Les attaques de randonneurs par des chiens de protection se succèdent, des chiens indispensables pour faire face aux loups.
- Le gouvernement l’impose aux bergers : les chiens de protection pour défendre les troupeaux des attaques des loups. - Mais en cette période de vacances, les chiens croisent plus des randonneurs que des loups. - La cohabitation devient ingérable. - On ne peut pas en vouloir aux éleveurs. - On ne peut pas (toujours) non plus en vouloir aux randonneurs.
Plusieurs attaques par des chiens de protection : une victime demande l’euthanasie des chiens
- Fin juin une joggeuse enceinte de 5 mois part à 5h30 du matin faire son jogging dans les Alpes Maritimes. Elle se trouve à Saint-Dalmas-le-Selvage, dans la vallée de la Tinée. (Alpes-Maritimes). - 2 kms plus tard, elle aperçoit un troupeau de moutons. Elle décide faire demi-tour quand elle aperçoit deux chiens. - Deux chiens berger d’Anatolie ( ou kangal). Elle témoigne à Nice Matin :
« Je connais les règles de sécurité. Je ne suis pas partie en courant, je n’ai pas crié ou gesticulé. J’ai préféré reculer lentement sans leur tourner le dos… Mais ça n’a rien changé, les chiens se sont jetés sur moi. Un chien m’a mordu la cheville, je suis tombée. J’étais au pied de la caravane de la bergère, j’ai hurlé, hurlé pour qu’elle rappelle ses chiens. Mais il n’y avait personne. J’étais seule, recroquevillée et ils m’ont mordue encore et encore, comme si j’étais une menace. Je me suis vue dévorée, déchiquetée….Ces chiens ont goûté au sang humain, ils sont un danger. Il faut les euthanasier. Où était la bergère ? ».
- Séverine, propriétaire des deux chiens, explique à France Bleu : « Pour nous, ils ( nos chiens) font partie de la famille. On travaille avec eux 365 jours par an et c'est vrai que ça fait mal. Je ne dors plus la nuit. Depuis cette attaque, on est harcelé en permanence. Sur les réseaux sociaux, ils menacent de tuer les chiens. De leur mettre de la bombe au poivre. Il y a plein de haine alors que nos chiens, je vous le promets, ils sont gentils ».
- Nathalie s’en sort avec de nombreuses morsures sur plusieurs parties du corps, aux bras et aux épaules. Mais elle reste marquée psychologiquement : « Cette scène me revient sans cesse en tête. Je me dis que, dans ce malheur, j’ai eu énormément de chance...»
L’écrivain Cédric Sapin-Defour violemment attaqué par des patous
- Cédric Sapin-Defour est l’auteur du best-seller « Son odeur après la pluie ». - Un best seller qui raconte une « histoire d'amour, de vie et de mort, entre un homme, Cédric, et son chien, Ubac, un bouvier bernois ». - Et c’est avec un autre chien, Lulu, qu’il part se promener dans les montagnes d’Arêches-Beaufort (Savoie). Là sur un chemin, il croise des patous. « Ils nous ont foncé dessus, sans sommation, avec - de mon point de vue - l’unique intention de tuer Lulu ». - En voulant défendre son chien il se fait mordre assez profondément. - « Ça aurait pu être dramatique et de véritables drames, il y en aura (…). Ce qui est inentendable, c’est qu’un clair matin d’été, se promener sur un sentier familial soit devenu une pratique possiblement mortelle. Je n’en veux pas aux chiens. J’en veux à leurs maîtres, maîtres de rien. »
Quelles solutions face à ces attaques des chiens de protection ?
- Il n’y en a malheureusement pas beaucoup. - La cohabitation des promeneurs est des chiens de troupeau représentera toujours un risque. Aussi infime soit-il.
- Dans la petite commune de Cordon, au pied du Mont Blanc, un maire a pris les devants. Il a pris un arrêtél’année dernière interdisant aux promeneurs de venir avec leurs chiens. - Même tenus en laisse. - L’arrêté précise : « les chiens sont interdits, même tenus en laisse, durant la saison d’estive du 1er juillet au 15 septembre, excepté les chiens de bergers, et chiens de protection appartenant aux alpinistes, et aux chiens de chasse pendant la période d’ouverture » sur un alpage communal. , .
« Cordon est une destination touristique. Mais c’est aussi une terre de pastoralisme où les exploitants payent la location de leur alpage. Il est donc erroné d’affirmer que la montagne est ouverte à tous. L’enjeu réside dans la conciliation des usages. Cet arrêté vise à soulager le travail des alpagistes en évitant que les chiens de protection, déjà soumis à une forte pression, soient perturbés par la présence de chiens domestiques. Il protège aussi les visiteurs et les animaux de compagnie d’une rencontre conflictuelle à laquelle ils n’étaient pas préparés. … Sans cet arrêté, le découragement de nos exploitants pourrait entraîner l’abandon de 275 hectares de pâturages… face à la menace du loup, nous n’avons pas d’autre choix que de faire évoluer nos pratiques ».
- Mais la véritable solution serait peut-être de s’attaquer à la racine du mal. - De diminuer fortement la pression du loup. - Un loup que l’on a réintroduit … ce n’est pas nous qui le disons mais le président Macron lui-même.
Le gouvernement a allumé le feu, à lui de l’éteindre.
La justice a donné raison au coq Ricco, il a le droit de chanter, sauf qu’il n’en profitera pas, il a été croqué par un renard.
