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Willy Schraen, patron des chasseurs

SON ADORABLE DÉDICACE
 

Dimanche 12 février 2023
 

Willy Schraen :
« Le sentiment de peur » d’une part de la population

s’explique par « une surmédiatisation des accidents »

Mercredi dernier, le président de la fédération nationale des chasseurs (FNC), Willy Schraen, était en visite chez les chasseurs bretons, à Saint-Symphorien, en Ille-et-Vilaine. Devant une assemblée de nemrods et quelques journalistes, notamment de la presse régionale, le patron des chasseurs s’est exprimé sur sa vision de la situation actuelle de la chasse en France et sur les questions d’actualité qui animent le monde cynégétique et plus largement l’ensemble de la société hexagonale.

 - Si le plan chasse du gouvernement et ses mesures en faveur de la sécurité ont été abordées, Willy Schraen a tenu a évoquer le contexte de dénigrement de la chasse qui est à l’origine de ce plan. Il a alors affirmé que « le sentiment de peur » d’une partie de nos concitoyens vis à vis de la chasse s’expliquait « par une surmédiatisation des accidents« . Cette observation est en effet imparable quand on constate la différence de traitement entre des actes de violence extrême qui sont quasiment banalisés par la plupart des médias et chaque incident en rapport avec la chasse  qui est monté en épingle par ces même médias.
 - Sur le sujet de la sécurité en général et de la meilleur façon de réduire le nombre d’accident de chasse, Willy Schraen a été clair: « Laissez nous faire ! Regardez d’où on vient : Il y a moins de 20 ans, il  y avait 800 accidents par an. A la force du poignet, on est arrivé à 100 accidents. L’objectif aujourd’hui, c’est d’arriver à 50.  « Interrogé également sur l’opportunité de restreindre l’usage des carabines, Willy Schraen a balayé l’idée en déclarant : «Comment arrêter un sanglier ou un cerf ? Avec une fronde ? Ce n’est pas qu’on ne veuille pas, mais ce n’est simplement pas possible » .
 - Enfin, Le patron de la FNC a été interrogé sur ses éventuelles ambitions politiques et notamment ses projets pour les élections européennes de 2024. L’homme du Nord a alors calmé le jeu par rapport à ceux qui lui prêtent des velléités « d’y aller » en déclarant :  « Si demain, c’est là que le salut de la ruralité se joue, je m’engagerai. Mais honnêtement, ce n’est pas prévu » .

Par Frédéric Buszkowski
Pour chassons.com

Jeudi 9 février 2023
 

Willy Schraen :
« Mais quand va-t-on foutre la paix aux Français? »

 

Très actif auprès des médias depuis quelques temps, Willy Schraen a été interviewé par Midi Libre et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’y va pas par quatre chemins. Le Président de la Fédération Nationale des chasseurs a annoncé qu’il participerait à la manifestation des ruraux à Montpellier le 11 février, mouvement initié par l’Union des jeunes de Provence et du Languedoc pour la défense de nos traditions.

 

 - Durant cette interview, Willy Schraen a expliqué qu’il était le Président des chasseurs et que par conséquent son combat premier était logiquement celui de la chasse en France. Néanmoins il exprime également la solidarité qui doit rester forte entre les ruraux face aux écologistes, antispécistes et autres radicaux :
  « Je défends la ruralité dans son ensemble, nos traditions, nos passions. Je suis patron des chasseurs, c’est donc ce que je défends en premier, mais pas seulement[…] »
 - Le patron des disciples de Saint-Hubert s’est emporté lorsque le sujet de la défense des traditions est abordé.
 - Il explique le schéma commun appliqué par les écologistes et La France Insoumise pour tenter de faire interdire un maximum de pratiques simplement parce qu’elles ne leur plaisent pas.
 « vous avez des gens heureux qui ont une tradition, une passion, des braves gens comme on dit, qui n’emmerdent personne. Ils vivent leur truc tranquillement. Et puis vous avez des gens que ça agace, c’est très dans l’air du temps, cette intolérance, cette façon de monter les uns contre les autres, qui est très politique chez les écologistes ou LFI. […]

 Mais quand va-t-on foutre la paix aux Français? »

Willy Schraen revient, comme dans plusieurs interviews déjà réalisées par le passé, sur un éventuel passage en politique pour tenter de faire bouger les lignes et il n’exclut pas la création d’une liste aux européennes.


