Une petite phrase d’Emmanuel Macron lors d’un déplacement dans l’Aveyron fait l’effet d’une bombe : il reconnait qu’il y a trop de loups à certains endroits.
- Emmanuel Macron le dit, même si ce n’est pas lors d’un discours officiel : on ne va pas laisser les loups se développer.
- Si du côté du monde de l’élevage on se félicite, du côté des pros loups, autant le dire, ça tousse fort.
Emmanuel Macron annonce : « il faut en prélever ( des loups) davantage »
- Lors d’un déplacement dans l’Aveyron, le chef de l’État français est venu soutenir les éleveurs.
- Un soutien qui fait couler l’encre de toutes les salles de rédactions de la presse Française.
- Car le président n’a pas maché ses mots.
- Apportant un soutien sans faille aux éleveurs.
- A l’origine il est venu en Aveyron, et plus précisément à Roquefort sur Soulzon pour le centenaire de l’AOP du fromage local mondialement connu.
- Mais au-delà de cet anniversaire, le président en a profité pour faire des annonces.
- Des annonces attendues par le monde de l’élevage.
- Des annonces bienvenues après les attaques récentes
« Est-ce que je suis pour la biodiversité ? Oui, à fond. Mais j'avais pris l'engagement de revoir les règles de classement du loup. On a réussi il y a quelques jours à le faire passer d'espèce 'très protégée' à 'protégée' ». Et le président de préciser : « On ne va pas laisser le loup se développer et qu'il aille dans les massifs où il est compétition avec des activités qui sont les nôtres ».
- « Et donc ça veut dire qu’il faut, comme on dit pudiquement, le prélever davantage ».
- Emmanuel Macron a notamment argué que la présence de l’ours, du loup « et même du vautour » conduisait les éleveurs à laisser leurs bêtes « en bas ». « Et donc on a des terres qui redeviennent de la friche, de la broussaille et du coup qu’est ce qui se passe ? Je vous le parie, dans quatre ans, on aura des incendies ».
« Tous les gens qui inventent des règles et qui ne vivent pas avec des bêtes dans des endroits où il y a l’ours qui redéboule ou le loup, qu’ils aillent y passer deux nuits ». Assurant connaître « l’angoisse que ça représente ». Fustigeant l’accumulation des règles imposées aux éleveurs.
Des paroles, mais seront-elles suivies d’actes ?
- Du côté des éleveurs on se félicite de cette prise de position.
- Mais beaucoup restent frileux.
- Ayant peur d’un simple effet d’annonce.
- D’un « buzz » médiatique. Car soyons honnête entre l’annonce du président et les actes sur le terrains, l’eau risque de couler sous les ponts. Et de nombreuses moutons et vaches se feront encore dévorer.