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Willy Schraen, patron des chasseurs

 

Mercredi 18 Août 2020

Les chasseurs, représentants de la ruralité ?
Willy Schraen et Pascal Canfin se répondent sur France Inter


 
  Invités respectivement à 7h50 et 8h20, le président de la Fédération nationale des chasseurs et le député européen écologiste ont échangé à distance sur la question de la ruralité. Le premier estime qu'il faut "arrêter d'emmerder les ruraux", l'autre rappelle que parmi ces derniers, les chasseurs sont minoritaires.

"Arrêtons d'emmerder les ruraux", lance Willy Schraen
 - Il a beau dire qu'il est dans un esprit d'apaisement, Willy Schraen ne décolère pas contre "la frange extrême" des écologistes. Pour le patron des chasseurs français, "il y a énormément de violence aujourd'hui autour de la ruralité". "Il y a un vrai malaise dans ce pays, des gens qui vivent en campagne et qui ont des valeurs, et une espèce de chasse aux sorcières. On parle du monde d'après, on dit 'vous êtes tous des beaufs, des réacs'..."
 - Interrogé sur la question de la chasse à la glu (qui consiste à capturer des oiseaux en les engluant, pour ensuite les utiliser comme "appelants" pour attirer d'autres animaux, avant de les libérer à la fin de la saison), il assure que "c'est une chasse qui n'est pas tuante". "Il reste une poignée de gens dans la région PACA qui font ça, en  quoi ça dérange l'Europe et notre ministre de la Transition  écologique ?", s'agace-t-il. "Arrêtons d'emmerder les Français, arrêtons d'emmerder les ruraux, laissons les gens tranquilles : ils ont cette passion, c'est des gens heureux, une fois que ça n'a pas d'impact sur les autres, ça dérange qui ?"

"Imposture", répond Pascal Canfin
Une véritable "imposture" pour Pascal Canfin, qui de son côté en a assez de voir les chasseurs présentés en héros de la ruralité. "Il y a 13 millions de ruraux en France, 1 million de chasseurs, et parmi eux une grande partie sont des urbains, qui ont une résidence secondaire et un permis de chasse", rappelle le député européen. "En aucun cas on ne peut considérer que la chasse serait représentative de la ruralité dans son  ensemble."
Pour lui, "comme [Willy Schraen] sait que défendre certaines pratiques de chasse qui sont probablement illégales au regard du droit européen (comme la chasse à la glu), et que ce n'est pas très populaire, il préfère se draper dans d'autres habits, ceux de la ruralité. Je critique cette posture, c'est une imposture."
Par Olivier Bénis
Publié par : franceinter.fr



Dans son nouveau livre,
le patron des chasseurs Willy Schraen l’affirme haut et fort :
«On ne se cache plus»
 
Dans “Un chasseur en campagne”, le président de la Fédération nationale des chasseurs défend sa vision de la ruralité. Un milieu qu’il estime en souffrance et sous-représenté.

BIOGRAPHIE
Willy Schraen est président de la Fédération nationale des chasseurs depuis 2016. Il est également président de la Fédération des chasseurs du Pas-de-Calais.
Né en 1969 dans les Flandres,
il est très attaché à l’Audomarois (Nord) où il passe son enfance.
Son entrée dans le monde politique a lieu à 18 ans lorsqu’il est élu conseiller municipal à Broxeele.
Depuis 2014, il est conseiller municipal à Bayenghem-lès-Éperlecques (Nord).

*** *** *** ***

Il y a plus d’un million de chasseurs en France. Vous êtes donc un personnage influent mais pourtant méconnu du grand public. Comment expliquez-vous cela ?
C’est un défaut du monde des chasseurs. La tradition du président de la Fédération nationale des chasseurs est d’être d’une discrétion extraordinaire. Quand j’étais gamin, on me disait que, pour qu’un chasseur vive heureux, il doit vivre caché. C’est l’éducation qu’on a tous reçue : « Ne dis pas que tu tues à la chasse ». Aujourd’hui, on essaie de sortir de cette image.

Comment comptez-vous changer le regard sur les chasseurs ?
Nous devons évoluer. Exemple avec la chasse à courre. Aujourd’hui, il est interdit d’attraper un animal dans un jardin ou dans un village. On pouvait encore le faire il y a deux ans et demi. Si le droit de chasse est quelque chose d’important, le droit de non-chasse l’est aussi. Ce livre est le point de départ de quelque chose. Petit à petit, on ne se cache plus et on parle à l’opinion publique.

Peut-on être écologiste et chasseur ? Pour beaucoup, cette association peut sembler contradictoire.
Nous avons des points communs avec les écologistes. On adore les animaux sauvages comme eux ! Certes, on leur tire dessus et c’est là le contentieux majeur avec les écologistes. Mais les chasseurs peuvent passer des heures à regarder la nature. Le jour où l’on arrivera à s’entendre, quand les passionnés d’écologie et les passionnés de campagne seront sur la même longueur d’onde, la nature aura gagné.

