Le président de la Fédération Nationale des chasseurs était l’invité ce matin de France Inter, il a donc pu s’exprimer sur la pratique de la chasse en France ainsi que sur le lancement de la campagne de publicité qui est déjà diffusée sur certaines chaînes de télévision.
- Au-delà des questions sur le spot de télévision proposé par la FNC, Willy Schraen a été interrogé sur d’autres sujets comme les attaques que subissent les chasseurs de la part des associations anti-chasse et notamment la dernière campagne d’affichage financée par la Fondation Brigitte Bardot. Cette dernière a soulevé la colère du président des chasseurs qui rappelle qu’une telle campagne de communication est une honte et fait remonter les heures les plus sombres de notre histoire.
- Les questions de la chasse à courre et de la chasse à la glu ont été également abordée pendant cette courte interview que vous pourrez retrouver ci-dessous :
Publié par : chassepassion.net
Mercredi 14 avril 2021
Dans un monde où l’actualité s’acharne contre les chasseurs, il est parfois bon de remettre les pendules à l’heure. Le Figaro a ainsi choisi de donner la parole à Willy Schraen, président de la Fédération nationale des chasseurs. Dans les colonnes du journal daté de ce vendredi, le nordiste revient sur ces attaques dont sont victimes les chasseurs. Pour lui, les mondes ruraux et urbains se côtoient sans se comprendre.
« On aurait tort de croire que seule la chasse est attaquée. En réalité, c’est l’ensemble de nos modes de vie qui sont chaque jour remis en cause par une minorité militante » , explique-t-il à juste titre. La mouvance écologiste a tout d’une idéologie radicale, qui considère que tout un chacun devrait penser de telle ou telle sorte. Pourtant, la chasse demeure une pratique très populaire en France, n’en déplaise. « N’oublions jamais que le droit de chasser a fait partie des exigences des révolutionnaires lors des premières heures de la République en août 1789 ». Profondément ancrée dans nos valeurs et dans notre histoire, la chasse devrait être une fierté et non une tare.
- À coups de chiffres mensongers et déformés, les écologistes cherchent à créer une concordance ambiante selon laquelle la chasse serait non seulement dangereuse mais aussi arriérée. « Dans les faits, en cinquante ans, les accidents de chasse ont baissé de 80% et sont, depuis toujours, combattus avec une extrême fermeté par les instances de la chasse française », reprend Willy Schraen. La chasse à courre fait de son côté face à une plus grande résistance encore, sans cesse prise à partie par des anti-chasse venus parfois en nombre. Il explique cette haine par une image trop traditionaliste, qui ferait passer la vénerie pour une activité réservée à l’élite. Pourtant, « plus de 100 000 non-chasseurs la suivent chaque année, ‘’sans terre’’, ‘’sans château’’ et surtout sans même avoir de permis de chasser ! » Des idées reçues dont il faut parfois rétablir la vérité.
- Surtout dans un monde où l’animal est personnifié et la mort complètement déniée. On en oublie les fondamentaux, la naissance à la mort, la quête de survie, la loi de la jungle en quelque sorte, qui façonne la vie depuis la nuit des temps. « La chasse fait partie de la vie, comme la mort qui donne un sens à notre existence », confirme le président de la Fédération nationale des chasseurs. De quoi remettre en contraste les idées reçues sur la chasse et permettre une remise à plat des choses. La chasse ne devrait ni faire peur, ni être haïe, elle fait simplement partie de la nature humaine.
Mercredi 31 mars 2021
Nous vous relations hier la mise en place hallucinante de la communication de la Fondation Brigitte Bardot sur des panneaux publicitaires « Chasseurs Sauvez des vies, restez chez vous », la réponse du Président Willy Schraen ne s’est pas fait attendre…
Chers amis chasseurs,
- Vous avez sûrement pris comme moi connaissance de cette campagne publicitaire de la fondation Brigitte Bardot qui s’étale sur des panneaux publicitaires le long des routes de France depuis ce matin.
- Brigitte Bardot surenchérit à nouveau contre les chasseurs, mais avec des méthodes propres aux groupuscules les plus extrêmes qui n’avaient pas été utilisées, fort heureusement, depuis très longtemps. C'est une « grande » première pour les chasseurs d’être ainsi pris pour cible, mais nous avons tous compris que ce n’est que le début d’une nouvelle ère : celle de l’apologie de la stigmatisation, du racisme social, et disons-le de façon plus général, d’une incitation à la violence et à la haine contre une activité, la nôtre, pourtant légale et reconnue par l’État. En faisant un parallèle malsain et en utilisant les codes couleur de la campagne de communication du gouvernement face à la COVID-19, Brigitte Bardot atteint aujourd’hui le point de non-retour.
