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Willy Schraen, patron des chasseurs

Source: sudradio.fr


Lundi 26 Octobre 2020
 
Le livre du patron des chasseurs,
l’Audomarois Willy Schraen,
à la chasse aux meilleures ventes
Line Renaud, voisine de Willy Schraen sur cet étal.
Le livre de Willy Schraen, « Un chasseur en campagne », sorti il y a deux mois, sera l’un des ouvrages politiques les mieux vendus de l’année 2020 avec 32 000 exemplaires écoulés à ce jour. Un score très honorable selon la profession.

 - On le trouve parfois en vitrine au côté d’Amélie Nothomb ou Marc Lévy. Il trône en couverture avec son chien sous le titre Un chasseur en campagne, sorti juste avant la nouvelle saison de chasse. Willy Schraen est dans le top des meilleures ventes dans la catégorie des livres d’actualité. À sa sortie fin août, le bouquin du patron des chasseurs français grillait même la politesse à un certain Nicolas Sarkozy, dont Le Temps des tempêtes comptait un mois de sortie.
 - Au final, l’ancien président de la République vendra beaucoup plus de livres que le président des chasseurs, n’empêche : « On a fait un premier tirage à 23 000 exemplaires, indique Christophe Savouré, son éditeur, spécialisé dans les publications de chasse, pêche et nature. Puis un autre de 7 000 et un dernier de 5 000. À ce jour (le 12 octobre), 32 000 exemplaires ont été vendus. » Alors que le tirage moyen dans sa structure tourne plutôt autour de 2 000 à 2 500 unités. S’il indique que les ventes commencent à se tasser, elles vont au-delà de ce qui était prévu : « Les ouvrages d’actualité ou politiques sont relativement éphémères. Là, ça se tasse. Même si on peut envisager un rebond pour les fêtes ».


Frilosité
 - Un succès qui a même surpris certaines librairies ou grandes surfaces : « Certaines avaient peur de mettre en avant un ouvrage sur la chasse, déplore l’éditeur. Une grande enseigne a même refusé une séance de dédicaces à Lille, par peur de réactions. » Le Furet du Nord, visé, évoque plutôt le confinement peu propice à ce genre d’exercice. Une autre enseigne, grande surface connue des Nordistes, aurait dû être relancée après la sortie du livre. « Plusieurs clients dans la même journée s’étaient étonnés de ne pas pouvoir le trouver », ajoute Christophe Savouré, dérangé par la frilosité de certains interlocuteurs. L’auteur du bouquin, préfacé par Éric Dupont-Moretti, futur Garde des sceaux, se consolera au Salon de la ruralité à Compiègne début septembre, signant 300 ouvrages dans un milieu conquis.
 - Au magasin Alpha B de Saint-Omer, on ne s’étonne pas de ce succès. Ou presque : « Il s’est très bien vendu chez nous, confirme-t-on rue de Dunkerque. Beaucoup plus que le Sarkozy. » Tout en admettant que le côté rural du secteur audomarois plaide en sa faveur. À la FNAC de Boulogne-sur-Mer, on recense une dizaine d’exemplaires vendus, « un bon score pour ce type d’ouvrage ». Même constat à la librairie de l’Indépendant, à Saint-Omer, où le livre est toujours au comptoir, notamment parce que « l’auteur est du secteur ». Au Furet à Lille, Jean-François Callens souligne que 250 exemplaires ont été vendus dans ses magasins. Celui de la Cité Europe notamment, « mais aussi à Béthune, plus étonnamment ». Mais pas en région parisienne, où les stocks demeurent...

Nous n’avons pas réussi à joindre l’auteur pour le faire commenter son chiffre de ventes.

Du tribunal aux librairies

Fin septembre, huit prévenus étaient convoqués devant le tribunal de Saint-Omer pour répondre de menaces proférées sur les réseaux sociaux à l’encontre du patron des chasseurs. Lui et sa famille, également visée, avaient été placés sous protection policière en mai. Willy Schraen venait d’appeler au piégeage du chat à plus de 300 mètres de toute habitation. En tout cas, à en croire les librairies du secteur, personne ne s’est ému qu’un livre traitant de la chasse soit vendu. « Tout peut faire polémique aujourd’hui, même au rayon cuisine », constate Jean-François Callens, du Furet du Nord. Exposition sans remous : sans doute une petite victoire pour l’auteur du livre qui a prévu de distribuer les bénéfices de ses ventes aux fédérations de chasse de France.