Samedi 4 février 2023
 

« Les gens ne nous connaissent plus et ont peur » Willy Schraen




 
 
 
 

Willy Schraen était à Orléans ce jeudi 2 février où il a évoqué plusieurs sujets (dont l’engrillagement, la sécurité, la communication etc…) avec les chasseurs de la région Centre-Val de Loire.

 - Ce jeudi 2 février, Willy Schraen était avec les chasseurs de la région Centre-Val de Loire.
 - Le président de la FNC a évoqué la loi sur l’engrillagement qui vient d’être adoptée et parle

  • « d’ un équilibre peut-être dur à trouver avec la propriété privée, des enjeux de biodiversité et la liberté d’aller se promener dans la nature. »

 - Au sujet du plan sécurité et de la formation, il se dit plutôt satisfait même s’il rappelle qu’on n’a pas attendu ce fameux plan pour mettre des choses en place. Maintenant si l’Etat légifère, c’est une bonne chose, mais aujourd’hui les enjeux sont financiers et les discussions semblent un peu creuses avec Bérangère Couillard, (secrétaire d’État chargée de l’Écologie).
 - Pour Willy Schraen, concernant les dégâts de gibier, il n’est plus supportable que la chasse française ait à endosser seule, le poids de la facture sur ses épaules. Le risque est d’en arriver à une situation semblable au Japon où l’on paye les chasseurs pour qu’ils régulent les sangliers.

Au niveau communication, nous avons fait des erreurs. Selon le président de la FNC, il faut sortir du bois et expliquer ce que nous faisons.

  •  « Avec l’opinion publique, un fossé s’est creusé. Les gens ne nous connaissent plus et ont peur. Si la chasse était expliquée, on n’aurait même pas besoin de la défendre. »

 - Enfin Willy Schraen signe et persiste, les chasseurs sont les premiers écologistes de France.

  • « Évidemment même si ça ne veut plus rien dire. C’est devenu un terme politique, générique. C’est dommage. Nous, quand on est dans la nature et qu’on a posé le fusil, notre action bénévole, c’est 4 milliards d’euros. Je pose la question : Qui fait ça ? Mais on a jamais été fichu de l’expliquer. On n’a jamais fait le boulot et on essaie de rattraper le temps perdu. »
Par
Mardi 24 janvier 2023
 

Potentielle interdiction des colliers de dressage :

La lettre de Willy Schraen aux députés

La semaine dernière, les représentants du peuple à l’assemblée nationale ont voté en faveur d’une proposition de loi émanant de la députée de la majorité présidentielle Corinne Vignon et visant à interdire l’usage en France des colliers de dressage pour chiens. Si comme nous vous l’expliquions, le projet de loi est encore loin d’être adopté, celui-ci devant d’abord passer par un vote au Sénat, il comporte un danger potentiel pour l’exercice de notre passion, notamment pour la sécurité de nos chiens qui peut dépendre de l’utilisation de ces colliers. Dans ce cadre, Willy Schraen, le président de la fédération nationale des chasseurs (FNC) a publié vendredi dernier une lettre ouverte aux députés pour manifester sa position dans ce dossier et rappeler un certain nombre de réalités cynégétiques. En parfait accord avec les propos du patron des chasseurs nous vous livrons ici le contenu de cette missive :