- Maurice, Coco, Eliot, Ricco, la liste des coqs qui passent en justice est longue comme un jour sans fin. - Pour une fois néanmoins la justice donne raison à un coq. - Et condamne même la voisine qui ne supportait pas ses chants matinaux.
Les propriétaires du coq Ricco gagnent en justice
- Installée en 2021 dans la commune de Nivolas-Vermelle ( Isère), la voisine d’Alexia et de Franck Charreton réclamait le départ de leur coq Ricco. - L’accusant de chanter trop fort. - Demandant 4 500 euros de dommages et intérêt.
- Un 1er procès fixé en janvier 2025. - Mais reporté à la demande de la voisine. - Pendant ce temps Ricco poursuit sa vie de coq. - Entourant ses poules, chantant et régnant sur le poulailler. - La date du procès approche. - Un procès que ne verra pas Ricco. - Fin juin ses propriétaires écrivent : « A quelques jours du jugement (4 juillet), nous sommes peinés de vous apprendre que Ricco est mort suite à une énième attaque de renard où nous avons perdu aussi 2 poules. Le renard ayant attaqué juste avant la fermeture automatique du poulailler … Ricco aura, malgré lui, connu la célébrité parmi les humains. Symbole de la résistance du vivant. Nous espérons que jugement lui sera rendu, à titre posthume, car il avait le droit d'être là ! ».
- Le tribunal de Bourgoin-Jallieu s’est lui, estimé incompétent pour trancher sur le droit à chanter de Ricco. Par contre il condamne la voisine procédurière à 2 000 euros pour le préjudice moral causé aux propriétaires du coq. Et à 1 500 euros de frais de justice.
« C’est une décision suprême car c’est dissuasif pour toutes les personnes procédurières qui veulent intimider leurs voisins » - Alexia Charreton.
Dans cette vidéo, Chasseur du 18 nous emmène sur le terrain pour une mission peu ordinaire : la régulation d’une colonie massive de pigeons de ferme. Ici, il ne s’agit pas d’une poignée d’oiseaux perchés sur un toit, mais de plusieurs centaines d’individus installés durablement dans un bâtiment agricole. Le constat est alarmant : fientes accumulées sur le sol, portes et murs souillés, aliments pour le bétail contaminés, et panneaux solaires inopérants à cause des déjections. Cette invasion nuit directement à la santé du cheptel, à la rentabilité de l’exploitation et à la durabilité des infrastructures agricoles.
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Une intervention nécessaire face à une situation hors de contrôle
- Alerté par l’agriculteur, Chasseur du 18 intervient d’abord seul, puis épaulé par un ami, pour tenter de reprendre le contrôle. - Le bâtiment, initialement conçu pour abriter des vaches, s’est transformé en un lieu de nidification idéal : abri, eau et nourriture sont à disposition, attirant et retenant les pigeons durablement. - Arrivés en masse en quelques jours seulement, ces oiseaux sont devenus un véritable fléau pour l’exploitant, incapable de les faire fuir. - La régulation devient alors indispensable, autant pour des raisons sanitaires qu’économiques.
Une régulation efficace et impressionnante
- Au fil de la vidéo, on assiste à une régulation aussi technique qu’efficace. - Entre doublés, triplés, et même un quadruplé, les tirs sont précis, réalisés avec un fusil Verney-Carron Saint-Étienne calibre 12, choke 3/4, et des cartouches Solognac de 28 grammes. - Une séquence aussi spectaculaire qu’utile, qui rappelle l’importance du rôle des chasseurs dans la gestion des espèces envahissantes sur les territoires agricoles.
Voilà une semaine qu’un couple propriétaire d’une maison dans le Var ne peut plus profiter de son jardin. Un squatteur un peu particulier a décidé de prendre possession des lieux et a suffisamment d’arguments pour que les propriétaire n’osent le déranger. Il s’agit en effet d’un sanglier de belle taille qui a décidé qu’il était chez lui et agit comme tel, devant les habitants démunis par la situation.
Un sanglier a élu domicile chez eux.
- Depuis une semaine, un couple résidant sur la commune de Saint-Aygulf près de Fréjus dans le Var, ne peut plus profiter sereinement de ses extérieurs. - Un squatteur de belle taille a décidé d’investir leur jardin, ce qui les empêche de sortir de chez eux, sur leur propre terrain. - L’histoire peut paraître insolite et serait vite réglée si c’était la maison d’un chasseur mais face au sanglier qui se comporte aujourd’hui comme chez lui dans leur maison, le couple d’Aygulfois ne sait pas comment agir. - Le suidé a quant à lui pris ses habitudes, fouillant le terrain par ci par là, il s’est même accaparé des objets que le couple avait disposé dans son jardin comme le rapporteVar-Matin : - « L’animal s’est installé chez nous, […] et se conduit comme chez lui. Il laboure des coins, détériore des objets et a pris possession des lieux. Parfois, il repart, mais jamais longtemps. Il a vraiment élu domicile dans notre jardin! ».
La police municipale n’a pas donné suite.
- Ne sachant pas vers qui se tourner, le couple a prévenu la police municipale qui n’avait pas vraiment l’air de savoir quelles suites donner à cette histoire. - La problématique devrait encore durer si rien n’est fait, d’autant plus que le sanglier n’est pas arrivé par la route ou par un accès facile mais par un trou en provenance des jardins voisins. - Le couple a indiqué qu’il allait se tourner vers la mairie pour savoir comment se défaire de l’imposant squatteur et on se doute bien que s’il ne se décide pas à quitter les lieux, c’est vers un lieutenant de louveterie qu’il faudra se tourner.