- Dès aujourd’hui, je vais lancer une vaste procédure auprès des tribunaux compétents dont le but sera le retrait immédiat de cette campagne publicitaire, mais aussi de traduire devant la justice ceux qui auront œuvré de près ou de loin à la réalisation de celle-ci. Si on laisse de telles choses se banaliser, la violence deviendra demain le seul moyen de dialogue entre les Français. Aujourd’hui la chasse, demain la pêche, l’élevage, la religion ou la couleur de peau?? En nous comparant à un virus mortel qui a déjà tué presque 100000 personnes, les chasseurs sont présentés comme des assassins, alors que les accidents de chasse représentent 0,00001% de nos pratiques, et que nous comptabilisons en moyenne un mort non-chasseur par an, certes toujours un de trop?! On constate donc que la mort accidentelle peut nous frapper chaque jour des millions de fois plus qu’à travers un accident de chasse. Que dire aussi du chiffre pour le moins farfelu de 30 millions d’animaux tués à la chasse??
Il nous faudra aussi prendre connaissance des explications de l’Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité, qui me semble prendre certaines libertés idéologiques avec la question publicitaire.
- Mais, je ne peux en rester là, et je vais saisir le ministre de l’Intérieur pour que cette association et sa présidente, qui déclarait il y a encore peu de temps que certains Français d’outre-mer étaient des sous hommes, soit définitivement mis hors d’état de nuire. Il est temps que chacun prenne ses responsabilités, et je pense qu’il est dorénavant urgent de dissoudre cette association, qui sous couvert d’animalisme militant, devient un danger réel pour notre démocratie. Chacun peut avoir ses idées, chacun peut les défendre, mais il y a des lignes rouges à ne pas dépasser, ça s’appelle la démocratie. L’ordre public continuera à se fragiliser davantage, si on laisse cette militante extrémiste des animaux continuer à semer la haine entre les hommes. Comme certains l’ont déjà écrit sur leur page, il est impératif de signaler aux maires concernés, la présence de cette campagne de communication sur leur commune. En ce qui me concerne, je vais voir l’effet que me fera le premier panneau que je croiserai dans ma chère ruralité !
Publié par : chassons.com
Ce mercredi soir, à l’heure du couvre-feu, Willy Schraen, président de la Fédération National des Chasseurs, s’est exprimé lors d’un Facebook live. Suivi par plusieurs milliers d’internautes, il s’est prêté au jeu et a répondu à de nombreuses questions posées en direct. Il en a profité pour annoncer qu’une négociation est en cours avec l’État quant aux taxes liées aux dégâts des grands gibiers.
- Les sangliers sont les principaux animaux dans l’œil du viseur de cette négociation. Pour cause, la facture des dégâts de grands gibiers s’élève cette année à 77 millions d’euros, que les fédérations de chasseurs doivent payer. « On n’est pas loin de la rupture financière », déplore Willy Schraen. « Soit on continue de taxer les chasseurs, mais leur poche n’est pas extensible ! » La seule autre solution vers laquelle se tourner, c’est une participation de la part de l’État.
- Willy Schraen propose une participation du pays, notamment sur la prévention. Puisque le président de la FNC insiste sur ce point : « Il va falloir réduire les dégâts. Le sanglier n’est pas un problème pour les chasseurs, le problème ce sont les dégâts. » La FNC annonce que si la discussion avec l’État n’aboutit pas à ses demandes, il y aura une saisie juridique. « On a environ un tiers de surface où l’on ne peut soit pas chasser, soit mal chasser. Ça me dérange quand la fédération doit payer les dégâts de l’ensemble du territoire. »
- Que va mettre l’État dans la corbeille de l’accord ? Rendez-vous dans les semaines qui viennent. « Je reviendrai devant les présidents des fédérations. C’est un enjeu majeur qui va être le nôtre dans les semaines à venir. Si ça ne marche pas, la chasse française telle qu’elle est aujourd’hui sera détruite. »
Ce mercredi soir, à l’heure du couvre-feu, Willy Schraen, président de la Fédération National des Chasseurs, s’est exprimé lors d’un Facebook live. Suivi par près des milliers internautes, il s’est prêté au jeu et a répondu à de nombreuses questions posées en direct. Parmi les sujets abordés, le permis de chasser.
- Cette année a été particulière pour tout le monde, même celui de la chasse. « Le changement le plus terrible a été celui de ne pas pouvoir se retrouver », admet le président de la FNC. « La chasse, ce n’est pas que la chasse, c’est un moment convivial avec ses amis ». Mais au-delà de ce goût amer ressenti par tous, de nombreux aspects ont été chamboulés par cette crise sanitaire.
- En ce qui concerne le permis de chasser, une formation de remise à niveau tous les dix ans doit être suivie par tous les chasseurs. Celle-ci devait être mise en place dès cette année, mais a été chamboulée par les événements. « Nous la mettrons en place aux sièges des fédérations, ou en distanciel. L’état actuel des choses ne me permet pas de savoir quand les réunions en salle confinée pourront être de nouveau possibles ». Cette formation d’une demi-journée sera gratuite, mais obligatoire pour conserver son permis de chasser.
- Un autre dossier est laissé de côté dans ce contexte de crise sanitaire. Il s’agit là d’un projet qui tient beaucoup au cœur de Willy Schraen : la mise en place d’un permis de chasse sans tir. « J’ai lancé ce dossier, il y a quatre ans. Je fais tout pour qu’il soit mis en place avant la fin de mon mandat ! » En effet, de nombreux chasseurs ne manipulent pas d’arme à feu lors de leur activité. Ce permis spécial permettra sûrement d’attirer un plus large public à le passer.