Quel est l’état du monde rural aujourd’hui ?
Ce n’est pas normal qu’un agriculteur se suicide tous les jours. Les agriculteurs doivent nourrir la population or ils sont attaqués sans arrêt sur les méthodes qu’ils utilisent pour y parvenir. Le monde agricole a été soumis à des contraintes économiques très fortes. Un engrenage financier où il fallait produire plus à tout prix. Ils ne peuvent pas se sortir de salaire. Et comment voulez-vous expliquer à un mec qui n’a pas assez d’argent qu’il doit sacrifier 5 mètres de son champ ? (ndlr : les zones de non-traitement, instaurées en janvier 2020). Un fossé se creuse entre les politiques qui décident et ceux qui subissent leurs choix. On ne va pas sauver la biodiversité avec des micro-points, des réserves fermées avec des grillages. Il faut mettre ces milliards pour imposer une production agricole plus propre. Qu’est-ce qu’on veut pour notre avenir ? Manger propre, avoir plus de respect pour les territoires ? Je pense que tout le monde va dire oui ! Alors il faut s’en donner les moyens, vraiment.

Mais qui doit donner l’impulsion ?
Les maires. Les maires des communes de moins de 500 habitants sont au charbon toutes les semaines. Ils connaissent leur territoire. On ne peut pas donner en réflexion la nature à une forme de technocratie. Arrêtons de donner l’écologie aux écolos ! Quand on parle de biodiversité dans la campagne, il faut demander aux ruraux.

Comment redonner plus de poids politique au monde rural ?
Il faut une meilleure représentation politique du territoire, notamment au Sénat. Il y a plus de dix sénateurs à Paris et un seul en Lozère. Un pays, c’est un ensemble de territoires mais aujourd’hui, les villes priment sur les campagnes. Il y a un fossé qui se creuse politiquement et idéologiquement. Être rural, c’est assimiler un territoire et ses codes, son histoire et son mode de fonctionnement. Ceux qui râlent à cause d’un coq qui chante à 4 heures du matin ou de l’odeur du lisier ne sont pas des ruraux.

En tant que président de la FNC, vous disposez de l’oreille des élus et même du président de la République. Cela ne vous permet-il pas de faire bouger les lignes ?
Emmanuel Macron a voulu rouvrir la discussion avec le monde rural et il le fait bien depuis trois ans. Quand on est reçu à Paris, nous sommes reçus en conséquence du poids que nous représentons. Il y a un million de chasseurs en France et même 5 millions si on compte les personnes dont le permis de chasse n’est pas validé. Nous avons une influence naturelle grâce à notre toile d’araignées associative exceptionnelle. Si je dois dire quelque chose au niveau national, je suis capable de faire distribuer mes tracts dans toute la France en quelques jours. Le monde de la chasse est aussi transversal. Des chasseurs, il y en a dans le monde politique, dans l’administration. Nous sommes écoutés parce que nous avons la force du nombre et la maîtrise du territoire. Lors des élections, il y a des milliers des gens qui vont me demander pour qui voter.

Porter cette voix des ruraux, cela fait-il de vous un homme politique ?
Je ne suis pas un homme politique. Je n’ai pas cette prétention. Il y a beaucoup de ruraux qui me parlent, de plus en plus d’ailleurs. Avec ce livre, je vois arriver des gens qui ne sont pas chasseurs mais qui se retrouvent dans ce que je dis. Les chasseurs ne sont qu’une partie du monde rural et ma passion c’est le tout.

Mais le titre de l’ouvrage peut avoir un double sens.
Il y a quand même un peu de politique dans le livre. C’est un premier message. Je dis : « Attention, il se passe des choses, ces choses ne nous conviennent pas et l’État doit prendre cela en considération ». Les ruraux représentent encore un tiers de la population française et nous sommes capables de nous mobiliser dans les urnes. Les grandes révolutions viennent toujours de la campagne. Il y a un vrai risque de goutte d’eau qui pourrait faire déborder le vase. Quant à moi, je ferai tout ce que je peux, par passion pour la ruralité et pour la chasse. Sans aucun problème.
 

