Publié par : chassons.com
- Lors de cet entretien, le patron des nemrods Français est revenu sur les dysfonctionnements existants dans la gestion de la biodiversité Française qui est morcelée entre plusieurs ministères.
- Rappelons que l’une des demandes formulées par la FNC lors des manifestations de septembre dernier était la création d’un grand Ministère de la Ruralité, qui sera très certainement au programme des négociations avec les candidats à la présidentielle.
- Interrogé par Cécile de Ménibus et Patrick Roger, Willy Schraen a aussi affirmé qu’il était nécessaire que tous les candidats soient reçus par les chasseurs pour une sorte de « grand oral » d’ici la fin du mois de mars. Tous les candidats à l’exception de Yannick Jadot, car pour Willy Schraen, cela n’aurait « aucun intérêt ».
Auditionné hier soir par le Sénat dans le cadre de la Commission Sénatoriale sur la mission de sécurisation à la chasse, Willy Schraen est apparu remonté.
- Accompagné du Directeur de la FNC, Nicolas Rivet et de Thierry Coste, le Président de la FNC ne pouvait cacher son mécontentent au sujet de cette mission menée suite à une pétition du site « 1 jour, 1 chasseur ».
- Néanmoins, Willy Schraen a tenu à réaffirmer au Sénat toute la détermination qu’est la sienne, et celle des chasseurs de France, à faire évoluer chaque jour la sécurité à la chasse, tout en expliquant, chiffres à l’appui que la chasse était pointée du doigt comme une activité très accidentogène alors que d’autres sports et/ou loisirs bénéficient de beaucoup plus de clémence de la part de l’opinion publique.
- En fin de commission, Willy Schraen a voulu également conclure en informant la Présidente de la commission qu’à son tour il déposera plusieurs pétitions en ligne afin qu’une commission voit le jour concernant les harcèlements perpétuels que subissent les chasseurs sur les réseaux et sur le terrain. Réponse du berger à la bergère, bravo Président !
- « La loi sur laquelle repose ce système date de 1968, à une époque où on tuait 80.000 sangliers par an en France ; aujourd’hui, on prélève million de sangliers par an, la prolifération est considérable. Parallèlement, le nombre de chasseurs a diminué, il y a de plus en plus de grandes parcelles agricoles où il est, de toute façon, très difficile d’intervenir pour déloger les animaux et les zones de non-chasse se développent. La situation devient inextricable », déplore Willy Schraen.
- Alors, il est dit sans le dire que de nombreuses Fédérations rencontrent des problèmes financiers. « Ici on puise dans les réserves, ailleurs on emprunte… Ce ne sera pas tenable indéfiniment. » Quelle solution pour sauver les Fédérations ? Le Président des chasseurs appelle à réformer la loi, qui n’est de toute façon plus au goût du jour. « Je vais prendre un exemple concret : vous avez un territoire que vous ne voulez pas mettre à la chasse – et ça se respecte, jamais nous ne demanderons d’aller chasser dans un espace public ou privé si on ne nous y invite pas à le faire. »
- « Mais il faut bien comprendre que si vous avez un morceau de forêt de 50 ou 150 hectares qu’on retire de la chasse, il va y avoir des populations d’animaux qui vont y vivre et qui sortiront la nuit provoquer des dégâts sur les cultures agricoles. Il y a un moment où il faudra bien responsabiliser financièrement les gens de ces territoires non chassés », conclut le président des chasseurs.
- Willy Schraen, le président de la fédération nationale des chasseurs était à Orléans ce jeudi : il a rencontré les responsables des fédérations départementales des chasseurs en Centre-Val de Loire. Autour de deux préoccupations majeures : l'indemnisation des dégâts agricoles provoqués par le grand gibier et le problème de l'engrillagement de la Sologne. Entretien avec Willy Schraen.
- C'est l'évidence. Prenez l'exemple de la fédération départementale des chasseurs dans le Loiret : en 2020, elle a versé 1,6 million d'euros pour ces dégâts agricoles, elle devrait avoisiner les deux millions d'euros pour 2021 ! Et la tendance est la même partout. La loi sur laquelle repose ce système date de 1968, à une époque où on tuait 80.000 sangliers par an en France ; aujourd'hui, on abat 1 million de sangliers par an, la prolifération est considérable. Parallèlement, le nombre de chasseurs a diminué, il y a de plus en plus de grandes parcelles agricoles où il est, de toute façon, très difficile d'intervenir pour déloger les animaux et les zones de non-chasse se développent. La situation devient inextricable.
Oui, ici on puise dans les réserves, ailleurs on emprunte... Ce ne sera pas tenable indéfiniment. Rendez-vous compte que dans le Loire, les indemnisations progressent, alors qu'on a réussi à réduire de 20% la surface concernée par ces dégâts agricoles ! On veut bien continuer à être au service de l'intérêt général, mais là, on est proche de la rupture. Arrivera un moment où on ne pourra plus financièrement, tout simplement.
On n'y échappera pas. Je vais prendre un exemple concret : vous avez un territoire que vous ne voulez pas mettre à la chasse - et ça se respecte, jamais nous ne demanderons d'aller chasser dans un espace public ou privé si on ne nous y invite pas à le faire. Mais il faut bien comprendre que si vous avez un morceau de forêt de 50 ou 150 hectares qu'on retire de la chasse, il va y avoir des populations d'animaux qui vont y vivre et qui sortiront la nuit provoquer des dégâts sur les cultures agricoles. Il y a un moment où il faudra bien responsabiliser financièrement les gens de ces territoires non chassés.
Cela faisait quelque temps que n’avions plus vu Willy Schraen à son poste de chroniqueur dans les Grandes Gueules de RMC.
- Ce matin, le président de la FNC est venu pour parler notamment de la situation sanitaire, mais il s’est également exprimé sur l’avenir du parti socialiste.
- Si sa fonction ne le lui permet sans doute pas de stigmatiser le parti socialiste, il a clairement affirmé que ce sont les écologistes qui ont tué le parti, tombé on le rappelle aux alentours de 5% des intentions de votes aux prochaines élections.
- « On voit quand même que la gauche de la gauche finira par tuer la gauche, et que l’écologie a probablement tué le partie socialiste » a t-il déclaré.
- Pour Willy Schraen les partis écologistes ne partagent en vérité aucune conviction avec le PS, du moins ce qu’il en reste.
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Publié par : chassepassion.net