« Madame la députée, Monsieur le député,
L’Assemblée Nationale a adopté le 16 janvier la Proposition de loi de Mme Corinne Vignon « visant à interdire la maltraitance sur les chiens et les chats par l’utilisation de colliers étrangleurs et électriques ». En tant que Président de la Fédération Nationale des Chasseurs, je souscris totalement à l’intention qui est de lutter contre les maltraitances animales. Si l’on peut tout à fait être contre les colliers étrangleurs ou à pointes, il en va différemment pour les colliers dits électriques ; je souhaiterais vous apporter des éléments d’information sur ce sujet et vous alerter sur les effets négatifs d’une interdiction totale (à deux exceptions près) telle qu’elle se profile. Il en existe plusieurs types selon le but recherché : de rappel, anti-fugue, anti-aboiements… Selon les modèles, ils envoient un message sonore, une vibration, une impulsion électrique, un spray odorant…
En France, de nombreuses races de chiens sont utilisées pour la chasse, du fait notamment de la grande diversité des modes de chasse. Devant effectuer des tâches souvent complexes, dans une parfaite coordination avec leur maître, leur apprentissage est une affaire de temps, de patience… mais surtout d’amour, qui se tisse entre le chasseur et le chien qui l’accompagnera tous les ans à la chasse, mais qui demeure toute l’année à ses côtés. Une bonne éducation ne sera donc jamais remplacée par un collier. Pour autant ce sont des outils complémentaires parfois très utiles pour l’apprentissage des règles nécessaires à la chasse et à la vie au sein d’un foyer : un comportement posant problème (agressivité envers des humains ou des animaux, aboiements intempestifs créant des soucis de voisinage, fugue pouvant mener à une mise en danger…) sera plus facilement corrigé. Le maitre pourra donc faire plus confiance et accorder plus d’autonomie à son chien. D’autant que, contrairement à ce qui est parfois affirmé, il n’existe pas de consensus scientifique sur les nuisances induites par ces colliers et les vétérinaires sont partagés sur le sujet. D’ailleurs, les colliers électriques sont autorisés dans la majorité des pays européens.
Les produits français sont fournis avec un manuel explicatif détaillant précisément leur emploi et rappelant leurs responsabilités aux propriétaires, qui doivent bien sûr faire preuve de discernement dans leur utilisation. La majorité des dérives constatées provient de produits étrangers, défectueux ou livrés sans notice d’explication. Les professionnels français ont d’ailleurs participé à la création d’une norme AFNOR, qui pourrait être une base sérieuse et objective pour encadrer de façon règlementaire la commercialisation et l’utilisation des colliers électriques.
Enfin, l’aspect sécuritaire est un avantage indéniable des colliers électriques qui permettent de limiter les réactions spontanées du chien face à des « distractions extérieures ». Par conséquent, les avantages portent sur la sécurité du chien pour lui-même et pour autrui en réduisant les accidents et le risque que le chien provoque une collision routière, notamment lors d’une action de chasse. De tels colliers peuvent être associés à des GPS, permettant de géolocaliser les animaux. L’action cumulée de ces deux procédés vise alors une protection pour la sécurité et la santé des animaux pour les retrouver rapidement s’ils étaient égarés ou blessés.
J’ai été auditionné avant l’examen en Commission et la rapporteur, Corinne Vignon, a accepté ma demande d’introduire par amendement une dérogation pour les chiens de chasse, principalement pour des raisons de sécurité.
Force est de constater que le texte adopté ne réserve pas en l’état cette possibilité pour les chasseurs, ce que je déplore fortement. Utilisé dans les bonnes conditions, cet outil est particulièrement précieux et doit donc pouvoir continuer à être utilisé. Ce vote à l’Assemblée n’est que la première étape du processus législatif. La FNC se mobilisera donc pour faire modifier ce texte dès la première lecture au Sénat.
Me tenant à votre disposition pour tous les renseignements dont vous pourriez avoir besoin, je vous prie d’agréer Madame la députée, Monsieur le député, l’expression de mes salutations distinguées.
 »

Willy Schraen
Président de la FNC

Par Frédéric Buszkowski
Pour chassons.com

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