Dans cette vidéo, mise ligne vendredi dernier par la fédération nationale des chasseurs (FNC), le président Willy Schraen, s’adresse à nous pour nous sensibiliser sur les diktats toujours plus nombreux de l’Union européenne, notamment concernant la pratique de la chasse et la ruralité.

  - Devant une législation européenne toujours plus restrictive et impactant de manière plus que négative notre passion, le patron des chasseurs estime que « la coupe est pleine » et nous enjoint de signer la pétition en ligne de la fédération des associations de chasse européennes (FACE). Pointant le pouvoir absolu de quelques fonctionnaires européens sur les conditions d’exercice de la chasse, Willy Schraen nous appelle à réagir pour signifier aux instances européennes le ras le bol des chasseurs et plus généralement des ruraux. Signez en ligne la pétition de la FACE:

ÉTAPE 1 : RDV sur http://www.SignForHunting.com
ÉTAPE 2 : Ajoutez vos coordonnées
ÉTAPE 3 : Vérifiez votre courrier et confirmez votre signature

Ecoutez le président de la FNC qui nous appelle à réagir en regardant cette vidéo:

Le 5 mai 2018, plusieurs associations pro-ours parmi lesquelles Le Chabot, le comité écologiste ariégeois ainsi que France Nature Environnement Midi-Pyrénées avaient organisé une table ronde dans un local communal de la mairie de La Bastide-de-Sérou (Ariège) à l’encontre des chasseurs. Face à cette provocation, une manifestation, réunissant 700 personnes, avait été organisée à la hâte par des ruraux du département, agriculteurs et chasseurs, qui avaient montré leur mécontentement en bloquant l’accès à la salle de réunion avec des tracteurs. Quelques échauffourées avaient eu lieu et les forces de l’ordre avait du intervenir.

 - Les membres des associations ont évidemment saisi la justice et six responsables départementaux du monde agricole et de la chasse sont aujourd’hui poursuivis pour « entrave concertée et avec menace à l’exercice de la liberté de réunion » et « organisation d’une manifestation sur la voie publique sans déclaration » . Il s’agit de Clémence Biard, présidente des Jeunes Agriculteurs de l’Ariège, Rémi Toulis, actuel président de la FDSEA 09, Cédric Munoz, son prédécesseur, Jean-Luc Fernandez, président de la fédération départementale des chasseurs (FDC 09), Jean-Pierre Mirouze, président de l’ASPAP (Association de Sauvegarde du Patrimoine d’Ariège-Pyrénées) et Philippe Lacube, président de la Chambre d’agriculture de l’Ariège.
 - Ces six responsables départementaux, qui n’ont fait qu’exprimer le ras-le-bol du monde rural seront jugés le 18 octobre prochain par le tribunal judiciaire de Foix lors d’une audience correctionnelle. Willy Schraen, président de la fédération nationale des chasseurs (FNC) a tenu, dans une vidéo mise en ligne sur You Tube mercredi 28 septembre, à leur apporter son soutien et a appelé à venir devant le tribunal le jour du procès où une manifestation pour soutenir les prévenus aura lieu et à laquelle il participera. Constatez la solidarité du patron des chasseurs envers les acteurs de la ruralité ariégeoise injustement poursuivis en regardant cette vidéo :

Lundi après-midi, Willy Schraen a été reçu au palais de l’Elysée par le Président de la République Emmanuel Macron pour parler des sujets brûlants liés à la chasse et dont certains agitent la société française dans son ensemble. Plusieurs thématiques ont été abordées par le président de la fédération nationale des chasseurs (FNC) et celui-ci a obtenu au moins une avancée.

 - En effet, s’agissant de l’indemnisation des dégâts du grand gibier sur les parcelles agricoles qui incombe aux fédérations départementales de chasseurs et qui étrangle leurs budgets depuis l’explosion du cours des céréales pour cause de guerre en Ukraine, le Président de la République a été sensible aux arguments du patron des chasseurs, qui alerte sur ce sujet depuis plusieurs mois, et a pris des engagements clairs.
 - Emmanuel Macron aurait proposé au président de la FNC « un plan de résilience » à ce sujet. Concrètement, la part financière déboursée par les chasseurs au titre de l’indemnisation de ses dégâts n’augmentera pas par rapport aux sommes dépensées en 2021 et c’est l’État qui prendra à sa charge le coût supplémentaire de ces dégâts pour au moins les trois prochaines années.
 - De plus, Emmanuel Macron aurait promis à Willy Schraen que le système actuel d’indemnisation des agriculteurs par les fédérations de chasseurs serait entièrement revu d’ici 5 ans, soit à la fin de son mandat présidentiel. Une très bonne nouvelle pour le monde de la chasse qui prévoyait un doublement des sommes consacrées à ces indemnisations pour cette année et qui voit  dans ce système une injustice.
 - D’autres sujets d’actualité ont bien évidement été mis sur la table au cours de cet échange qui a duré plus d’une heure et demie alors qu’il ne devait durer initialement que quarante cinq minutes. Ainsi, Willy Schraen a pu redemander au Président de la République , une « prime à la casse » destinée aux chasseurs qui vont devoir remplacer un grand nombre d’armes anciennes et inaptes à tirer de la grenaille d’acier à la suite de la décision d’interdire les munitions au plomb près des zones humides dès le 1er février 2023.
 - Enfin, Willy Schraen a pu aborder d’autres sujets d’importance comme la défense des chasses traditionnelles ainsi que le « chasse bashing », dénonçant auprès du Président les vagues d’attaques sur les réseaux sociaux ou dans les médias dont sont victimes les chasseurs malgré leur rôle éminemment important pour la bonne gestion de la biodiversité. Sur tous ces sujets, Emmanuel Macron s’est montré ouvert et à l’écoute des préoccupations des acteurs du monde cynégétique ce qui laisse augurer, nous l’espérons, des avancées prochaines face à ces problématiques.