Une préface saignante signée Éric Dupont-Moretti
 
C’est une autre figure des Hauts-de-France qui signe la préface du livre de Willy Schraen, le Maubeugeois Éric Dupont-Moretti. Et comme à son habitude, il ne mâche pas ses mots. Dans un texte écrit avant son entrée au gouvernement, l’actuel ministre de la Justice affirme « ne pas avoir honte » d’être un chasseur. « Ce livre est fait pour que les chasseurs relèvent la tête », écrit-il. Il attaque les « ayatollahs de l’écologie » comme Aymeric Caron « écrivain plus connu pour son véganisme que pour son œuvre littéraire ». Le célèbre avocat considère le livre de son ami comme « indispensable » et d’une « totale sincérité ».
Propos recueillis par Julien Cokelaer
Publié par : courrier-picard.fr


Mardi 11 Août 2020
Droit de chasse :
la propriété est un droit inviolable et sacré depuis 1789


 
Willy Schraen était l’invité des Grandes Gueules de RMC vendredi dernier pour faire suite à l’entrevue des chasseurs à Matignon. Les intervenants en ont profité pour interroger le Président sur différents sujets liés à la chasse et notamment l’impact sur la biodiversité et les questions de sécurité.

 - Mais il y a un sujet qui est clairement sorti du lot, c’est celui du droit de propriété. L’économiste Gilles Raveaud (Maître de conférences à l’Institut d’études européennes) aurait peut-être dû réviser on manuel de droit. En effet, ce dernier s’est fustigé sur le fait que les promeneurs ou les sportifs ne puissent  circuler librement et quand ils le souhaitent dans la nature.

La réponse de Willy Schraen a été très claire !

Gilles Raveaud : Il y a quelque chose que je trouve insupportable chez les chasseurs, c’est que vous êtes armés et il y a des personnes que vous ne laissez pas tranquilles du fait de vos activités, ce sont les promeneurs, les sportifs, les familles, qui se promènent le dimanche dans des zones où il y a des chasses.   Ce que je ne comprends pas, c’est qu’il y a une intolérance des deux côtés, sauf qu’il y a un côté qui est armé et l’autre qui ne l’est pas. Comment cela se fait-il qu’on ne puisse pas instaurer un jour ou il n’y aurait pas de chasse, notamment les week-ends, et où les familles peuvent aller se promener en toute sécurité sans risquer de se prendre une balle perdue.
Willy Schraen : Est-ce que vous pensez que le droit de propriété est un droit fondamental ? Ou chasse-t-on monsieur ? On chasse là où on a le droit  ! On est soit propriétaire de la chasse ou propriétaire tout court.
Gilles Raveaud : Vous n’êtes pas propriétaire des forêts ?
Willy Schraen : Bien sûr que oui, 85% de la forêt française est sous propriété privée.
Gilles Raveaud : Et la liberté de circuler, ce n’est pas important ?
Willy Schraen : Vous m’ouvrez votre appartement, je viens circuler dedans cet après-midi, je peux faire un barbecue dimanche après-midi, c’est votre propriété privée.
Gilles Raveaud : Même si vous faites un barbecue chez moi, je ne risque pas de décéder…
Willy Schraen  La nature n’est pas publique, elle est privée et on peut dire ce que l’on veut, il y avait à peu près 500 blessés il y a 20 ans, on tourne autour d’une centaine de blessés maintenant et une dizaine de morts de trop. Dans quelques mois, chaque chasseur devra se reformer tous les dix ans, on fait des efforts. Ce que vous résumez, cela donne des engrillagements en France. Donc, si on résume, je suis chez moi, je chasse légalement et j’ai quelqu’un qui rentre chez moi et qui vient m’insulter, on marche sur la tête. La nature n’est pas à tout le monde mais nous avons toujours accepté tout le monde dans la nature
Les chasseurs sont souvent attaqués sur le thème des privilèges et un certain nombre de français (comme notre expert en économie) pensent que ces derniers usent de leurs armes pour faire valoir leur droit de propriété.
Nous leur rappelons que le droit de propriété bénéficie d’une protection particulière en droit français, puisqu’il est visé dans la déclaration des droits de l’homme, qui a valeur constitutionnelle.

 
Publié par : chassons.com

Samedi 8 Août 2020

Interview,
Barbara Pompili « veut bouffer du chasseur »
selon Willy Schraen
 
Pendant qu’une délégation de chasseurs est reçu à Matignon ce vendredi midi, dans le même temps Willy Schraen s’est rendu sur le plateau de RTL pour répondre aux questions de Jérôme Florin.

 - Le président de la FNC est arrivé avec des éléments chiffrés, une volonté affiché comme d’habitude de ne rien lâcher et a répondu avec toute la franchise qu’on lui connait à Monsieur Florin.
 - Willy Schraen n’a pas mâché ses mots au sujet de la Ministre de la transition écologique et solidaire en expliquant qu’au sujet de la chasse à la glue Barbara Pompilli voulait bouffer du chasseurs !
 - Emmanuel Macron, les chats, Jérôme Florin est revenu également sur des sujets plus ou moins intéressants.

 

Publié par : chassepassion.net

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