Accusé par le RN d’être téléguidé par Emmanuel Macron, Willy Schraen s’explique sur la création de L’Alliance Rurale
La création de la liste Alliance Rurale ce mardi fait décidément beaucoup réagir dans les médias et au sein de différents partis politiques. Des rumeurs ont rapidement été diffusées sur le fait que cette liste aurait été créée sous l’impulsion d’Emmanuel Macron qui souhaite par cette occasion déstabiliser le RN. Willy Schraen a pu s’en expliquer sur France 5.
Une liste pour affaiblir le Rassemblement National ?
- Beaucoup de journalistes posent cette question à Willy Schraen : est-ce que cette liste Alliance Rurale a vu le jour pour favoriser Emmanuel Macron et faire perdre des voix au RN ? - Le Rassemblement National lui même affirme savoir pour qui « roule »le Président de la Fédération Nationale des Chasseurs à l’image de Sébastien Chenu, invité précédemment dans C à Vous, sur France 5, la même émission ou va pouvoir s’expliquer Willy Schraen. - Contrairement à ce qu’affirme le porte parole du Rassemblement National, Willy Schraen répond qu’il n’a besoin de l’aval de personne pour lancer ce projet qui vise à défendre les ruraux : « Je ne comprend pas d’ailleurs cette crainte de Sébastien Chenu. Comment une petite liste de la ruralité avec des gens de la vraie vie pourrait poser problème à des grands partis politiques ? ».
Ce n’est pas le Président des chasseurs qui se présente c’est Willy Schraen.
- Interrogé sur plusieurs sujets qui tournent majoritairement autour de la chasse et du gouvernement, Willy Schraen met les choses au clair. « Aujourd’hui, ce n’est pas le Président des chasseurs qui se présente, c’est Willy Schraen […] C’est bien Willy Schraen, le rural, qui défend toutes les causes rurales ». - Cette mise au point réalisée, les questions se posent sur le programme qui serait mené par les élus de l’Alliance Rurale et encore une fois, lorsqu’il est question des normes européennes, des décisions prises par des élites hors-sol et d’autres sujets centraux pour les ruraux, le parallèle est rapidement fait avec les idées du Rassemblement National comme on peut le voir dans l’extrait publié sur Youtube.
- Une fois ce sujet clos, le débat porte alors sur d’autres thématiques comme l’écologie, le passage aux voitures électriques, le droit de propriété privé que certains essaient de bafouer sous prétexte que « la nature appartient à tout le monde ». - Sur ce sujet de la propriété privée, Willy Schraen tire encore une fois la sonnette d’alarme et présente les choses de manière très pragmatique aux journalistes et chroniqueurs : « Celui qui possède un bois ou qui possède un champ, celui-là chez lui, il devrait ne plus exercer son loisir ou sa passion pour laisser à disposition de tout le monde ce qu’il possède. Si on commence avec ça moi je veux bien, mais on va tirer le fil comme on dit. Vous ouvrez tous vos appartements et vos maisons une journée et une nuit par semaine, puisque c’est votre propriété privée… »
L’Alliance Rurale portera les valeurs de la ruralité aux élections européennes du 9 juin 2024
Hier l’Alliance Rurale a lancé sa campagne en vue des élections européennes. La liste rassemble des femmes et des hommes de milieux très divers, célèbres et inconnus, des campagnes comme des villes.
- L’alliance Rurale a pour objectifs de porter les valeurs de la ruralité au Parlement européen et de mettre fin à l’inflation normative qui entrave nos libertés et condamne notre art de vivre.
Willy Schraen en tête de liste
- Le président de la Fédération Nationale des Chasseurs, représente la ruralité dans toute sa diversité. Sur cette liste figurent des personnes connues et moins connues, tous passionnés par leur territoire : sportifs de haut niveau ou boucher, entrepreneur ou agriculteur, pêcheur ou cyclotouriste, restaurateur ou éleveur.
L’Alliance Rurale n’a pas pour vocation de devenir un parti politique
Mais de porter activement au Parlement européen la voix des oubliés et des Français qui souhaitent simplement qu’on les laisse respirer dans leurs campagnes. Sa vision de l’Union européenne est celle d’une Europe qui ne régente pas le quotidien des citoyens mais qui réponde aux grands enjeux stratégiques internationaux.