- En parlant de large public, une autre question a été posée au président : « Quel est le rôle des femmes à la chasse ? » Et ce sujet a beaucoup inspiré Willy Schraen. « Il est très important, c’est un rôle d’avenir ! », lance-t-il. « De plus en plus de femmes passent leur permis de chasser. Dans quelques années, ce sera certainement l’une d’entre elles qui répondra à ma place, je le souhaite. Elles ont beaucoup de respect pour les animaux, et ce sont souvent des modèles. Je pense qu’elles peuvent apporter beaucoup aux fédérations, nous avons d’ailleurs déjà deux présidentes de FDC ! »
Publié par : chassons.com
- Le bash hunting, cette nouvelle lubie qu’ont les anti chasse à attaquer sans cesse les chasseurs sur les réseaux sociaux, est un fléau. Comme il est facile de taper des mots durs et blessants sur un clavier, certains ne s’en privent pas. Face à cet acharnement, Willy Schraen est catégorique : « On ne peut plus accepter ça ». Mais la défense doit être plus intelligente que l’attaque, et c’est pour cette raison que le chasseur encourage les victimes à faire remonter ces atteintes à la FNC. « Et ce n’est pas tout, ajoute-t-il, si le cas de figure est clair et violent, faites des actions juridiques. On sera là pour vous aider. Il faut qu’on se défende ».
L’usage des réseaux sociaux n’est pas toujours utilisé à bon escient par les chasseurs eux-mêmes, et Willy Schraen tient à rappeler qu’il est très important de faire attention à ce que l’on publie en ligne. Les tableaux de chasse, par exemple, sont plutôt déconseillés. « On n’a aucun plaisir à montrer des animaux morts. Ce que vous avez vécu, c’est pour vous. Je ne dis pas qu’il ne faut pas faire voir la chasse. Le nombre ne fait rien à l’émotion qu’on a eue. Faites voir plutôt cette émotion, qui se lit sur votre visage. »
Publié par : chassons.com
Ce mercredi soir, à l’heure du couvre-feu, Willy Schraen, le président de la Fédération National des Chasseurs, s’est exprimé lors d’un Facebook live. Suivi par plusieurs milliers d’internautes, il s’est prêté au jeu et a répondu à de nombreuses questions posées en direct. Parmi les sujets traités par cette figure au caractère bien trempé de la chasse, la politique a été l’un des thèmes de prédilection des spectateurs.
- C’est d’ailleurs la toute première question à laquelle a répondu le président : « Quelles sont vos consignes de vote pour les élections régionales, qui auront lieu en juin prochain ? ». S’il ne souhaite pas donner de parti précis, car il considère que la réponse dépend de chaque région, la première réaction qui lui vient naturellement est la suivante : « Pas les écolos ! Ce serait dommage que des gens qui sont contre nos valeurs et notre mode de vie arrivent au pouvoir… », précise-t-il.
- Les écolos, c’est aussi un thème sur lequel le président Willy Schraen a beaucoup à dire. En ce qui concerne l’Europe, dont la chasse est maintenant sous tutelle, la présence de nombreux écologistes complique énormément les choses. En France aussi, avec des personnalités telles que Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, ou encore Bérangère Abba, secrétaire d’État chargée de la biodiversité, les discussions sont tendues.
- Quand cette dernière publie sur les réseaux sociaux des photos d’elle avec des anti-chasse, ça fait bouillir toute la FNC. « Il y a peu d’atomes crochus avec le ministère des transitions écologiques. On ne peut pas dire que les choses se passent bien », confirme le président. Barbara Pompili, de son côté, n’est pas connue pour être la plus grande fan des chasseurs. Elle a tout de même reconnu pendant le confinement l’utilité de la régulation. Elle oppose ainsi une chasse « loisir » à une chasse « utile ». Et Willy Schraen de toner derrière son écran « Toutes les chasses sont d’intérêt général. Politiquement, la manœuvre était maligne puisqu’elle avait pour but de nous diviser. Or, pour moi, un chasseur, il n’y en a qu’un. »
- Alors face à ce vent vert qui souffle de plus en plus sur la France, le président de la Fédération Nationale des chasseurs réfléchi à des actions concrètes. À la fin du printemps et dans l’optique des élections présidentielles approchant à grands pas, il prévoit une grande consultation rurale. « J’ai envie de discuter avec vous de ruralité. On va mettre toutes nos idées en commun et créer un manifeste rural, qui sera proposé aux candidats. On verra quels seront ceux qui prendront en compte nos idées. »
- Ensuite, c’est dans les urnes qu’il faudra agir. « Allez voter et faites attention à ce pour quoi vous voter », conseille Willy Schraen. Et d’ajouter, plein d’optimisme : « Si chaque chasseur arrive à convaincre ne serait-ce que cinq personnes, nous serions des millions à voter. Pour que la ruralité ne meure pas et la chasse avec. »
Publié par : chassons.com