Par : Anthony Berteloot
Publié par : lavoixdunord.fr

Jeudi 1er Octobre 2020

Willy Schraen demande aux chasseurs d’arrêter
de publier des photos
avec de « gros tableaux » sur les réseaux

 
Tous les mois Willy Schraen intervient dans notre nouvelle web émission dédiée à la chasse « Parlons Chasse » que nous avons lancée en juillet dernier.

 - Pour son 1er édito, le président de la Fédération Nationale des Chasseurs a parlé avec franchise aux chasseurs de France. Il est question de chasse bashing, de chasse’adapt, mais également de chasse aux sangliers et avant tout de sécurité, un point sur lequel le président a particulièrement insisté.
 - Autre point qui a fait l’effet d’une bombe c’est celui qui concerne les photos de tableaux publiées sur les réseaux sociaux, notamment Facebook et Instagram.
 - En effet, Willy Schraen aimerait que les chasseurs arrêtent de publier des photos de tableaux trop conséquents sur Internet et leur demande d’être « réglo ». Le patron des chasseurs demande « d’arrêter de mettre ce genre de photos sur Facebook qui nous font un mal considérable ».
 - Willy Schraen pense principalement aux pigeons et dont on voit malheureusement déjà fleurir des photos de 30 ou 40 oiseaux tirés par un seul chasseur dans 1 journée. Le problème n’est pas tant le nombre, tant que cela reste exceptionnel dans la saison, mais le fait de le publier sur un réseau social à la vue de tous, et surtout d’une cohorte d’anti-chasse à l’affût de tout pour dégrader l’image de la chasse
 - Il en est de même pour les vidéos de chasse que nos opposant « emmagasine, mettent de côté et ressortent à d’autres moments », hors de leur contexte.
C’est donc une vraie prise de conscience que le président Willy Schraen demande aux chasseurs de France et comme il aime à le répéter, il nous demande à tous de « jouer le jeu », afin que les chasseurs de leur côté participent également à l’amélioration de notre image que la FNC et Willy Schraen s’évertuent à changer.


Publié par :
chassepassion.net


Lundi 21 Septembre 2020

Face aux critiques,
le patron des chasseurs Willy Schraen
veut redorer l’image de la pratique

Willy Schraen, le patron de la fédération nationale des chasseurs, veut redorer le blason de la chasse en tentant d’expliquer la pratique au grand public. Il se heurte à une vive opposition.

 - Cible privilégiée des défenseurs des animaux, le patron des chasseurs Willy Schraen n’en a cure : il fustige sans relâche l’"idéologie" de "groupuscules violents" et l’"écologie punitive", persuadé de regagner les cœurs des Français en expliquant sans relâche sa "passion".
 - À quelques jours d’un procès à Saint-Omer (Pas-de-Calais) de personnes l’ayant menacé de mort sur les réseaux sociaux, le président de la Fédération nationale des chasseurs (FNC) raconte avec son franc-parler habituel son "choix de vie". "La vie et la mort, ce n’est pas quelque chose qui nous bloque, la nature ce n’est pas le monde des Bisounours : ou tu manges ou tu es mangé", déclare-t-il à l’AFP dans son bureau aux murs couverts de trophées et de tableaux de scènes de chasse.

Casser l’image de "gros beaufs dans les campagnes"
 - Dans une société de plus en plus sensible au bien-être animal, ses opposants dénoncent la chasse d’espèces menacées et des méthodes de chasse parfois "barbares". "On a des réflexes normaux et complètement sains : la quête d’un animal, le tuer à la chasse, le manger", répond Willy Schraen, 51 ans, qui dénonce toutefois les excès "ultraminoritaires" selon lui de ceux qui tuent des centaines d’oiseaux en une journée. "Dans le fond, quand on regarde ce qu’il y a dans les grottes, par exemple Lascaux, est-ce que ce sont des carottes et des choux-fleurs dessinés sur les murs ? Je ne crois pas", poursuit cet originaire des Flandres.
 - Et si une image de "gros beaufs dans les campagnes" colle au 1,1 million de chasseurs revendiqués, c’est parce que la population ne comprend pas la chasse, estime-t-il. La faute aux chasseurs eux-mêmes : "pendant trop longtemps, on s’est dit "pour vivre heureux, vivons cachés". Et quand on ne comprend pas quelque chose, souvent on s’y oppose".