L’Alliance Rurale défend la ruralité comme un mode de vie,
- PourWilly Schraen, « La ruralité c’est la recette du bonheur, où les cultures et les valeurs forment le socle de la tradition et de la transmission. Garantir à nos enfants et nos petits-enfants la transmission de nos héritages culturels, sociaux ou économiques, est le défi que nous souhaitons relever. »Par Isabelle Lecahttps://www.lechasseurfrancais.com/auteur/ileca Pour lechasseurfrancais.comMercredi 5 décembre 2023
L’Alliance Rurale portera les valeurs de la ruralité
aux élections européennes du 9 juin 2024
Ce mardi 5 décembre, l’Alliance Rurale lance sa campagne en vue des élections européennes. La liste rassemble des femmes et des hommes de milieux très divers, célèbres et inconnus, des campagnes comme des villes. Elle a pour objectifs de porter les valeurs de la ruralité au Parlement européen et de mettre fin à l’inflation normative qui entrave nos libertés et condamne notre art de vivre.
- L’Alliance Rurale, dont la tête de liste est Willy Schraen, président de la Fédération Nationale des Chasseurs, représente la ruralité dans toute sa diversité. Sur cette liste figurent des personnes connues et moins connues, tous passionnés par leur territoire : sportifs de haut niveau ou boucher, entrepreneur ou agriculteur, pêcheur ou cyclotouriste, restaurateur ou éleveur. - L’Alliance Rurale n’a pas pour vocation de devenir un parti politique mais de porter activement au Parlement européen la voix des oubliés et des Français qui souhaitent simplement qu’on les laisse respirer dans leurs campagnes. Sa vision de l’Union européenne est celle d’une Europe qui ne régente pas le quotidien des citoyens mais qui réponde aux grands enjeux stratégiques internationaux. - L’Alliance Rurale défend la ruralité comme un mode de vie, sans opposer les villes et les campagnes. Elle mettra au cœur de son programme la défense des cultures, des économies locales et du pouvoir d’achat face à une administration étouffante. Elle portera une ruralité vivante et dynamique, où il sera possible d’entreprendre, de produire des richesses et de créer de l’emploi, de profiter des technologies et de la recherche ; une ruralité qui ne sera plus oubliée, mais qui aura accès aux services publics, aux transports, aux services de santé et de proximité, ainsi qu’à une vie sociale et associative dynamique et sans entraves. - Contre l’écologie punitive et l’animalisme radical, l’Alliance Rurale proposera une vision humaniste de l’écologie, qui ne soit pas hors-sol mais concrète, enracinée dans les territoires. Face à la technocratie et au nivellement par les normes, l’Alliance Rurale s’attachera à protéger des modes de vie menacés et une convivialité qui font la richesse de nos terroirs. - Pour Willy Schraen, « La ruralité c’est la recette du bonheur, où les cultures et les valeurs forment le socle de la tradition et de la transmission. Garantir à nos enfants et nos petits-enfants la transmission de nos héritages culturels, sociaux ou économiques, est le défi que nous souhaitons relever. »
Les valeurs de l’Alliance Rurale sont :
1. La liberté
L’Alliance Rurale défend les libertés individuelles, la liberté d’entreprendre, la liberté de penser et combat les idéologies dogmatiques et liberticides.
2. L’écologie humaniste
L’Alliance Rurale croit en la préservation de notre environnement tout en maintenant et développant les activités économiques et culturelles sans aucune mise sous cloche.
3. La tolérance
L’Alliance Rurale prône le respect mutuel des modes de vie de chacun sans volonté hégémonique.
4. La transmission
L’Alliance Rurale fait de la transmission de nos savoir-faire et de nos cultures une priorité essentielle.
5. Respect du bien d’autrui
L’Alliance Rurale défend le principe fondamental de propriété privée.
6. L’amour des terroirs
L’Alliance Rurale aime la France des terroirs, ses agriculteurs et éleveurs, ses produits, ses commerçants, ses artisans, et tous ses producteurs.
7. Le travail
L’Alliance Rurale croit au travail, à l’effort, aux circuits courts, au développement économique des territoires basé sur la proximité et à l’innovation et à la recherche pour adapter nos pratiques dans tous les secteurs.
8. L’authenticité
L’Alliance Rurale croit à une relation vraie, saine et simple entre l’être humain et son environnement.
9. La convivialité
L’Alliance Rurale promeut la culture du partage, la vie associative, les relations intergénérationnelles et les bonheurs collectifs
10. La place de l’animal
L’Alliance Rurale aime passionnément et respecte profondément l’animal à sa juste place.
11. La fierté de nos racines
L’Alliance Rurale est fière des traditions et des cultures dans lesquelles nous avons grandi.
12. Le bon sens
L’Alliance Rurale fait du pragmatisme et du bon sens paysan une boussole présidant à toutes initiatives.
13. Le respect des cultures
L’Alliance Rurale reconnaît et défend les cultures animant la vie des citoyens sous toutes leurs formes.
