vie. Il est bâti harmonieusement. Son poil est luisant, joliment coloré et forme de belles franges. - Gai, sans être bruyant, très dépendant de son entourage, sociable, doux et éveillé. - Son poil de longueur moyenne, droit ou légèrement ondulé, pas bouclé ni serré contre le corps. Le poil n'est pas trop fin, d'un entretien facile. Le sous-poil est bien développé.
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Standard du kooikerhondje
Taille, hauteur idéale au garrot : Mâles : 40 cm Femelles : 38 cm
Couleur : Plages nettement dessinées de couleur bien rouge orangé sur le blanc de manière à ce que la couleur domine.
Yeux : En amande, brun foncé avec une expression amicale et attentive.
Oreilles : Moyennement grandes, placées légèrement au-dessus de la ligne allant du bout du nez au coin de l'œil. Les oreilles sont portées à plat, sans pli contre les joues.
Dos : Fort et droit, assez court.
Queue : Suivant la ligne du dessus du corps à la base, portée dans l'alignement de la ligne du dessus ou presque verticalement vers le haut (joyeuse). Bien emplumé avec un panache blanc. La dernière vertèbre caudale doit atteindre l’articulation du jarret.
Le cerf, animal emblématique des forêts du Massif Central, réunira sur ses traces, chasseurs et autres amoureux de la nature, ce week-end, au coeur du massif du Haut-Allier-Gévaudan. Entre Ardèche et Haute-Loire, ce massif sera pour sa 22ème édition le coeur du comptage interdépartemental cerf. Combien de cerfs, biches, bichettes et faons seront recensés cette année, sur cette zone de prédilection majeure pour l’espèce ?
- Les 5 et 6 octobre 2024, les fédérations renouvèlent pour la 22ème année, la plus vaste opération de comptage de cerfs réalisée en France. Cette opération, déjà ancrée au niveau régional, reste une expérience pilote et novatrice sur le plan national à divers égards : - Elle est le fruit d’une concertation entre de nombreux partenaires, - Elle couvre une surface géographique sans précédent (environ 90 000 hectares cette année), - Elle dépasse les frontières administratives, elle est menée, cette année, sur 2 départements (Ardèche et Haute-Loire) et en partenariat avec les départements de la Corrèze, de la Creuse, et du Cantal. - Elle réunit environ 600 participants d’horizons divers et variés, chasseurs et non chasseurs, forestiers, agriculteurs, étudiants, professionnels de l’environnement… - Elle montre la capacité des chasseurs à faire vivre des territoires ruraux souvent délaissés, - Elle révèle le savoir faire des chasseurs et de leurs associations en matière de gestion concertée. - Ce comptage couronne de succès plus de 50 années de conservation et de gestion d’une population réintroduite de cerfs, ayant pour origine une dizaine d’individus relâchés dans les années 60, et permettant aujourd’hui l’exercice d’une chasse durable et concertée à l’échelle des massifs forestiers du Massif Central. - L’objectif des fédérations des chasseurs, organisatrices, est scientifique, mais la dimension mythique du cerf sera dans l’esprit de tous les participants…
Tant qu’il y aura des cerfs…
- Toutes les actions visant à déterminer la place et l’avenir du cerf dans notre environnement se doivent de répondre aux questions suivantes :
Quel est l’intérêt de l’espèce dans les écosystèmes ? pour l’homme ?
Qui doit décider de la présence ou non de l’espèce ? et de son abondance ?
Quelles structures doivent assurer la gestion de l’espèce ?
Quels sont les acteurs de la gestion ?
Comment le suivi des populations et de leur impact sur les productions doivent ils être réalisés, et par qui ?
Comment est assurée la prévention de l’impact sur les productions ?
Qui finance les différentes actions et dans quelle proportion ?
Si pendant longtemps nos sociétés n’ont pas toujours su prendre en compte la richesse de l’environnement qui les entourait, laissant ainsi un certain nombre d’espèces de la faune et de la flore disparaître, aujourd’hui la situation est tout autre. Sans toujours connaître ou percevoir parfaitement le fonctionnement des écosystèmes, il est indéniable que le bon fonctionnement de ces derniers est bien souvent lié à la richesse des milieux et aux espèces qui le composent.
- Il est important de prendre conscience que le cerf a toute sa place dans le fonctionnement des chaînes écologiques des milieux naturels. Symbole de majesté, le cerf est également symbole de tolérance. En effet, notre société a tendance à vouloir faire disparaître de l’environnement les animaux sauvages les plus corpulents, occasionnant une gêne importante. L’acceptation de la présence du cerf à un seuil d’abondance optimum pour l’espèce constitue la démonstration de notre capacité à créer des équilibres entre l’exploitation que nous faisons des milieux et le droit à l’existence des espèces. Si nous réussissons l’intégration du cerf, les problèmes que posent bien d’autres espèces, trouveront alors leur solution. - La place du cerf n’est encore pas trouvée… Nos départements peuvent se prévaloir actuellement de la présence de cette espèce et d’une bonne expérience dans sa gestion. Les problèmes rencontrés jusque là ne sont pas de taille à remettre en cause son existence. Le niveau de population auquel nous parvenons fait apparaître une opposition grandissante, sans pour autant que l’impact de l’animal ait des conséquences économiques insupportables, il a même un intérêt touristique indiscutable. - L’avenir du cerf dépend avant tout de la volonté politique car les connaissances techniques et scientifiques acquises depuis 20 ans, nous donnent des moyens pour maîtriser l’expansion tant géographique que numérique du cerf.
CHASSE SANGLIER 2024/25 : 1 sanglier mené par 13 chiens
Il y a longtemps que je n'avais pas tiré un sanglier devant autant de chiens quel plaisir d'entendre cette belle menée arriver au sanglier mort pour leur récompense !