Coups pour coups
 - Alors "on a décidé de sortir du bois, d’aller sous les rampes médiatiques et d’expliquer". Depuis son élection à la tête de la FNC en 2016, Willy Schraen écume les plateaux télé pour regagner "le cœur de l’opinion publique", quitte à prendre des coups.
 - Des coups qu’il n’hésite pas à rendre. Si dans son livre publié récemment ("Un chasseur en campagne", éditions Gerfaut), il ne cache pas sa proximité et son admiration pour certains politiques, d’autres ne sont pas épargnés : "les bobos chantres de l’écologie punitive", la "catastrophe" Nicolas Hulot… Quant à l’actuelle ministre de la Transition écologique Barbara Pompili, dont le "cœur reste vert" malgré son passage à LREM, "c’est une femme intelligente, mais elle a malheureusement une grosse idéologie anti-chasse et anti-ruralité", affirme-t-il.
 - Après la victoire qu’il lui reconnaît sur la chasse à la glu, récemment suspendue par l’Élysée, le patron des chasseurs prédit des discussions difficiles avec sa ministre de tutelle. Mais n’a-t-il pas l’oreille du président de la République lui-même ? "Pas toujours, la preuve" avec la glu, répond-il. Ce qui ne l’empêche pas d’être prêt à défendre les sujets qui lui tiennent à cœur directement auprès d’Emmanuel Macron, comme une réforme du système qui fait que les chasseurs doivent payer des millions d’euros d’indemnisation aux agriculteurs chaque année pour les dégâts causés par les sangliers.

"Guerres de religion"
 - S’il cultive cette proximité avec le monde politique, il écarte toute ambition politique nationale. Il espère en revanche la création d’un "groupe d’influence", rassemblant chasseurs, agriculteurs, pêcheurs, bouchers ou viticulteurs. Un groupe pour défendre la ruralité dans son ensemble contre les attaques de groupuscules vegans ou antispécistes "extrémistes" qui "veulent imposer par la violence leur mode de vie", souligne Willy Schraen, qui compare ce conflit aux anciennes "guerres de religion".
 - Une violence qui s’exprime de plus en plus en ligne, comme après ses propos au printemps sur la capture des chats errants retournés à la vie sauvage. Ses déclarations avaient provoqué un déferlement d’insultes, voire de menaces de mort sur lesquelles se penchera le tribunal de Saint-Omer jeudi. "Est-ce qu’on doit continuer comme ça, avec une poubelle à ciel ouvert où n’importe quel abruti de service menace de mort quelqu’un, planqué derrière un clavier, dans l’impunité la plus totale ?", s’insurge le patron de la FNC.
 - Et si certains militants écologistes accusent à l’inverse les chasseurs de menaces et d’intimidations, il s’en défend.
"La violence n’est pas de notre côté. Si la violence était de notre côté, je vous rappelle juste qu’on est armé, ça se verrait tous les jours à la télévision au moment du journal".

Publié par :
sudouest.fr

Jeudi 17 Septembre 2020 

Willy Schraen : « Les chasseurs ne se tairont plus »

https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMDA5ZDBjNjhlMTUyNzkxMDVkY2Q4MTZlYWI2M2NlYThjMGQ?width=1260&focuspoint=50%2C25&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=831870b2d9973690dc8e1c5e158a62db0f63a911210b5e2479b77e1b76e670a2
Des chasseurs, dans le Finistère, en 2018. | Vincent Mouchel/Source : ouest-france.fr

Un livre, une campagne de pub, des propos parfois chocs : le président de la Fédération nationale des chasseurs (FNC) passe à l’offensive. Les chasseurs ne se laisseront plus critiquer sans réagir.

 - "On n’est pas que des vieux alcooliques avinés" : après avoir longtemps fait fi de leur image, les chasseurs montent au créneau pour la corriger, expliquer leur pratique et séduire de nouveaux adeptes, dans un contexte défavorable.
 - Une jeune fille, allure citadine, lance à son amie : "Généralement le week-end je vais dans un bois, une clairière, et puis je fais ma petite affaire ! Tu ne peux pas imaginer le plaisir que ça me procure…" Avant de la rassurer : "Oh ça va Marie ! Ce que je suis en train de te dire c’est simplement que j’aime… la chasse à l’arc !"
 - Voici un extrait d’un des spots de la nouvelle campagne de pub numérique lancée la dernière semaine d’août par la Fédération nationale des chasseurs (FNC) afin de "dépasser les stéréotypes" et "faire mentir le fameux sketch des Inconnus sur la galinette cendrée !"
 - Le président de la FNC, Willy Schraen, explique : "Cette campagne n’est pas faite pour les chasseurs, on parle à des gens qui ne sont pas du tout du monde de la chasse" , soit les citadins, les jeunes et les femmes. Et pour mieux se faire entendre, Willy Schraen vient de publier un livre sur le sujet. Mais nombre d’écologistes dénoncent, au contraire, que les chasseurs "ne défendent pas la nature" .