14. Brassage social et culturel
L’Alliance Rurale croit en une France des différences qui se parle, se comprend et s’intègre grâce au partage des modes de vie culturels et des valeurs du monde rural.
15. L’art de vivre à la française
L’Alliance Rurale revendique les modes de vie ruraux comme un élément majeur de la culture française.
16. L’Europe
L’Alliance Rurale souhaite une Europe conforme à l’esprit initial de ses pères qui ne régente plus la vie quotidienne des Français. Nous souhaitons qu’elle s’occupe des vrais enjeux mondiaux, qu’ils soient climatiques, économiques et de sécurité publique tout en privilégiant le principe de subsidiarité des États membres dans de nombreux domaines.
Membres de la liste présents lors du lancement ce mardi 5 décembre :
Willy Schraen : Président de la Fédération Nationale des Chasseurs, président de la fédération départementale des chasseurs du Pas-de-Calais ; auteur d’Un chasseur en campagne
Camille Hoteman : Cheffe d’entreprise. Reine d’Arles (Le titre de reine d’Arles désigne la lauréate d’un concours trisannuel qui vise à élire une ambassadrice de la culture provençale).
Véronique Langlais : Présidente du Syndicat des bouchers de Paris, Vice-présidente de l’Academie de la viande, Vice-présidente de l’École de la Boucherie de Paris
Jérémy Grandière : Président de la fédération départementale des pêcheurs d’Île et Villaine – Éleveur de chiens
Agathe Raimbert : Exploitante Agricole
Louis Picamoles : Ancien international de Rugby
Sophie-Charlotte Van Robais : Chef d’entreprise – Présidente d’Alexandre Mareuil
Willy Schraen, une rentrée militante pour la chasse et la ruralité
Le président de la Fédération Nationale des Chasseurs, Willy Schraen, avait convié un certain nombre de journalistes du secteur cynégétique pour une réunion informelle avec une volonté de transparence et d’échanges sur les enjeux et les rendez-vous à venir.
- Entouré de son directeur général, Nicolas Rivet et du directeur de la communication, Emmanuel Blacque-Belair, ainsi qu’une partie de l’équipe de la FNC et de quelques présidents du Conseil d’administration présents ce jour-là; on retrouvait un président au teint halé et plein d’énergie. - De l’autre côté de la table, tout sourire, le lobbyiste de la chasse, Thierry Coste savourait ce genre de rencontre avec les journalistes…une manière de pouvoir glisser des informations utiles ! Willy Schraen démarre la réunion avec un ton positif qui ressemble plus au combat que les lendemains de défaites et la première nouvelle arrive avec un certain plaisir. En effet la nouvelle secrétaire d’Etat à la Biodiversité, Sarah el Hairy, a pris soin dès le jour de sa nomination d’appeler personnellement le président de la FNC: un signe de volonté de collaborer ensemble. Cela change du passé et semble constructif. Une date est déjà fixée et la rencontre devrait se tenir le 14 septembre. Willy Schraen arrivera avec un certain nombre de doléances et espère être écouté et surtout compris. - Comme parfois on commence par les mauvaises nouvelles et les dossiers qui coincent ou grippent la machine administrative. C’est la liste des espèces susceptibles d’occasionner des dégâts ( ESOD) avec l’éternelle incompréhension entre les gestionnaires de territoires qui connaissent l’impact de certains nuisibles et les décideurs parisiens ou à Bruxelles. - Aaaaaaah Bruxelles on y vient, Willy Schraen déclare être pro-européen mais demande qu’on laisse tranquille les français sur des questions locales ou dont les réponses ne peuvent être gérées que sur le territoire d’autant que souvent les interdictions ou obstacles arrivent directement de Bruxelles et sans fondement pour le président de la FNC. - Dans les autres dossiers du jour, qui fâchent, il y a le report de l’ouverture de la chasse sur le DPM vendéen ou des espèces chassables qui ne pourraient plus l’être sur le bassin d’Arcachon. Willy Schraen relève d’ailleurs que la gestion de la prolongation des baux de chasse sur le DPM a été loin d’être une sinécure, encore des problèmes de fonctionnement et administratifs. - En revanche la belle nouvelle c’est la baisse constante des accidents de chasse. L’OFB vient de sortir ses derniers chiffres et la tendance à la responsabilité des chasseurs se confirme. D’ailleurs lorsqu’intervient un accident de chasse tous les médias s’en emparent mais si de bons chiffres sont publiés plus personne… comme les trains qui arrivent à l’heure. Il faut faire avec ! - Autre bonne nouvelle, la tendance des validations de permis de chasse pour la saison à venir est plutôt bonne à ce jour et nous serions peut-être sur les mêmes