Quel est le message principal que vous avez voulu faire passer en écrivant "Un chasseur en campagne" ?
Je l’ai fait au nom des ruraux, qui ressentent une forme d’humiliation, de harcèlement permanent concernant leurs choix de vie, et parce qu’on a un vrai problème avec la chasse en France. Ailleurs, on tient les chasseurs pour des gens respectables, considérés pour leurs connaissances sur la nature et leur contribution à sa préservation. Nous le faisons tout autant et on nous regarde comme des pestiférés.

Comment l’expliquez-vous ?
On a suivi l’adage « Pour vivre heureux, vivons cachés », en laissant les anti-chasse nous dépeindre de façon catastrophique, diffuser des images chocs sans réagir ni rien expliquer pendant des années. C’était une énorme bêtise. J’ai décidé que nous ne nous tairons plus. Nous dirons clairement ce que nous sommes, avec toutes nos qualités et nos défauts. Les mauvais comportements existent, ils doivent être évidemment fortement condamnés et dénoncés, mais ils ne concernent qu’une infime minorité.


Pourquoi défendre la chasse à la glu, finalement suspendue pour un an en France ?
C’est une toute petite chasse – 30 000 captures par an sur une population de 700 millions –, elle est millénaire et c’est la seule au cours de laquelle on ne tue pas un oiseau, mais c’est celle qu’on nous reproche en premier ! Beaucoup d’images qui circulent sur le sujet ont été prises en Espagne, et non en France, où cette chasse est très réglementée. Le chasseur doit rester à proximité du piège et libérer immédiatement l’oiseau attrapé – qui, en plus, sera relâché à la fin de la saison. Tout ça n’a rien d’affreux. On est vraiment dans le symbole.

Vous pouvez comprendre, en revanche, que la chasse à courre puisse choquer les gens ?
Non. Les animaux attrapés sont vieux, affaiblis, ou relativement inadaptés à leur milieu : c’est la sélection naturelle. Tuer l’animal n’est ni cruel ni barbare. Tenir cela pour inadmissible, c’est ne strictement rien comprendre à ce qu’est la nature, qui a besoin des chasseurs.

Besoin des chasseurs ? Vraiment ?
Que se passe-t-il à votre avis quand on interdit la chasse sur un territoire ? Si vous laissez proliférer des cervidés dans une forêt, elle en meurt en quelques années. Croire que retirer l’homme du paysage réglerait tous les problèmes est une idée complètement farfelue, voire dangereuse. Tout notre écosystème a été façonné par l’homme. S’il n’agit plus, il s’effondre.

C’est ce qui vous fait dire que les chasseurs sont des « écologistes légitimes » ?
Quand il pose le fusil, le chasseur participe à l’entretien des zones humides, des chemins ruraux, sauve des étangs… Cet engagement bénévole en faveur de l’environnement a été évalué, les études l’estiment à 3 milliards d’euros par an.

Avez-vous été surpris par la polémique déclenchée par la préface d’Éric Dupond-Moretti de votre livre ?
Il a dit ce que beaucoup pensent, en dehors même de la chasse. Nous ne sommes pas contre l’écologie, mais contre les extrémistes qui veulent faire passer leurs idées de façon violente. Certains appellent à tuer du chasseur sur les réseaux sociaux aujourd’hui. Je reçois chaque jour des messages d’insultes, des menaces de mort, et cela s’intensifie d’année en année.

Combien y a-t-il de chasseurs en France ?
Un peu plus d’un million, un chiffre en baisse, mais les jeunes chasseurs sont trois fois plus nombreux qu’il y a dix ans et plus de 15 % des chasseurs qui passent le permis aujourd’hui sont des chasseuses. Il y a de plus en plus de couples qui chassent ensemble aussi, et d’hommes qui suivent leur compagne. On finira par avoir plus de chasseuses que de chasseurs !

"Un chasseur en campagne" : pour une défense de la ruralité, de Willy Schraen, Gerfaut, 19,90 €, 240 pages.

Recueilli par Stéphane VERNAY
Publié par : ouest-france.fr


Mercredi 9 Septembre 2020
 

Référendum d’initiative partagée :
Willy Schraen demande la mobilisation de tous les chasseurs

  Source : chassons.com
Alors qu’une grande mobilisation se prépare à Prades le week-end prochain, le Président Willy Schraen souhaite mobiliser les chasseurs pour le bien de la chasse bien sûr mais aussi pour la ruralité.

Chasseresses, Amis chasseurs,

Depuis le début de l’été, nous traversons une période de fortes turbulences pour les chasseurs et les ruraux que nous sommes et c’est la raison de mon écrit.
Il n’est pas question que l’on reste sans réagir face aux menaces qui pèsent sur nos chasses traditionnelles et, à termes, sur tous nos modes de chasse, sans exception.
C’est dans ce contexte que le Référendum d’initiative partagée (RIP) vient d’être lancé par trois grands patrons soutenu par toutes les associations qui veulent interdire, entre autres, la chasse et l’élevage dans notre pays, et des parlementaires qui ignorent voire méprisent notre façon de vivre.
Notre nécessaire mobilisation va bien au-delà de la chasse car ce sont donc nos valeurs rurales et la vie quotidienne dans nos campagnes qui sont violemment attaquées par des « anti-tout ». Ils ignorent tout de la nature, et veulent voir disparaître, les chasseurs, les pêcheurs, les éleveurs, les bergers, les cavaliers mais aussi les artisans, les petits commerçants… et ceux qui aiment une campagne vivante et diversifiée. Ces « donneurs de leçons » rêvent d’une nature et d’une campagne sous cloche où les femmes et les hommes sont exclus, où les interdits remplacent le bon sens et une gestion partagée de la nature. Le risque est grand de voir nos campagnes mourir économiquement et socialement en se vidant de toutes activités.
Le leader du « parti du non-sens écologique », Yannick Jadot, n’a-t-il pas annoncé qu’il souhaitait que la France sorte de la chasse ! Le même, qui en 2017, nous assurait que la gestion de la chasse fonctionnait bien et que des progrès étaient visibles !
Les intentions sont dorénavant, on ne peut plus claires. C’est un combat politique pour sauver cette ruralité, forte de nos valeurs de tolérance et solidarité, qui s’ouvre pour la présidentielle de 2022 !
Dans la suite logique de cette déclaration, vous pourrez aussi découvrir, lancées par les mêmes, de nouvelles idées plus lumineuses les unes que les autres. Comme la fin de l’’« exploitation » des abeilles et de la consommation de leur miel, ou la perspective de mettre fin à la torture des végétaux par la fermeture des fleuristes sadiques qui décapitent les fleurs et les plantes à des fins d’exploitation commerciales… Est-ce par ce genre d’âneries que l’on va réellement préserver la biodiversité et la cohésion de nos territoires ?
Et c’est en surfant sur cette vague qui traduit une fracture idéologique sans précédent que notre ministre de tutelle, Barbara Pompili vient de décider de mettre un terme à un mode de chasse tout à fait légal – la chasse à la glu- car fondé sur une dérogation européenne. Un caprice politique, au mépris de la loi et de la démocratie, qui en vérité n’en est pas un, et qui augure probablement de nouvelles décisions de ce genre. La ministre de la transition écologique se sent investie d’un rôle de chevalier blanc ou plutôt vert, proposant par exemple, il y a quelques mois, de supprimer les barbecues en France pour cause de particules fines, et les terrasses chauffées ! Et ceux qui pensent que ces gourous adeptes de l’écologie punitive et l’Europe les épargneront, se trompent lourdement !
Nous savons que les actions punitives des « anti-tout » ne s’arrêteront pas, et que nous allons vivre un enfer si nous ne commençons pas à réagir. La destruction de nos cabanes de chasse et de nos miradors n’est qu’un début. Des groupuscules extrémistes écologistes et animalistes violents qui nous menacent de mort tous les jours, se sentent soutenus par les récentes prises de positions de Politiques inconscients. Cette idéologie est en train de semer les graines des futures tempêtes que nous allons devoir affronter.
C’est pourquoi, ce samedi 12 septembre, les chasseurs à la glu ont décidé de se rassembler, entourés de nombreux soutiens, à Prades (66), de 10 h à 13 h, sur les terres du Premier ministre, Jean Castex. Je serai bien sûr à leurs côtés. Je soutiens également les chasseurs et les agriculteurs qui ont décidé d’aller manifester pacifiquement leur mécontentement devant les permanences des parlementaires qui ont signé le RIP, ce même samedi 12 septembre. Nous préparons également d’autres actions au niveau national et européen. Je vous tiendrai évidemment au courant de celles-ci !
Vous savez tous que je ne suis pas un grand adepte de la manifestation. Mais comme le dialogue est rompu, et que seule l’idéologie punitive des extrêmes semble avoir de l’écho, je vais donc me battre à vos côtés, pour préserver l’avenir de la chasse, de nos valeurs rurales et de nos modes de vie à la française!

Willy Schraen


Publié par : chassons.com

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