chiffres que l’année dernière avec une baisse faible. L’année dernière le solde net était de moins 18 000 chasseurs. La chasse française continuerait de recruter et de stabiliser la baisse de ses effectifs. Il y aurait même plus de candidats aux épreuves du permis de chasse même si cela ne compense pas encore complètement les abandonnistes. - Et comme si une bonne nouvelle n’arrivait pas seule, la reproduction du petit et du grand gibier semble bonne voire excellente. seul point noir les perdreaux gris et rouges. Et là franchement on sent que la situation du perdreaux gris touche personnellement le président de la FNC. Lui qui le chassait à l’arrêt de ses setters ne comprend pourquoi on n’arrive pas à améliorer la situation et espère vraiment que la situation va s’inverser avec enfin un été propice, sans pluie et sans froid aux moments décisifs pour cette espèce. Gardons espoir donc ! - Coté migrateur la FNC va financer 10 nouveaux radars pour la surveillance et le décompte des oiseaux que l’on peut suivre sur le site https://aerorad.chasseurdefrance.com. - A plusieurs milliers d’euros le radar, hors frais d’entretien et de suivi, c’est un sacré investissement. Mais pour Willy Schraen c’est le seul moyen avec l’ISNEA de défendre véritablement la chasse du gibier migrateur d’autant que les progrès techniques ne cessent d’arriver. Une équipe de suivi, avec des statisticiens, a été créée à la FNC pour optimiser ces projets. - La FNC prévoit une grande opération nationale « J’aime la nature propre » le week-end du 15 au 17 mars, une opération à ne pas manquer pour tout chasseur afin de démontrer notre utilité et engament pour la biodiversité. - Et Bruxelles au fait ? On y vient ! - Oui Willy Schraen et Thierry Coste compteraient bien y aller et mener une liste aux prochaines élections européennes pour défendre la ruralité contre l’écologie punitive. La réflexion avance. On se croirait en 1989 avec la création de CPNT sauf que là il y a une différence déjà des connections avec d’autres pays sont établis et l’ensemble des usagers de la nature. Une approche nouvelle pour défendre nos modes de vie et la chasse of course. Willy Schraen ne cache pas qu’il pourrait être parmi les têtes de liste et être ainsi potentiellement élu et donc député européen mais il annonce déjà qu’il ne lâcherait pas son poste de patron de la chasse. Pour lui avec cette double casquette il la défendra encore mieux. - Un président combatif pour une rentrée politique, la trêve estivale aura été de courte durée.
Par La Rédactionhttps://www.lechasseurfrancais.com/auteur/redaction
A un peu plus de 9 mois des prochaines élections européennes, il semble bien que le projet évoqué par Willy Schraen, le président de la fédération nationale des chasseurs (FNC), de la création d’une liste de défense du monde rural et de ses traditions se précise et devienne rapidement une réalité.
- C’est en tout cas ce que nous apprenons dans l’article du Parisien de ce dimanche. En effet, la semaine dernière, Thierry Coste, le célèbre lobbyiste du monde de la chasse, a envoyé un SMS à une vingtaine de personnalités de la ruralité (élus locaux, responsables du monde agricole, syndicalistes, etc…) pour évoquer la création de cette liste et trouver 79 candidats qui seraient susceptibles de porter les couleurs de la ruralité et de ses traditions le 9 juin prochain. - L’objectif de cette liste, qui devra intégrer des personnalités « passionnés » du monde rural, selon Thierry Coste : « Un coup de projecteur et une prise de température sur la réalité de l’électorat rural aujourd’hui en France pour influencer tous les responsables » . Thierry Coste a ainsi demandé aux destinataires de son messages d’identifier ces « perles rares » d’ici le mois de novembre. Willy Schraen devrait bien sûr être de l’aventure et figurer dans les 10 premières places de cette liste. Thierry Coste devrait en être le directeur de campagne. - Dans le cadre de ce projet électoral, Willy Schraen s’est déjà exprimé pour souligner le besoin de protection des traditions du monde rural face aux diktats d’une Europe bien souvent déconnectée des terroirs : « Les gens sont exaspérés par l’écologie punitive. La technocratie bruxelloise veut faire notre bonheur, mais qu’ils nous foutent la paix ! Laissez nous vivre ! Il y a des modes de vie qui doivent rester français » . Pour élaborer un véritable projet politique, un thinkthank (groupe de réflexion) dénommé « Nos campagnes » doit voir le jour d’ici le mois de décembre. Il devrait notamment réaliser des études, des enquêtes et des sondages et Thierry Coste devrait en assurer le pilotage.